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Careful What You Wish For

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Harry Cholmondeley
Alexis Cooper
Kul Wilcoox
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Kul Wilcoox
Kul Wilcoox

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Selfie :  Careful What You Wish For 1xt9
Citation :  I climbed to the sun and fell in a concrete jungle.
Pronom :  il

   
Kul Wilcoox
ft. Theo James


I hid my deepest feelings so well I forgot where I placed them. Our entire relationship is an apology.

TW/CW : décès.


Identity

Prénom(s), Nom — Onesi Kulwinder Wilcoox, dit Kul.

Âge, date & lieu de naissance — 35 ans, né à Inverness (Ecosse).

Origine(s) & nationalité(s) — D'origine Britannique de par sa grand-mère, écossaise de par sa mère et Néo-Zélandaise de par son père. Nationalité Néo-Zélandaise et Ecossaise.

Statut civil & orientations — Célibataire, Hétéro curieux.

Métier & finances — écrire ici.

Caractère — écrire ici.

Groupe — écrire ici.


INFO HORS RP

Pseudo/Prénom — Sam.

Pronom — elle.

Tranche d'âge — 18/25 ans, 26/30 ans, 31/35 ans.

Nature du personnage — inventé

Multicompte — écrire ici.

Tripadvisor — discord.

Ta chanson du moment — Je vais plutôt donner un genre(ou 2): chill house, nu disco.

Une ultime bafouille — bip bop.


Just Pretend

Une traînée de nuance de vert mouchetée de beige et de presque gris défilait derrière les vitres teinté de poussière. Parfois interrompu par une courte traînée grisâtre, puis le noir total. Les barres réseaux des cellulaires disparurent, encore un tunnel. Un jeune homme secoua la tête d’un côté, puis de l’autre, bailla, rien n’y fit, l’inconfort dans ses oreilles demeura. Il détestait ça. Prendre le train. Aussi loin que remontaient ses souvenirs, il n'avait jamais aimé ça. Et ce n'était pas prêt de changer. Kul était installé dans ces espaces à quatre sièges où peut importe votre position, vous n'étiez pas à l'aise. Ça avait au moins le mérite d'instaurer une certaine intimité avec votre voisin, dans la mesure où on ne pouvait pas faire mieux niveau proximité.

Une trentenaire blonde accompagnée de sa fille – à en juger par la ressemblance –  s'installa en face de lui. Ses traits fins, ses yeux en amendes et ses lèvres charnues couleur pêche lui rappelèrent sa mère. Des traits qui exprimaient la douceur et la sévérité. Une force tranquille, apaisante. Leur accent du nord n'échappa pas à l'étudiant qui ne pu s'empêcher de retenir un sourire. La fillette lui rappelait sa sœur. Décidément, il était d'humeur nostalgique ce matin. C'était plus fort que lui. Tous ces conflits le touchait, même s'il refusait de l'admettre. Il regrettait cette complicité jadis partagé avec sa cadette. Le temps les avaient éloignés et leur différence de caractère avaient achevés de creuser le faussé.

« Vous êtes étudiant n'est-pas ? » Elle affichait un sourire aimable, dépourvue de toute curiosité malsaine. Le trajet était encore long, ça ne lui coûtait rien de bavarder un peu même si sa surprise se lisait sur ses traits.

« Oui, première année de psychiatrie. »

Un rictus admiratif étira ses lèvres et quelques rides apparurent aux commissures des lèvres. Elle avait trop ris.

« C'est rare de croiser des étudiants qui ne veulent pas faire commercial. Vous avez du courage. »

Onesi commençait à apprécier cette femme. Aucune question stupide n'avait été posé sur son choix d'orientation. Recevoir l'information sans critiquer. Une qualité appréciable. Et comme le hasard faisait bien les choses ; l’égo flatté par la comparaison au cursus choisi par sa sœur, Kulwinder ne put s’empêcher un sourire.

« Merci. »

La discussion s'arrêta là. Kul appréciait réellement cette femme. Loin d'être intrusive, ils avaient simplement échangés quelques mots et c'est dans cette simplicité qu'il se surprit à éprouvé de la sympathie envers elle. Il remerciait les espaces quatre sièges pour cette proximité forcée. Son regard papillonna vers la vitre. À l'instar du paysage qui défilait sous ses yeux, des souvenirs lui revinrent en mémoire.

La porte d'entrée retentit et un homme imposant pénétra dans la maisonnée.
« Je suis rentré, j'ai quelque chose pour vous. »

De l'agitation se fit entendre à l'étage et la minute suivante, trois enfants déboulèrent dans la cuisine juxtaposée à l'entrée. Tous virent les bras chargés de leur paternel.

« Je vous ai ramené de la brioche. Un paquet chacun. »

Seul bémol, il ne disposa que deux paquet sur la table. L'âge de raison de Kul l'empêcha de demander où était le troisième paquet. Et certainement une fierté déjà bien développée pour son jeune âge. Pas besoin d'explications, il avait comprit le message. Il ne serait pas la pièce rapporté d'un précédent mariage qui engloutirait l'argent destiné à ses enfants. Sa vraie progéniture. Son sang. La chaire de sa chaire. Ravalant sa tristesse, il se contenta de remonter les escaliers jusqu'à sa chambre. Un mur de plus venait de s'ériger entre Onesi Kulwinder Wilcoox et le monde.


Une secousse, un grésillement. La voix du commandant de bord résonna dans tous les hauts parleur. Le train arrivait bientôt en gare. Kul sortit de sa rêverie et rassembla ses affaires. Il était prêt pour son premier jour de cours à l'université.




Une brise légère vint caresser sa peau incroyablement bronzée pour un écossais. Un parfum de terre fraîche et de verdure flottait dans l'air. Les rayons du soleil filtraient à travers le voilage accroché aux immenses fenêtres de la bâtisse. Synonyme de légèreté. Des bouquins éparpillés sur la table,  donnaient l’impression d’avoir été balancés avec une certaine volonté d'ordonner. Au milieu, se tenait un grand brun à la mine circonspecte. Stylo à la bouche. Un ouvrage dans une main, un carnet dans l'autre. Ses gestes étaient précis, assurés. Rien ne semblait pouvoir le sortir de sa torpeur. Imperturbable. Et pourtant les regards intéressés, inquisiteurs et parfois même intrusifs pesaient sur ses épaules. Un seul regard insistant le désaxa. Comme si sa voisine tentait d'établir la connexion entre leur deux esprits, ses iris d'un bleu givré étaient vissés sur le sommet du crâne de l'étudiant. À croire qu'elle ne pouvait voir rien d'autre. Ce comportement lancinant était devenu systématique, récalcitrant. Le même scénario. La même mascarade. Ç'en devenait presque grotesque. Pensait-elle qu'il finirait par éprouver des remords ? Quoiqu'il en soit, cette obstination échappait complètement au jeune homme. Elle ou une autre, la fin était déjà écrite. Inscrit en lettre capitale dans les petits papiers du destin ou de la fatalité. Le Wilcoox n'était pas fait pour aimer sur du long terme. Il n'était sans doute d'ailleurs pas fait pour aimer tout court. A supposer qu'il l'ait aimé un jour. Victime de ses infamies et trahisons multiples, elle n'en démordait pas et réclamait justice. Justice pour son cœur. Déchiré, disloqué, brisé.

Étranger à son mal-être et sa souffrance, Kul n'avait pas cillé. Force était de constater qu'une alerte SMS avait plus d'impact sur sa concentration. Il sortit son cellulaire et alluma l'écran. Un nouveau message de « Ukaine Wilcoox ». Un texte long et structuré. Plusieurs points pour exprimer et développer les arguments. Kul n'était pas ce genre de progéniture assidu qui donnait des nouvelles régulièrement. Une source inépuisable de discorde entre lui et son paternel. Kul l'ignora, comme il le faisait si bien depuis plus d'une semaine. Plus par flemmardise ou par peur de blesser. Sa relation avec Ukaine n'était pas au beau fixe. Sans qu'il ne sache vraiment pourquoi, cela faisait quelques années que leurs liens s'effilochaient. La distance en était le principal facteur. Entre la Nouvelle-Zélande et l’Écosse il y avait beaucoup trop d'eau à son goût.

Kul était le meilleur élève de sa promotion et tout le monde voulait être son ami. À l'université il s'y sentait comme un roi. On ne pouvait pas en dire autant de son foyer. Au milieu de cette famille reconstitué où il n’avait jamais su trouver sa place. Seul fruit de l'union entre Ukaine Wilcoox et Maddorie McFish, seul vestige d'un amour passé. Une sorte d’anomalie rendant à jamais impossible d’oublier. Ni totalement écossais, ni totalement néo-zélandais, ni même anglais, au fond, il ignorait où était sa place. Son seul ancrage, atteindre l'excellence. Son esprit avait du mal à déchiffré le nouveau mari de sa mère. Deux pôles d'un aimant en une seule personne, tantôt doux, avenant et compréhensif ou tantôt nerveux, acerbe et intolérant. Son besoin de reconnaissance s’est vu complexifié par la venue de sa demi-sœur.

Et comme si l'univers était contre lui, un jeune homme au loin venant en sa direction lui fit signe. Un air joviale quoique un peu naïf placardé sur le faciès, il croisa les bras sur sa poitrine comme pour se donner un peu de contenance.

« Salut le King, ça te dis un resto ce soir avec les autres ? »

James Johnson, le cool kid un peu naïf, bouffon du roi. Il avait appuyer le mot " king " d'une manière qui signifiait qu'il n'acceptait visiblement pas cette place d'éternel second. King était le surnom qu'on avait donné au prodige depuis que tous avaient comprit que personne encore né ne pouvait le surpasser. Le Wilcoox fit mine de réfléchir, simplement pour la forme puisque sa décision était déjà prise. Il n'avait aucune envie de rentrer chez lui alors pourquoi refuser.

« Ça marche ! Partez devant, je vous rejoins. »

Les livres éparses furent rassemblés rapidement et Kul quitta les lieux sans un regard pour son ex conquête qui n'avait pas perdu une miette de l'échange précédent. On ne peut décidément pas plaire à tout le monde.




Une pièce exiguë dont l'éclairage crue rendait l'atmosphère austère. Solennelle. Parmi tous ces visages emplit de larmes, un demeurait sec de tout sillon salé. Stoïque sur son siège, Kul écoutait les hommages funèbres d'une oreille distraite. Il restait persuadé que ces discours n'étaient pas destinés aux défunts, mais à ceux qui restaient. Seuls les vivants ont besoin de soulager leur conscience. L’égoïsme de la race humaine allait jusqu’à accabler un mort de ses états d’âmes ; un être humain frapper par la rigidité cadavérique, privé de son droit de réponse. Vider son sac sans risquer de se faire interrompre ni avoir à faire face aux conséquences, qu’elle opportunité alléchante.
L'hommage funèbre n’est rien d’autre qu’un exutoire pour ceux qui restent.

L'auto-radio n'avait pas cessée de grésiller depuis le début du trajet. Kul abandonna. Ennuyé, son regard migra jusqu'à la fenêtre striée de petites gouttelettes d'eau. De gros nuages gris électrique s’attelaient à suivre le véhicule avec assiduité. Ukaine avait les deux mains posées sur le volant.

« Et à la maison ça se passe bien ? Qu'est-ce qu'elle fait maintenant Maman, elle travaille toujours à la poste ? »

Kul revit le visage de sa mère lui intimant de ne pas divulguer d'informations à son père sur sa nouvelle vie. Il ignorait pourquoi son père s'intéressait encore autant à sa mère et à vrai dire, ça le mettait mal à l'aise. Et si Ukaine s'inquiétait de l'intégration de son fils au sein du foyer, c'est parce qu'il avait eu vent du caractère volcanique à double tranchant de son beau-père. La question sous entendait comment leur relation avait évolué. Quoiqu'il en soit, il n'aimait pas cette façon que ces géniteurs avaient de se renvoyer la balle. La balle c'était lui. Avec ce sentiment d'être tiraillé entre la peur de trahir sa mère en violant son intimité et l'envie de partager sa vie avec son père. Il du rapidement apprendre à faire des compromis et dire des demis vérités convaincantes.
« Oui ça va. Je sais pas trop. »

À  défaut d'avoir acquis ces qualités, rester évasif était une bonne solution de secours. Chaque fois qu'il partait en week-end chez son père, c'était toujours les mêmes questions. A tel point qu'il n'osait plus rien dire de peur de divulguer trop d'informations.


Kul avait l'impression d'être en plein théâtre de l'absurde. Il faisait semblant d'écouter. Tout ce qu'il en reteint c'est que les chaises étaient trop dures. L'air empestait les agents conservateurs. Une vaine tentative de masquer l'odeur de pré putréfaction. Sans exagération. Le temps commençait à se faire long. Le tic tac de l'horloge murale donnait la cadence. Lente, irritante, exaspérante. Puis vint enfin la fin.

« […] Ukaine tu nous manquera. »

Toute la tension accumulée se dissipa sur ces derniers mots. Un toner d’applaudissements suivit. Kul ne savait pas quelle attitude adoptée. Mal à l'aise, les mains moites, il tentait de contrôler sa bruxomanie. Des tocs qu'il tenait de son père. D'une certaine façon, Ukaine continuerait de vivre à travers sa progéniture.

Malgré les fenêtres ouvertes, une odeur de friture stagnait dans la pièce. Une jeune femme à la chevelure dorée était affairée à préparer le repas pour cinq personne. Elle aurait été plus efficace si une partie de sa concentration n'était pas portée sur l'adolescent qui jouait avec des frites congelés tombé au sol. Kul et Maddorie avait une de ces discussions mère fils d'une rareté inexorable.

« Mise à part ça Honey, mon but n'est pas de te donner une mauvaise idée de ton père, mais je ne veux pas qu'il connaisse toute ma vie. Tu sais qu'il m'avait appeler quand tu étais petit pour me demander si c'était réellement terminé ou si je comptais revenir. »

Kul n'en croyait pas ses oreilles. D'un coté, il pouvait comprendre le geste de son père. Sa mère lui avait un jour raconté comment ça s'était passé. Cette fameuse rupture. Ukaine voulait présenté sa nouvelle petite famille à ses parents. Mais les conflits qui opposaient sa mère et son père avaient fini par rendre Maddorie réticente à faire le voyage jusqu'en Nouvelle-Zélande. Ukaine était parti seul avec en tête l'avertissement de sa femme. A son retour il retrouvait un appartement vide, telle était la prédiction de la jeune femme. Borné, Ukaine ne l'a pris pas au sérieux et à son retour, il se retrouvait devant le fait accompli. Imaginez la frustration. C'est pour cela que Kul comprenait le geste de son père.

« Et quand j'ai dis que c'était bel et bien fini, il a épousé sa nouvelle femme. »

Ça par contre, il ne s'y attendait pas. Comme quoi, un parent n'est pas toujours parfait.


« Toutes mes condoléances. »

Ça sonnait comme une chanson agaçante qui vous reste en tête pendant un long moment. Les visages déformés par la douleur et trempés de larmes se succédaient.

« Je suis vraiment désolé. »

Sa tête allait explosé.
Oppressé par l'ambiance environnante, une fine pellicule de sueur froide recouvrit sa nuque. Il serait incapable d'en supporter d'avantage. Sans un mot, Kul sortit en claquant la porte derrière lui. Harassé par la douleur qui rongeait ses os, dissolvait son cœur, il se mit à marcher.
Le chagrin était opaque, condensé et difficile à supporter. Une rage insoupçonnée se mélangea à la peine pour former un de ces cocktails dangereux. Explosifs. Onesi se transformait en bombe à retardement. L'enfer était un petit havre de paix à côté de ce qu'il était entrain de vivre.

Ding.

Un nouveau message. Numéro inconnu.

Après quelques échanges, le jeune écossais n'avait toujours aucune idée de qui cela pouvait être. Finalement, il reconnu l’ex de la bibliothèque. Celle qu'il n'avait jamais aimé et qu'il n'aimerait jamais. Un concept pourtant simple à comprendre. Cette fois, la persévérance dont elle faisait preuve lui serait utile.

Kul trouverait en sa compagnie un moyen d'extérioriser sa souffrance. Ils se donnèrent rendez-vous immédiatement. Sous le claire de lune. Tout était propice à de magnifiques réconciliations. Dignes de films à l'eau de rose. Seulement, ils n'avaient pas les mêmes attentes. La seule chose qu'il désirait c'était calmer le feu ardent de sa poitrine et combler le vide abyssale de son palpitant. Son souhait à elle était plus noble, plus beau. Finalité de l'histoire, elle souffrirait encore. Simplement parce qu'il était incapable de lui donner ce qu'elle demandait. De l'amour avec un grand A. Mais aussi parce que ce soir, il était venu avec la volonté de détruire. Réduire en cendre ses espoirs et marqué au fer blanc son cœur. C'était sa thérapie. La boucle bouclé, le grand méchant loup resserra ses crocs autour de l'agneau.



Le cliquetis d’une goutte d’eau vint rompre le silence. La moitié d’un pan de mur affichait deux gros cadres. À l'intérieur, des diplômes. Major de sa promotion, Onesi Kulwinder Wilcoox cumulait les mérites. En y regardant de plus près, on pouvait voir une mise en page personnalisée, rien d’étonnant avec un nom aussi long. Au milieu de la pièce, un bureau en chêne vernis. Sur le coin était plié une brochure de journal, au titre effacé par les auréoles de café. Un article louait le psychiatre le plus demandé de Londres. Jeune, séduisant et compétent. Habituellement, on ne pouvait pas avoir les trois. Déjà reconnu pour ses essais et sa contribution aux avancés de la psychanalyse, quelques témoignages de ses patients s’ajoutaient à la liste de ses réussites. Une tasse de café à la main, Kul faisait face à l'écran de son ordinateur. Sa main libre défilait tous les mails envoyés à son père. Bien après son enterrement. Il en ouvrit un datant de son arrivée à Londres.

Salut papa,

Je suis correctement arrivé à Londres, un sacré exploit à en juger par l'incompétence du personnel de l'aéroport. Les londoniens ont ce je ne sais quoi dans leur attitude qui exacerbe les sens. Qui agace. Quoiqu'il en soit, c'est un nouveau départ pour moi. Un nouveau départ qui commence plutôt mal. En arrivant devant ce qui allait être ma nouvelle adresse, le concierge avait une mauvaise nouvelle pour moi. Une fuite d'eau s'est déclenché aux environs de trois heures du matin hier. Mais je ne me suis pas dégonflé. J'ai posé mes affaires et j'ai démarché plusieurs cabinet. Mais les londoniens sont plutôt impitoyables avec les jeunes diplômés. Psychiatre à seulement vingt-six ans, tu y crois toi ? Un véritable monde de requin. […]


Kul sourit à la relecture du mail. Ses débuts dans la capitale anglaise avaient été difficile. Mais être l'étranger n'était pas quelque chose de nouveaux pour lui. Ce sentiment l'habitait depuis toujours. La seule différence à Londres, ce n'était pas simplement dans sa tête. Son accent avait fini par s'estomper avec le temps. Quelques fois, dans des instants de fortes émotions ces origines écossaises ressortaient. Entretenir une correspondance avec un mort était une des choses les plus étranges qu'il ait fait depuis son arrivée. Quelque chose ne tournait pas rond chez lui. Au final il n'avait pas réussis à tourner la page et il ignorait s'il y arriverait un jour. En dépit de cela, un certain équilibre s’instaurait progressivement dans sa vie, au moins une chose dont il pouvait être fier. Enfin, c'était encore vrai hier. Avant l’appel de sa sœur. Après des années sans nouvelles. Le plus étonnant, elle avait garder ses coordonnées. La voix éteinte avait retenti à l'autre bout du fil, la sentence était tombé. Peut importait les détails. Peut importait quand ou comment. Sa mère – leur mère – était morte, c'est tout ce qu'il y avait à savoir. A croire que Ukaine et Maddorie Wilcoox n'avaient pas du tout compris le concept de parents. Mourir avant leurs enfants ? Quelle irresponsabilité !

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Alexis Cooper
Alexis Cooper

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Pseudo :  bé (she ⋅ elle)
Faceclaim :  Courtney Eaton
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Citation :  Is this how it is? Is this how it's always been?
To exist in the face of suffering and death.

Âge :  28 ans (16/10)
Pronom :  she ⋅ elle
Statut Civil :  En couple avec Kit, mais la relation bat de l'aile
Occupation :  Ancienne championne de patinage devenue agente de sportifs
Habitation :  Un appartement en colocation à Lewisham
In game :  400-1000 mots / dialogues en français ou anglais / 3ème personne, présent / délai de réponse variable / pas de réponse rp dans l'ordre / je privilégie mes ships / disponible (3/3) / dialogues en peru
Triggers :  psychophobie ⋅ cannibalisme ⋅ pédophilie ⋅ inceste ⋅ 12+ age gap ⋅ violences sexuelles, conjugales (explicite)
Warnings :  (joué) troubles alimentaires ‧ addictions multiples ‧ trouble anxieux ‧ famille dysfonctionnelle (background) perte d'un proche ‧ mention de suicide ‧ mention de grooming ‧ épisodes dépressifs ‧ blessure

   https://concretejungle.forumactif.com/t1005-maree-noire-alex
oh yes theo, je me demandais quand il serait pris !
bienvenuuue ici coeur flottant coeur flottant
Harry Cholmondeley
Harry Cholmondeley

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Citation :  feel the fire rain down, see the shadows rising all around
Âge :  tout juste 29 ans
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Occupation :  il se dit archéologue, est en fait un pilleur de tombes et de ruines de civilisations anciennes, rien d'autre qu'un voleur finalement
Habitation :  Il vit désormais dans le manoir qui l'a vu grandir, dans le nord de Hampstead. Avant ça il avait un appart à Westminster
In game :  J'écris à la 3e pers., mes rp font entre 500 et 800 mots, parfois moins, parfois plus. J'écris par défaut en français, mais je peux écrire les dialogues en anglais (ou tout le rp si vous voulez).
Je rp plutôt le weekend.
Je ne réponds pas dans l'ordre, je réponds en fonction de l'inspiration / mood.
Je n'adapte pas la longueur de mes rps à celle du joueur d'en face, et je n'attends pas qu'on le fasse pour moi non plus.

Triggers :  descriptions graphiques et gore (violences, s*xe), agressions sexuelles, prostitution forcée, personnages sous l'influence de drogues dures, psychophobie, cannibalisme, age gap 15+, inceste
Warnings :  mention d’armes à feu, profanation de tombes, vol d’artefacts anciens appartenant à d’autres civilisations et appropriation/revente de ces artefacts, mention d’homophobie, rejet familial, mentions de deuil

   
Oh c'est un peu vide pour ma curiosité, ça stach
Bienvenue par ici !
Basile Callune
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Citation :  I will burn them to the ground and stand on their ashes.
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Statut Civil :  sous la pluie battante d’un (( CÉLIBAT )) éternel.
Occupation :  (( PROFESSEUR )) prodige aux mille cordes sensibles, Basile sait faire chanter tous les instruments.
Habitation :  sous le toit décrépi de la maison de Sophie à (( WANDSWORTH )).
 
Careful What You Wish For 9d528f91f4bac296dab8841fefb8e3d6bb73bbb8
♫ touched by wrath

In game :  
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Triggers :  à discuter en amont.
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Bienvenue par ici coeur flottant

Intéressant, ce jeune psychiatre au bel ego, hâte d'en lire plus sur son caractère eyes


-- la bruyère couleur
i n c e n d i e
Michael Colman
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Citation :  being alone never felt right. sometimes it felt good, but it never felt right.
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Occupation :  médecin (médecine physique et de réadaptation)
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Bienvenue aw très bon choix de fc et j'aime vraiment beaucoup ta plume faint
Hunter Wayne
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Citation :  it's cold outside, like when you walked out my life.
Âge :  33 ans.
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Occupation :  ancien athlète pro & double champion olympique, devenu vlogger sans s'en apercevoir, pour avoir partagé ses voyages autour du monde sur les réseaux. randonneur aguerri, globetrotter passionné, influenceur contre son gré.
Habitation :  il vit dans une ancienne usine reconvertie en un loft moderne où il entasse toutes ses plantes, du côté de blackheath (greenwhich).
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Warnings :  maltraitance infantile, adoption, pressions sociales, blessure, ptsd, dépression, vulgarité.

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Ouuh Theo, il faudrait que je me lance et que je regarde Gentlemen un jour woops
Bienvenue par ici, hâte d'en savoir plus aw


Scattered 'cross my family line
God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry. I can run, but I can't hide from my family line. Oh, all that I did to try to undo it. All of my pain and all your excuses. I was a kid but I wasn't clueless. Someone who loves you wouldn't do this.
Jules Velasquez
Jules Velasquez

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Citation :  all my friends are toxic or ambitionless,
so rude and always negative

Âge :  twenty-five. (27-04-1999)
Pronom :  elle.
Statut Civil :  célibataire, actuellement en train de tenter de te voler ton mec.
Occupation :  influenceuse instagram.
Habitation :  chelsea, au fond du jardin de ses parents.
 
Careful What You Wish For O2olaTjm_o

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Triggers :  cannibalisme, cruauté animale
Warnings :  tabac, alcool, classisme, sexisme, homophobie, hypersexualisation, sexualité, violence psychologique, manipulation, fausses accusations, gaslight, guilt-trip.

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@Kul Wilcoox ah que bonjour par ici ! blink
(j'ai pas pris le temps de venir t'accueillir plus tôt et j'en suis tout à fait navrée, du coup : bienvenue coeur )
On arrive gentiment à la fin du délai de rédaction de ta fiche, comment t'en sors-tu ? Besoin d'un nouveau délai ? etoile



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