à la lueur du soleil

aux sanglots des endeuillées, s'éveille douce poupée. ô mater à l'abandon cruel, ô pater au désespoir mortel, ne reste qu'infant sur un bas côté rongé, asphalte étouffant d'une Paris grouillante. fille du rêve s'émerveille, se loge dans les bras des divinités lorgnées. s'en espère devenir petit rat d'un opéra gloire, n'en restera qu'au sol moribond de salle du quartier peinant à respirer. elle n'est       r i e n      mais s'espère à croire, au désespoir de fillette délaissée.

pater criard paralysé par peine étendu dans draps aux mémoires brisées, n'en sort que pour sangloter. n'apporte semblant de proximité, ô appartement aux mille fantômes, qu'allez-vous lui compter ce matin? tisseuse de ses espoirs, en devient Moires, n'alterne fils de son histoire que dans mémoire, cruelle est la destiné, ô teintée des affres tant redoutées quand alors, lunaire s'élève, et fille solaire s'en effraie, des nuitées où démons de ses songes viennent ronger sa carne tendre, terrifiée et résignée, elle se promet de n'oublier.

elle est l'agacement en habit de soie, de ces filles souriantes sous pluie grondante. de celle vers laquelle l'on se blottit quand destin se dévoile à l'agonie, aux mille espoirs elle en recueille pigments, repeint la vie des gens. s'arrache des épines la retenant, jeune aphrodite parcourant ce qu'elle espérait être panthéon, n'est que vaste champs d'un styx la noyant au fil du temps. aux bouées de sa vie elle se raccroche, virevoltante et la danseuse sur ses chaussons désormais jetés (car il n'y en a plus rien à tirer, pas même les souvenirs, ô passion arrachée déchirante), époustouflante est l'artiste à la sensibilité exacerbée, amoureuse des portraits, saisissant l'insaisissable sans jamais être assez (elle n'est     p e r s o n n e     ) elle est là! triste vérité d'une paria, n'est qu'une éphémère à la vie légère, teintée du beau et du laid; n'en garde que les beautés, se dénie de ses atrocités plus simple à renier qu'à affronter.

à la tristesse rougeoyante, aux larmes bleues et au hurlement d'une âme illuminée par sa propre tragédie, l'ondine se promène sur le bataillon de ses tribulations, fiel velléitaire d'une matrone déguerpie. et la Belle lorgne et se languit, s'espère à l'apparition mystique de la Mère, n'en touche que l'éphémère dans ses rêves refuge. car elle n'est plus, vestiges de ses mémoires, n'est que chimère pour l'enfant soleil. fillette se demande alors, si mater est fière d'elle, quand ô glorieuse études sont récompensées, que penserait-elle de son engeance devenant féminité à son tour?

délicate fleur ne s'y intéresse plus,
depuis trahison humiliation,
ô salvation en torture,
quand à la vision lointaine de la mater,
se glisse nouvelle famille,

là et nul part à la fois, partout, dans les ombres sinueuses, dans la gloire des idoles de marbres. il est le néant, black hole absorbant et détruisant sur son passage, chaos manié de ses mains gantés pour mieux mater mascarade dont il est maître et gardien. mortelle s'osffuque et refuse; gratte l'enveloppe divine en recherche de l'humanité encrassée. elle ne peut se résigner à (l')abandonner, il est son spectre, ombre lancinante dans le creux de son dos. aux frissons sur le derme, aux chants des sirènes résonnant; elle ne peut oublier ô elle ne peut renier, le damné lorgnant carne depuis son panthéon, petite sotte qu'elle est; la rayonnante ne pouvant vivre aux côtés des géhennes de son existence.

,, les peintures du rêve ;; le parfum de l'arc-en-ciel ;; des roses pour le cortège ;; only child ;; elle pense à lui ;;  l'étreinte perdue de la matrone ;; le rire des enfants ;; délicieuse jalousie ;; la poussière d'étoiles ;; l'anglais toujours maladroit ;; l'épitaphe rouillé ;; le chant des sirènes ;; l'étreinte d'hadès ;; et moi ? ;; les anges maladroits ;; le soleil lui manque et la lune la fait pleurer ;; le charme à la française ;; au petit matin il ne restera plus rien ;; oui mais non ;; les bonbons sous l'oreiller ;; les muses et les apollons ;; les rêves et les déceptions. ,,