Le Deal du moment : -29%
Pack Smartphone Google Pixel 8a 5G 128 Go + Ecouteurs ...
Voir le deal
469 €


-- what came from the abyss (( basile & izzie ))

2 participants


Basile Callune
Basile Callune

Pseudo : Salaï (any)
Arrivée : 08/04/2024
Messages : 233
Faceclaim : Enzo Vogrincic
Crédits : lune ♥ (avatar), FuFu Frauenwahl (gif), Fairy Helpers (ban)
Selfie : -- what came from the abyss (( basile & izzie )) 412e06063db318e52af36a4d74792192388be84e
Citation : I will burn them to the ground and stand on their ashes.
Âge : (( TRENTE ET UNE )) années parties en fumée le long des dunes ravagées de son amertume.
Pronoms irp : (( IL )) se traîne au masculin singulier.
Statut Civil : sous la pluie battante d’un (( CÉLIBAT )) éternel.
Occupation : (( PROFESSEUR )) prodige aux mille cordes sensibles, Basile sait faire chanter tous les instruments.
Habitation : sous le toit décrépi de la maison de Sophie à (( WANDSWORTH )).
-- what came from the abyss (( basile & izzie )) 9d528f91f4bac296dab8841fefb8e3d6bb73bbb8
♫ touched by wrath

In game :
6/6

-- dial

-- nb de mots

-- ongoing

Triggers : à discuter en amont.
Content : maltraitance infantile, violence psychologique et physique, sectarisme, élitisme, anxiété, dépression, validisme, douleurs chroniques, errance médicale, préméditation de meurtre, mort, meurtre.

   https://concretejungle.forumactif.com/t965-incendie-basilehttps://concretejungle.forumactif.com/t984-allumette-basile#1314https://concretejungle.forumactif.com/t985-callune#13146

What came from the abyss


TW/CW élitisme, classisme.

  On ne peut pas dire que Basile soit familier du darknet ; ou darkweb, ou peu importe comment ces gens appellent ça. Pourtant, il en a rapidement saisi l’utilité lorsque ses machinations ont commencé à prendre vie grâce à Sophie. C’est de cette façon qu’un certain La Bruyère a pris contact avec Pixeldust, un hackeur susceptible de lui fournir des informations sur leur passé. Ils se sont donnés rendez-vous aujourd’hui, dans un coin de Camden suffisamment bruyant pour noyer leur conversation. Cela étant, le concertiste ne s’était pas attendu à ce que le concert en plein air dont il était question soit un ramassis de barbarismes musicaux. La guitare électrique lui raye les oreilles et la batterie lui troue les tympans ; c’est un cauchemar pour un musicien de sa trempe. Il ravale pourtant sa grimace pour suivre le petit point indiqué sur le GPS de son smartphone, son autre main occupée à s’appuyer sur une canne élégante. Il le trouve enfin, son Pixeldust – ou plutôt sa Pixeldust, s’il en croit la jeune femme qui lui fait désormais face. Callune ne se laisse pas déstabiliser pour si peu, quoique la surprise passe sur ses traits un bref instant, et tend formellement la main vers l’inconnue. “I’m La Bruyère” se présente-t-il, attendant qu’elle confirme sa propre identité. Pas de politesse inutile, pas de salutation superflue ; Basile est droit et froid comme une giclée de lave refroidie.
  Ce n’est qu’une fois cette formalité derrière eux qu’il se décide enfin à enchaîner. “As I told you, I’m searching for whatever information concerning a French cult; ‘la Maison’—the House— or ‘les Mécènes’—the Sponsors. I know one of them hides herself here, in London, and I’m pretty sure the bastards can be anywhere in the world now.” La colère brûle, difficile à maîtriser ; encore plus à ravaler. “What do you need to proceed?” L’impatience éclabousse ses commissures d’une acidité mortelle, piquant ses yeux d’un éclat de rage noir lorsque la musique le contraint à hausser le ton. D’un mouvement irrité, il frappe de sa canne sur le sol à la manière d’un roitelet courroucé. “For God’s sake! And they dare to call that atrocity music? Tragic, isn’t it?” La délicatesse de ses manières tranche avec la rudesse de ses paroles, acérées comme la pointe du tison qui remue les braises de sa fureur.


lux (icon)


-- la bruyère couleur
i n c e n d i e
Izzie Flowers
Izzie Flowers

Pseudo : valhdia
Arrivée : 09/01/2024
Messages : 338
Faceclaim : odessa a'zion.
Crédits : (avatar) chaussette, (quote) bishop briggs, (icon) lune, (signa) awona + (quote signa) au/ra, (gif) shivygifs, (crackship) self.
Selfie : -- what came from the abyss (( basile & izzie )) 1rfLFnPl_o
Citation : cursing the world, I burn the songs I wrote a billion times in my head
I'm feeling low, got nowhere to go but back up again

-- what came from the abyss (( basile & izzie )) Odessa-a%27zion-hellraiser

❃ ❃ ❃

-- what came from the abyss (( basile & izzie )) 73a1a56cf3b21333aad44c6529c5df8679825777
red wine supernova -- leilani

❃ ❃ ❃

-- what came from the abyss (( basile & izzie )) HD4QHNhl_o

Âge : twenty-three. (21-12-2000)
Pronoms irp : elle.
Statut Civil : coeur paniqué, des sentiments trop fort pour leys qui se prétend toujours hétéro.
Occupation : hacktiviste & street artist, trempe dans un milliard de trucs à la fois.
Habitation : camden, en coloc avec ren & daphne.
In game : ❃ longueur variable
❃ délai variable (j'essaie de ne pas trop dépasser un mois)
❃ narration fr, dialogues fr/eng selon envie

Triggers : cannibalisme, cruauté animale.
Content : religion, relation toxique, grooming, grossesse adolescente, avortement, accident de voiture, deuil, misandrie.

   https://concretejungle.forumactif.com/t525-izzie-plz-don-t-waste-my-youthhttps://concretejungle.forumactif.com/t538-izzie-one-second-i-m-https://concretejungle.forumactif.com/t560-izziepeasy
what came from the abyss
été 2024 · · · izzie & basile

Et bah écoute, je sais pas pour toi, mais pour moi ce sera la tête haute, un poing sur la table  et l'autre en l'air - fais-moi confiance, avant de finir six pieds sous terre j'aurai vécu tout ce qu'il y a à vivre et j'aurai fait tout ce que je peux faire, tenté tout ce qu'il y à tenter, et surtout j'aurai aimé.
TW : ras.

La Bruyère. Difficile de faire plus élitiste qu’un philosophe et moraliste français du XVIIème siècle pour jouer des coudes parmi la culture dominante. T’as pas fait la fine bouche, pourtant, vu la somme qui t’était promise. L’habituel background check t’a rien révélé d’extraordinaire : juste un prof de musique rasoir, vraisemblablement un français expat, qui s’aventure sur le darkweb en pensant que les sessions privées protègeront son empreinte numérique contre des invasions comme la tienne. Pas de casseroles au cul, ni agressions ni propos problématiques en public. Monsieur tout-le-monde, en somme. Sauf que pas vraiment.
Les mesh words qu’il t’a filé, sous couvert d’anonymat, mènent à des bails vraiment bresom, une sorte de secte ésotérique qui prend les gamins pour des blocs d’argile et fait comme si de rien n’était. La curiosité a failli aller plus loin, prendre le pas, chercher des réponses tout de suite, mais ton instinct professionnel l’a rattrapée immédiatement – pas avant d’être payée, Zozo.
Le festival, dans l’un des parcs de Camden, est ton élément naturel. Les cheveux tirés en arrière sous la capuche de ton hoodie oversize, les résilles bleu fluo glissées dans tes plateformes compensées, tu ne fais pas exactement tâche au milieu du public de grunge qui bouge au son des percussions. Juste assez bruyant pour ne pas être entendu. Juste assez peuplé pour être safe. Adossée à un arbre, t’attends le signe d’un petit bourgeois francophone, les yeux négligemment cachés derrière des lunettes à demi-teintées.

T’avais repéré le gars depuis trois ou quatre bonnes minutes lorsqu’il s’avance enfin vers toi, appuyé sur une canne qui doit valoir l’équivalent de ce que tu gagnes en une semaine pleine d’intérim. « I’m La Bruyère. » qu’il te balance, et tu retiens le no shit, sherlock qui manque de tomber de tes lèvres. A la place, tu saisis la main qu’il te tend dans une poigne rigide, formelle. « And I’m Pixeldust, since we’re using nicknames. »
L’humour s’écoule sans que tu puisses le retenir : tout pour déloger le balai que ce gars a enfoncé dans le c*l depuis sans doute un petit moment. C’est toujours comme ça, avec les clients : t’essaies de paraître plus cool que tu ne l’es vraiment, plus détachée, comme si les fragments d’internet ne t’englobaient jamais vraiment. Difficile de dire si c’est réussi ou non, étant donné que ton interlocuteur a l’expressivité d’une tonnelle en fer forgé. « As I told you, I’m searching for whatever information concerning a French cult; ‘la Maison’—the House— or ‘les Mécènes’—the Sponsors. I know one of them hides herself here, in London, and I’m pretty sure the bastards can be anywhere in the world now. »
Pour autant, en l’entendant parler, tu vois ses yeux luire d’un éclat que tu connais un peu trop bien – à force de le croiser dans le miroir, tu t’es habituée à le dédaigner. La colère. Un truc froid, une rage hargneuse, le genre qui te pousserait à frapper dans le tas si t’étais pas une poule mouillée qui se planque derrière ses graffitis. Le frenchie a clairement plus de trucs dans les tripes que tu le pensais de prime abord. C’est là que sera votre terrain d’entente. « What do you need to proceed? »
Mentalement, tu commences à lister tes questions, méthodique et bien préparée à botter le cul de tous les Mécènes qui pourraient croiser ton chemin.

Hélas, le gars n’attend pas ta réponse.
« For God’s sake! And they dare to call that atrocity music? Tragic, isn’t it? » Ton geste se suspend et tes cils battent dans l’air une ou deux fois de trop. T’allais l’aider, La Bruyère, mais les remarques élitistes sur le style de musique que les gens écoutent, ça a le don d’être un tue-l’amour ou, dans ce cas, un tue-le-deal.
Renfrognée, tu croises les bras sur ta poitrine. « Oh, yeah? » L’ironie suinte entre tes paroles, tandis que ton regard devient noir pour clouer l’impudent sur place. Il veut s’approprier l’auteur des Caractères ? Il va se retrouver face au tien. « You know what’s tragic? People so wrapped up in elitism they forget what art is really about. » D’un claquement de langue, tu balaies son classisme poisseux pour le faire descendre d’un étage. « People enjoying the same thing, coming together to vibe and have a good time. And, last time I checked, these people » du pouce, tu désignes le public disparate devant le petit groupe en sueur. « are not vibing to Debussy. »
code by hellska, modifié par valhdia




get my kicks
handprints in the concrete, they run like young birds with the red cheeks, always barefoot on the sea glass.
Basile Callune
Basile Callune

Pseudo : Salaï (any)
Arrivée : 08/04/2024
Messages : 233
Faceclaim : Enzo Vogrincic
Crédits : lune ♥ (avatar), FuFu Frauenwahl (gif), Fairy Helpers (ban)
Selfie : -- what came from the abyss (( basile & izzie )) 412e06063db318e52af36a4d74792192388be84e
Citation : I will burn them to the ground and stand on their ashes.
Âge : (( TRENTE ET UNE )) années parties en fumée le long des dunes ravagées de son amertume.
Pronoms irp : (( IL )) se traîne au masculin singulier.
Statut Civil : sous la pluie battante d’un (( CÉLIBAT )) éternel.
Occupation : (( PROFESSEUR )) prodige aux mille cordes sensibles, Basile sait faire chanter tous les instruments.
Habitation : sous le toit décrépi de la maison de Sophie à (( WANDSWORTH )).
-- what came from the abyss (( basile & izzie )) 9d528f91f4bac296dab8841fefb8e3d6bb73bbb8
♫ touched by wrath

In game :
6/6

-- dial

-- nb de mots

-- ongoing

Triggers : à discuter en amont.
Content : maltraitance infantile, violence psychologique et physique, sectarisme, élitisme, anxiété, dépression, validisme, douleurs chroniques, errance médicale, préméditation de meurtre, mort, meurtre.

   https://concretejungle.forumactif.com/t965-incendie-basilehttps://concretejungle.forumactif.com/t984-allumette-basile#1314https://concretejungle.forumactif.com/t985-callune#13146

What came from the abyss


TW/CW élitisme, maltraitance infantile, douleurs chroniques.

  Au moins, elle ne manque pas d’humour ; il faut le reconnaître. Elle rend la poignée de main, se présentant avec un brin de sarcasme qui fait se hausser un sourcil aigu sur la face brune de Basile. “I don’t know your name” lâche-t-il d’une voix neutre, purement factuelle. “I’m not gonna use mine if I don’t know yours.” Simple question d’équilibre ; simple question d’ego. Le musicien ne se laissera pas dominer, ne serait-ce que d’une marche – quand bien même connaît-elle sans doute déjà un certain nombre d’informations sur lui, dont probablement son nom. Ce n’est pas vraiment la question, après tout, ce qu’elle sait ou ce qu’elle ignore. La question, c’est d’avoir une conversation d’égal à égale. Vieux réflexe, vieille irritation jaillie des méandres d’un passé glacé ; l’envie brutale de ne jamais appeler quelqu’un par un titre si la pareille ne lui est pas rendue. Maître ou mécène, madame ou monsieur, pseudo ou titre de noblesse… Il s’en moque bien, du moment qu’on ne lui demande pas de courber l’échine. Il l’a déjà trop fait face aux faux dieux anonymes. Il est vivement déconseillé de trop gratter cette corde sensible.
  Basile déroule ses desideratas en tentant de faire fi du vacarme qui lui irrite les nerfs et décuple la douleur qu’ils font vibrer à chaque note trop puissante, mais l’agacement se transforme vite en rage amère qu’il crache comme on récite par cœur une vieille poésie apprise à force de recevoir la règle de ses maîtres sur le bout des doigts. Ça ne plaît pas beaucoup à Pixeldust. Son “Oh yeah?” promet des éclairs, que ses yeux lancent déjà lorsque ses bras se croisent sur sa poitrine. Son attitude de petite lionne féroce fait se retrousser une commissure chez le mâle ennuyé. Aucune ride ne trouble la surface du lac lisse que renvoie son visage, hormis cette commissure ourlée avec un air suffisant qui doit davantage à l’habitude qu’à l’attitude composée. Be proud, Basile, you’re better than them. We are doing so much to make you greater. Don’t spoil everything by being ungrateful. L’ourlet de chair se déforme, se tend – soudain difforme grimace. Souvenir d’insultes et de menaces ; les poings qui tambourinent contre la porte du placard qui le plonge dans le noir.
  Le concertiste déchu déglutit le cauchemar pour le renvoyer dans les abysses de ses entrailles. Il a presque oublié ce qui l’entoure, à l’exception de cette basse insupportable qui lui vrille l’épine dorsale et lui donne la nausée. Il ne prend pas conscience qu’il a pâli, et même perdu quelques degrés sous les gouttes de sueur qui perlent à ses tempes. “Some people are ‘vibing’ to Debussy. And I will not argue with someone who thinks art is about ‘having a good time’.” Le mépris retrousse sa lèvre supérieure ; les dents qui grincent, les mâchoires serrées. Réduire l’art à quelque chose d’aussi superficiel le rendrait probablement fou de rage dans d’autres circonstances. Réduire l’art à ça, c’est réduire sa vie à un rien du tout – à un néant auquel on l’a destiné à coups de paroles acides et de punitions cruelles. Réduire l’art à ce rien du tout, c’est retirer le peu de sens qu’il a pu trouver à toute sa souffrance. “Whatever. I’m not here to discuss art. I’m here to punish they who ruined me. Can we go somewhere quieter? It’s unbearable.” Ses mots sont précipités, trébuchent les uns sur les autres en piétinant la ponctuation. Le souffle est plus lourd, plus difficile ; sa vision périphérique s’étrécit, se noircit et fait enfler un vent de panique dans une poitrine tiraillée entre l’orgueil et la vengeance ; le mépris et la fuite. Tout ce dont il a envie, c’est de tourner les talons et soustraire la douleur ostensible à ces yeux scrutateurs qu’il déteste. Il aurait voulu se gonfler, éclater d’un rire plein de dédain ; pas se décomposer minute après minute au rythme des basses. Le sentiment d’humiliation le brûle comme la cigarette écrasée entre ses jointures d’enfant impuissant.


lux (icon)


-- la bruyère couleur
i n c e n d i e
Izzie Flowers
Izzie Flowers

Pseudo : valhdia
Arrivée : 09/01/2024
Messages : 338
Faceclaim : odessa a'zion.
Crédits : (avatar) chaussette, (quote) bishop briggs, (icon) lune, (signa) awona + (quote signa) au/ra, (gif) shivygifs, (crackship) self.
Selfie : -- what came from the abyss (( basile & izzie )) 1rfLFnPl_o
Citation : cursing the world, I burn the songs I wrote a billion times in my head
I'm feeling low, got nowhere to go but back up again

-- what came from the abyss (( basile & izzie )) Odessa-a%27zion-hellraiser

❃ ❃ ❃

-- what came from the abyss (( basile & izzie )) 73a1a56cf3b21333aad44c6529c5df8679825777
red wine supernova -- leilani

❃ ❃ ❃

-- what came from the abyss (( basile & izzie )) HD4QHNhl_o

Âge : twenty-three. (21-12-2000)
Pronoms irp : elle.
Statut Civil : coeur paniqué, des sentiments trop fort pour leys qui se prétend toujours hétéro.
Occupation : hacktiviste & street artist, trempe dans un milliard de trucs à la fois.
Habitation : camden, en coloc avec ren & daphne.
In game : ❃ longueur variable
❃ délai variable (j'essaie de ne pas trop dépasser un mois)
❃ narration fr, dialogues fr/eng selon envie

Triggers : cannibalisme, cruauté animale.
Content : religion, relation toxique, grooming, grossesse adolescente, avortement, accident de voiture, deuil, misandrie.

   https://concretejungle.forumactif.com/t525-izzie-plz-don-t-waste-my-youthhttps://concretejungle.forumactif.com/t538-izzie-one-second-i-m-https://concretejungle.forumactif.com/t560-izziepeasy
what came from the abyss
été 2024 · · · izzie & basile

Et bah écoute, je sais pas pour toi, mais pour moi ce sera la tête haute, un poing sur la table  et l'autre en l'air - fais-moi confiance, avant de finir six pieds sous terre j'aurai vécu tout ce qu'il y a à vivre et j'aurai fait tout ce que je peux faire, tenté tout ce qu'il y à tenter, et surtout j'aurai aimé.
TW : ras.

Le français perd environ trois teintes de saturation, le visage blêmi suite à tes mots – tu t’attends presque à ce qu’il s’excuse. Mais non. « Some people are ‘vibing’ to Debussy. And I will not argue with someone who thinks art is about ‘having a good time’. » Tu laisses échapper un petit claquement de langue agacé. Bien sûr, qu’il y a des gens qui kiffent Debussy. T’as jamais prétendu l’inverse. C’est juste que cette foule, là, elle a une conception de la musique qui transcende ce que son petit cul coincé s’imagine, une manière de vibrer en cadence jusqu’à devenir sourd aux tonitruants bruits de pensée qui bringuebalent dans leur boîte crânienne. Tu le sais, parce que t’en fait partie, qu’il y a rien qui calme tes angoisses comme les basses d’un morceau de grunge ou, à défaut, ton casque usé vissé sur tes oreilles fébriles.
S’il espérait t’inonder de mépris, c’est raté. C’est pas l’âge qui forge la culture, et encore moins la qualité. Certains vieillissent comme de bons vins, d’autres comme ces piquettes affreuses qu’on trouve dans les supermarchés. Tu sais déjà de quelle catégorie tu fais partie ; lui, t’as pas encore décidé.
Le truc, c’est que sa voix chancelle, que la sueur perle à son front et que, avant que tu saches comment, le gars manque de tourner de l’œil en articulant quelques phrases. « Whatever. I’m not here to discuss art. I’m here to punish they who ruined me. Can we go somewhere quieter? It’s unbearable. » T’as envie de lui dire que c’est lui qu’a ouvert le sujet, en insultant une sous-culture à laquelle, clairement, tu te rattaches. Mais y a comme une urgence, comme une fêlure dans sa voix qui t’empêche de lui vomir dessus l’élitisme qui te sort par les yeux. Quelque chose cloche, le gêne, et si tu l’aides pas tout de suite tu vas rapidement te retrouver un corps inconscient sur les bras.

« C’mere. » tu fais en l’agrippant par le poignet. Pas le temps de demander son consentement : t’as carrément la flemme de te retrouver avec un client cané sur les bras.
Ton pas est déterminé à travers les pelouses du parc. Ici, c’est ton reinaume de pacotille, l’étendue de ta souveraineté. Les coins tranquilles, tu les connais. Tu l’entraînes le long d’un chemin de terre battue, jusqu’à l’étreinte d’un conifère. La canopée se referme autour de vous comme une jupe autour du tronc, en faisant le spot parfait pour construire des cabanes – ou boire des bières à l’abri des regards.
En cet instant, il n’y a personne, alors tu te contentes d’y acheminer La Bruyère avec tout le ménagement que tu peux. « Is this quiet enough for you? » Y a une pointe de mesquinerie dans ta phrase, rapidement gommée par la réelle inquiétude que ce gars te fasse un malaise. « I think you should sit down, sir. » Tu laisses ton sac à dos glisser à terre, dézippe son ouverture béante pour farfouiller à l’intérieur, en quête d’un objet bien précis. Tes doigts se referment sur le goulot en métal de ta gourde cabossée. Tu la tires de là sans ménagement, la tends à l’autre avec un regard qui veut tout dire. T’avises pas de pas prendre soin de toi. « There. Big, long breaths. Chill out. »
Tu finis par te laisser tomber en arrière dans une tentative de t’asseoir à ton tour. Ça te fait chier de réagir comme ça, comme si le monde était ta responsabilité – c’est pas le cas, mais tu continues à agir comme si tu pouvais tout porter. Tu prends de longues inspirations, toi aussi, comme pour canaliser les siennes. Puis, lorsque les tambours dans son crâne semblent finalement s’être calmés, tu lâches un petit rire nasal. « Jeez, I didn’t think that trashtalking Debussy would be that big a deal. Sorry, man. »
code by hellska, modifié par valhdia




get my kicks
handprints in the concrete, they run like young birds with the red cheeks, always barefoot on the sea glass.
Basile Callune
Basile Callune

Pseudo : Salaï (any)
Arrivée : 08/04/2024
Messages : 233
Faceclaim : Enzo Vogrincic
Crédits : lune ♥ (avatar), FuFu Frauenwahl (gif), Fairy Helpers (ban)
Selfie : -- what came from the abyss (( basile & izzie )) 412e06063db318e52af36a4d74792192388be84e
Citation : I will burn them to the ground and stand on their ashes.
Âge : (( TRENTE ET UNE )) années parties en fumée le long des dunes ravagées de son amertume.
Pronoms irp : (( IL )) se traîne au masculin singulier.
Statut Civil : sous la pluie battante d’un (( CÉLIBAT )) éternel.
Occupation : (( PROFESSEUR )) prodige aux mille cordes sensibles, Basile sait faire chanter tous les instruments.
Habitation : sous le toit décrépi de la maison de Sophie à (( WANDSWORTH )).
-- what came from the abyss (( basile & izzie )) 9d528f91f4bac296dab8841fefb8e3d6bb73bbb8
♫ touched by wrath

In game :
6/6

-- dial

-- nb de mots

-- ongoing

Triggers : à discuter en amont.
Content : maltraitance infantile, violence psychologique et physique, sectarisme, élitisme, anxiété, dépression, validisme, douleurs chroniques, errance médicale, préméditation de meurtre, mort, meurtre.

   https://concretejungle.forumactif.com/t965-incendie-basilehttps://concretejungle.forumactif.com/t984-allumette-basile#1314https://concretejungle.forumactif.com/t985-callune#13146

What came from the abyss


TW/CW élitisme, douleurs chroniques, préméditation de meurtre, traumatisme, insulte.

  Un claquement de langue, c’est tout ce que récolte la superbe offensée de Basile. Mais il s’en moque, accaparé par la lutte qui tambourine contre les parois ébréchées de son crâne. Et il a beau se draper dans sa fierté jamais ravalée, les jambes sont en coton et les joues couleur béton. Il doit partir, filer d’ici le plus vite possible pour espérer échapper à ces basses qui lui soulèvent la poitrine et font vibrer chacun de ses nerfs enflammés, chacun de ses os fissurés de douleur. C’est trop fort ; wrong place, wrong time. Dans d’autres circonstances, peut-être aurait-il apprécié ; aujourd’hui, son corps brisé en a décidé autrement. Et ce n’est donc que trop tard qu’il prend conscience que Pixeldust l’entraîne à sa suite en attrapant son poignet. Aussitôt, ses muscles se raidissent comme du vieux bois noueux, et sa respiration s’alourdit ; ses doigts lui font mal – une poigne comme un étau, allodynie cataclysmique qui ravage sa peau. Les dents serrées façon morsure d’acier, le musicien se trouve incapable d’aboyer ; se contente d’être un poids mort, à trébucher, clopiner, zigzaguer péniblement dans son sillage. La canne racle le goudron dans un bruit désagréable qui lui vrille les tympans, mais toujours moins que le raffut qui s’estompe derrière eux.
  Un parapluie d’épines résineuses les enveloppe bientôt ; l’impression d’avoir été recueilli par une conque résonnant des doux échos du sang battant dans les tempes. Il n’entend pas ce qu’elle lui dit, ça bourdonne trop là-haut. Ses yeux sont brouillés de larmes d’impuissance ; la rage au bide, l’amertume à la gueule – écume de haine qui s’épaissit à chaque geste qu’elle esquisse. Comment envisage-t-il seulement d’assassiner qui que ce soit dans cet état ? Traîné comme un mulet refusant d’avancer, abandonné dans un coin à la façon d’un enfant boudeur ? La défaite s’inscrit au fer rouge sur sa peau piquetée de paillettes de sueur. Il ne s’aperçoit même pas qu’il se laisse tomber au sol maladroitement, péniblement appuyé sur sa canne. Le dégoût que lui inspire la situation ne parvient même pas à effacer celui qui rampe en frissons écœurants le long du bras qu’elle a saisi. Le consentement a toujours été en option dans sa vie, mais se le voir arraché par une inconnue dont il ne connaît même pas le nom, ça a le don de le mettre hors de lui. Ce n’est pas la première fois qu’on prend l’initiative de déplacer l’handicapé comme s’il s’agissait d’un vulgaire objet auquel on aurait oublié de donner une volonté. Mais c’est peut-être la fois de trop. Wrong place, wrong time.
  La colère revient flamber dans ses yeux mouillés à l’instant où Pixeldust agite une gourde devant lui, en lui rappelant de prendre de grandes inspirations. “Don’t touch me ever again.” L’avertissement sort en sifflant de cette bouche qui crache soudain des mots tremblotants, qu’il aurait voulu puissants, impérieux. La suite lui coupe le sifflet, purement et simplement. Chill out, lui dit-elle. Chill out! Elle s’assoit, elle aussi, la connasse mal embouchée, et se met même à respirer tranquillement ! La plaisanterie sur Debussy est la phrase de trop. Basile la dévisage comme si elle était folle. “CHILL OUT?” rugit-il, éberlué. “I’m not… I’m not doing a panick attack!” s’écrie-t-il, entre incrédulité et rage. “J’ai mal !” Quelques secondes de plus pour rectifier la mauvaise langue, la gorge raclée avec agacement : “I’m in pain.” Ses yeux lui sortiraient presque des orbites tant la fureur fait flamber son visage. Il récupère au moins six tons de rose en un temps record, dévisageant Pixeldust avec l’air de quelqu’un qui rencontre une extraterrestre. “You’re not really perceptive for someone who investigates on people.” Le mépris en bouclier pour repousser la vulnérabilité, c’est tout ce qu’il connaît.


lux (icon)


-- la bruyère couleur
i n c e n d i e
Izzie Flowers
Izzie Flowers

Pseudo : valhdia
Arrivée : 09/01/2024
Messages : 338
Faceclaim : odessa a'zion.
Crédits : (avatar) chaussette, (quote) bishop briggs, (icon) lune, (signa) awona + (quote signa) au/ra, (gif) shivygifs, (crackship) self.
Selfie : -- what came from the abyss (( basile & izzie )) 1rfLFnPl_o
Citation : cursing the world, I burn the songs I wrote a billion times in my head
I'm feeling low, got nowhere to go but back up again

-- what came from the abyss (( basile & izzie )) Odessa-a%27zion-hellraiser

❃ ❃ ❃

-- what came from the abyss (( basile & izzie )) 73a1a56cf3b21333aad44c6529c5df8679825777
red wine supernova -- leilani

❃ ❃ ❃

-- what came from the abyss (( basile & izzie )) HD4QHNhl_o

Âge : twenty-three. (21-12-2000)
Pronoms irp : elle.
Statut Civil : coeur paniqué, des sentiments trop fort pour leys qui se prétend toujours hétéro.
Occupation : hacktiviste & street artist, trempe dans un milliard de trucs à la fois.
Habitation : camden, en coloc avec ren & daphne.
In game : ❃ longueur variable
❃ délai variable (j'essaie de ne pas trop dépasser un mois)
❃ narration fr, dialogues fr/eng selon envie

Triggers : cannibalisme, cruauté animale.
Content : religion, relation toxique, grooming, grossesse adolescente, avortement, accident de voiture, deuil, misandrie.

   https://concretejungle.forumactif.com/t525-izzie-plz-don-t-waste-my-youthhttps://concretejungle.forumactif.com/t538-izzie-one-second-i-m-https://concretejungle.forumactif.com/t560-izziepeasy
what came from the abyss
été 2024 · · · izzie & basile

Et bah écoute, je sais pas pour toi, mais pour moi ce sera la tête haute, un poing sur la table  et l'autre en l'air - fais-moi confiance, avant de finir six pieds sous terre j'aurai vécu tout ce qu'il y a à vivre et j'aurai fait tout ce que je peux faire, tenté tout ce qu'il y à tenter, et surtout j'aurai aimé.
TW : ras.

« CHILL OUT? » Ironique, pour quelqu’un qui geignait y a trois secondes que les basses lui vrillent les tympans, de maintenant venir agresser ceux de la personne qui l’a sortie de là. Toi. Le visage plissé dans une hargneuse incompréhension, tu restes interdite, ta bouteille d’eau à la main. « I’m not… I’m not having a panick attack! »
Well, it sure as hell looked like you did. Tu ravales l’acide, le venin, l’empêche de dévaler ta langue pour le replier bien sagement dans ton larynx et ta trachée. « J’ai mal ! I’m in pain. » Envie de lui rétorquer qu’il a une bien étrange manière d’avoir mal – une bien présomptueuse, aussi. Tu dis rien, parce que t’as déjà vu de la douleur, sous tous tes pores, chez tous tes potes. T’as vu la rage, t’as vu les crocs, t’as vu le silence et puis l’oubli. T’as vu l’anesthésie, les masques, la détresse et toutes leurs couleurs. C’était jamais pareil. La douleur, chacun la gère comme il peut. Vraisemblablement, La Bruyère a décidé d’oublier la sienne en étant un gigantesque ingrat. Ça veut pas dire que c’est moins réel, et moins valide, et même si ça te fait voir rouge tu continues à te mordre les lèvres.
Ça va aller. Il va se calmer, et toi aussi. Vous allez tous les deux redescendre d’un ton, souffler un coup, vous rappeler pourquoi vous êtes là et tout ira bien. Les basses ne le font plus souffrir et, s’il s’avise de perdre connaissance, tu pourras rentabiliser les connaissances durement acquises au cours de ton PSC1. Tu pensais que ta super blague sur Debussy suffirait à détendre l’atmosphère, et tu t’es fourrée le doigt dans l’œil. Les hommes, avec leurs egos fragiles, qui pensent que quand ils sont blessés l’univers entier se rit d’eux. Parfois, on veut rire avec eux, mais leur fierté de mâle alpha est pas capable de l’encaisser.
« You’re not really perceptive for someone who investigates on people. »
Faudrait croire que tu vaux pas mieux, parce que ça commence à bien faire que ce vieux gars t’envoie bouler alors que c’est lui qu’a besoin de toi. T’as de l’orage sous les paupières et t’essaies de pas le laisser sortir, seulement t’as jamais été forte à contenir les roulements de tonnerre.

« Listen, jerk. » Au temps pour la diplomatie. Qu’on aille pas dire que t’auras pas tenté le dialogue – y a des limites à ce que tu peux supporter comme manque de respect. « I was trying to help, alright? I don’t know you, you don’t fucking know me, so : yeah, sorry, I thought I was helping and I was not. »
Tu craches tes excuses avec aussi peu de remords qu’un chat coincé dans sa chatière. Qu’est-ce qui a pu arriver ce type pour que, à son grand âge de trentenaire, il soit si prompt à être odieux qu’il voit plus les bonnes intentions ? T’en serais presque étonnée qu’il reste pas claquemuré dans son appart miteux, à jouer du piano, taper au plafond quand les mioches des voisins font du bruit et espionner son voisinage en serrant sa vieille robe de chambre contre lui. Nan. Il a fait le choix de s’aventurer, là, dehors, sur le terrain du bruyant de l’imprévisible, et maintenant il voudrait qu’on le plaigne d’avoir des gens qui font gaffe à lui ? A d’autres.
« Now, since you don’t know me, I’ll tell you what I am. I’m good at what I do. I found the intel you asked, and shit. I also cleaned your numeric footprint because, man, you clearly don’t know how to do this. That’s on me. Gift from the house. » Pourquoi est-ce-que même tes cadeaux finissent par sonner comme des agressions, la bouteille d’eau toujours serrée contre la paume de ta main crispée ? « But I don’t fucking care about your vendetta, nor do I care about your childhood trauma – very sad, but none of my business. » Tu détaches chaque mot, bien articulé, avec dans les yeux des flammes froides qui ne demandent qu’à exploser. Pas encore. Tu lui laisses une chance de rédemption, une chance de faire tout fonctionner. Une dernière, et tu le rangeras dans la case des hommes bien trop habitués à avoir ce qu’ils veulent tout le temps pour mériter ton intérêt. « So here’s the thing: either you act like a decent person while I do my job and eeeeverything goes well, or you can find someone else for your little research. Good luck with that, now that I have your IP address. »
code by hellska, modifié par valhdia




get my kicks
handprints in the concrete, they run like young birds with the red cheeks, always barefoot on the sea glass.
Basile Callune
Basile Callune

Pseudo : Salaï (any)
Arrivée : 08/04/2024
Messages : 233
Faceclaim : Enzo Vogrincic
Crédits : lune ♥ (avatar), FuFu Frauenwahl (gif), Fairy Helpers (ban)
Selfie : -- what came from the abyss (( basile & izzie )) 412e06063db318e52af36a4d74792192388be84e
Citation : I will burn them to the ground and stand on their ashes.
Âge : (( TRENTE ET UNE )) années parties en fumée le long des dunes ravagées de son amertume.
Pronoms irp : (( IL )) se traîne au masculin singulier.
Statut Civil : sous la pluie battante d’un (( CÉLIBAT )) éternel.
Occupation : (( PROFESSEUR )) prodige aux mille cordes sensibles, Basile sait faire chanter tous les instruments.
Habitation : sous le toit décrépi de la maison de Sophie à (( WANDSWORTH )).
-- what came from the abyss (( basile & izzie )) 9d528f91f4bac296dab8841fefb8e3d6bb73bbb8
♫ touched by wrath

In game :
6/6

-- dial

-- nb de mots

-- ongoing

Triggers : à discuter en amont.
Content : maltraitance infantile, violence psychologique et physique, sectarisme, élitisme, anxiété, dépression, validisme, douleurs chroniques, errance médicale, préméditation de meurtre, mort, meurtre.

   https://concretejungle.forumactif.com/t965-incendie-basilehttps://concretejungle.forumactif.com/t984-allumette-basile#1314https://concretejungle.forumactif.com/t985-callune#13146

What came from the abyss


TW/CW élitisme, douleurs chroniques, vocabulaire misogyne, traumatisme, validisme, anxiété, dépression.

  Pixeldust crache ses mots plus qu’elle ne les prononce. Basile se raidit, tangue ; il n’encaisse plus, il se prend les reproches de plein fouet. La colère du valide qui ne comprend pas pourquoi son envie d’aider est si mal digérée, le mépris dans son ‘cadeau’ numérique, l’indifférence pour le traumatisme qui a ruiné son esprit et son corps… Et là, la menace. “Are you fucking threatening me, now?” Il ne parle plus, il rugit. C’est ridicule, pathétique ; effondré qu’il est sur le sol, les jointures blêmies de rage autour de sa canne gagnée par ses tremblements. “Are you really lecturing me while you’re acting like every fucking abuser who crossed my path and blackmailing me? Make me feel as powerless and vulnerable as possible ? I’m—” Il s’interrompt. La gorge pleine de sel qu’il ravale. Submergé par le souvenir de ses ongles qui raclent dans le noir et sa voix enfantine qui supplie en sanglotant. Les contacts qui se réduisent à peau de chagrin, alors que sa santé est dévoilée à toute l’industrie, lui fermant peu à peu toutes les portes qu’il a pu un jour rêvées depuis son lit trop petit. “I don’t know know you, but you don’t know me either, and yet I never acted like I had so little consideration for the human being you are that I’m playing with your feelings and your ‘childhood trauma’. I don’t know you, but if you think abusing children and ruining their life and breaking their bodies and giving them nightmares until they die is something so light you can throw it at my face, I don’t want to know you.” Le sanglot passe les portes de ses lèvres tremblantes avant qu’il n’ait pu le réprimer.
  Il déraille. Les plombs qui sautent, l’étincelle qui fait flamber le rideau, la maison qui crame en un clignement d’yeux. Basile perd les pédales d’un engin qu’il n’a jamais contrôlé – ce corps qui ne lui obéit plus, qui se crispe et se tend brutalement lors de répétitions désespérées, ces mains qui tremblent tellement qu’il ne parvient plus à serrer les poings, ces yeux trop mouillés qui trahissent la détresse derrière les mots tranchants et les insultes élitistes à bout portant. Qu’est-ce qu’elle croit, cette nana ? Qu’il est là pour le plaisir, qu’il admet ses angles morts en claquant des doigts, qu’il éventre les entrailles de ses angoisses au tout-venant sans sourciller ? Elle a forcément fouillé, elle a vu, elle a constaté la lente déchéance, la perversité de cette secte dont il a réchappé de justesse ; à moins qu’elle soit tout bonnement incapable de voir, de comprendre, comme tous ces autres qui se contentent de lever les yeux au ciel quand l’handicapé se hérisse lorsqu’on l’aide sans lui demander son avis. L’infantilisation permanente l’étrangle. Un caprice, c’est ce que les yeux qui le fixent avec colère lui sifflent. “I didn’t ask for your help. I never asked you to move me.” Il y revient, à ce geste, à ce contact indésirable, à cette sensation cuisante qui fait monter la panique et la honte. Les mots claquent et raclent, les syllabes s’entrechoquent comme ses dents qui trahissent le tremblement nerveux ; celui qui prédit le débordement, résultat de l’humiliation – se liquéfier face à une stupide inconnue qu’il aurait pu laisser sans se retourner. Si seulement il n’avait pas autant désespérément besoin de son aide. “You know how many people move me without asking? How many people touch me without warning? How many people move my wheelchair and I’m fucking panicking because I’m not even see them coming? You know how much I feel vulnerable when someone do this?” Cette fois, les larmes dévalent les sillons déformés par la rage. “They did this to me. They never let me seeing a doctor.” Qu’est-ce qu’il raconte ? Qu’est-ce qu’il lui prend de lâcher tout ça à cette pauvre fille qui ne mérite même pas sa salive ? Basile n’est plus qu’une coquille vide qui se recroqueville, et bientôt son visage s’enfouit entre ses genoux et ses ongles s’imprègnent du sang de son cuir chevelu dans lequel ils s’enfoncent pour se punir de craquer aussi pathétiquement ; à la moindre difficulté.


lux (icon)


-- la bruyère couleur
i n c e n d i e
Izzie Flowers
Izzie Flowers

Pseudo : valhdia
Arrivée : 09/01/2024
Messages : 338
Faceclaim : odessa a'zion.
Crédits : (avatar) chaussette, (quote) bishop briggs, (icon) lune, (signa) awona + (quote signa) au/ra, (gif) shivygifs, (crackship) self.
Selfie : -- what came from the abyss (( basile & izzie )) 1rfLFnPl_o
Citation : cursing the world, I burn the songs I wrote a billion times in my head
I'm feeling low, got nowhere to go but back up again

-- what came from the abyss (( basile & izzie )) Odessa-a%27zion-hellraiser

❃ ❃ ❃

-- what came from the abyss (( basile & izzie )) 73a1a56cf3b21333aad44c6529c5df8679825777
red wine supernova -- leilani

❃ ❃ ❃

-- what came from the abyss (( basile & izzie )) HD4QHNhl_o

Âge : twenty-three. (21-12-2000)
Pronoms irp : elle.
Statut Civil : coeur paniqué, des sentiments trop fort pour leys qui se prétend toujours hétéro.
Occupation : hacktiviste & street artist, trempe dans un milliard de trucs à la fois.
Habitation : camden, en coloc avec ren & daphne.
In game : ❃ longueur variable
❃ délai variable (j'essaie de ne pas trop dépasser un mois)
❃ narration fr, dialogues fr/eng selon envie

Triggers : cannibalisme, cruauté animale.
Content : religion, relation toxique, grooming, grossesse adolescente, avortement, accident de voiture, deuil, misandrie.

   https://concretejungle.forumactif.com/t525-izzie-plz-don-t-waste-my-youthhttps://concretejungle.forumactif.com/t538-izzie-one-second-i-m-https://concretejungle.forumactif.com/t560-izziepeasy
what came from the abyss
été 2024 · · · izzie & basile

Et bah écoute, je sais pas pour toi, mais pour moi ce sera la tête haute, un poing sur la table  et l'autre en l'air - fais-moi confiance, avant de finir six pieds sous terre j'aurai vécu tout ce qu'il y a à vivre et j'aurai fait tout ce que je peux faire, tenté tout ce qu'il y à tenter, et surtout j'aurai aimé.
TW : misandrie, angoisse, anxiété, syndrome de l'infirmière, syndrome de l'imposteur, mention de relation toxique, description graphique d'Izzie qui se ronge les cuticules.

« Are you fucking threatening me, now? » Un sursaut, un léger mouvement de recul – t’as l’impression qu’il vient de te gifler. T’ouvres la bouche, envie de laisser le venin couler, lui rétorquer qu’il comprend rien et qu’il comprendra jamais rien, envie de te justifier et de dire que c’était pas ce que tu voulais. Mais, en fait, qu’est-ce-que tu voulais ? Tu t’es prise pour la meuf, la cador, celle qui dicte les règles : t’as oublié qu’il y a aucune règle que celles que l’univers fixe pour vous. « Are you really lecturing me while you’re acting like every fucking abuser who crossed my path and blackmailing me? Make me feel as powerless and vulnerable as possible ? I’m— »
Abuser. Ta colère retombe comme un soufflé, tes yeux se voilent. Impossible de lui en vouloir pour le ton qu'il emploie, y a juste une énorme catapulte qui t’expédie six ans plus tôt. Abuser. A quel moment tu t’es perdue, Izzie ? Depuis quand tes combats ont-ils cessé d’être de la légitime défense ? au point d’en devenir le monstre même dont t’essayais de te protéger. Ta lèvre se met à trembler malgré toi. Abuser. Tu repenses à Jimmy – à qui tu pourrais penser d’autre. Tu repenses à ses mots qui tranchaient derrière leur velours, à ses actes de générosité qui n’étaient que des sceaux de plus qu’il apposait sur ta poitrine. Tu te rappelles de la solitude, de l’enfermement que t’étais incapable de ressentir, et encore plus loin de briser. Abuser. Et maintenant, qu’est-ce-que t’es en train de foutre ? Enfoncée si loin dans ta hargne que tu te laisses avoir par la moindre remarque plus haute qu’une autre.
Un instant, t’effleures la possibilité du gaslight, du guilt-trip ; les hommes savent très bien prendre tes émotions et les retourner contre toi. Tu sens déjà ta lèvre inférieur qui tremble, ton envie de t’excuser qui déferle en raz-de-marée dans ta poitrine. Fuck
« I don’t know know you, but you don’t know me either, and yet I never acted like I had so little consideration for the human being you are that I’m playing with your feelings and your ‘childhood trauma’. I don’t know you, but if you think abusing children and ruining their life and breaking their bodies and giving them nightmares until they die is something so light you can throw it at my face, I don’t want to know you. » Les remords te trouent la gorge – si c’est du guilt-trip, ça fonctionne. T’es qu’une pauvre conne, Izzie. Tout du haut de ta tour d’ivoire érigée sur ta bien-pensance, tu dispenses tes leçons au monde : mais pour qui tu t’es prise, ma grande ?
« I didn’t ask for your help. I never asked you to move me. » Is this really what this is about? T’as envie de demander, mais t’as l’impression que t’as perdu le droit de poser tes questions. De toute façon, La Bruyère embraye. « You know how many people move me without asking? How many people touch me without warning? How many people move my wheelchair and I’m fucking panicking because I’m not even see them coming? You know how much I feel vulnerable when someone do this? »
Non. Bien sûr que non. Tu sais pas. Comment est-ce-que tu pourrais savoir ? Comment est-ce-que tu pourrais prétendre, en ayant effleuré des yeux les traces de numérique de quelqu’un, savoir un tant soit peu qui ils sont. Tu te rappelles d’Andy, qui te disait qu’à force de plonger dans l’écran t’allait finir par t’y noyer – est-ce-que c’est maintenant ? Les poumons remplis d’H2O, les yeux qui captent en déformé, et t’aimerais en avoir le cœur net, mais il est mort, ce gros crétin.

Les larmes coulent derrière la colère de La Bruyère, et t’as l’impression qu’elles appellent les tiennes. Sa cage thoracique s’ouvre en grand, derrière le flot de sa rancune, et tu sens juste la tienne s’ouvrir et ton cœur battre à l’unisson. « They did this to me. They never let me seeing a doctor. » Dans ta poitrine, ça tambourine. T’avais entouré tes organes de barbelés, convaincue que c’était le bon moyen pour que personne vienne te les piquer. A force, ils ont commencé à se débattre, et maintenant tes propres défenses t’écorchent l’intérieur des limbes. Pour qui tu te prends, Izzie, à donner des leçons d’humanité ? Pour qui tu t’es prise, à oser présumer du chemin des autres ?

Abuser.
Abuser.
Abuser.

Le silence se décompose comme un fruit rance entre vous ; même la canopée de ton arbre ne parvient pas à vous protéger. Ta respiration se saccade, s’accélère, et deux larmes coulent pour marquer le rebord de tes joues. Basile ne te voit plus ; Basile est déjà loin.
T’as envie de lui prouver que t’es plus que ça, mais t’as rien d’autre que tes mots pour tenter de le rattraper. « I’m sorry. » tu dis, et s’il écoutait bien ta voix il y percevrait les sanglots embouteillés depuis deux ans que tu refuses de laisser péter. « I’m sorry I moved you. You were hurting, and I just wanted you safe so we could talk – I would have done the same with anyone, I didn’t think… I didn’t mean to make you feel vulnerable. » Le simple fait que tu n’y aies pas pensé. Le simple fait que tu n’aies pas réfléchi à sa canne, que tu l’aies pris par le bras comme si c’était Ren, ou Theo. Tu t’es faite aveugle à son handicap et désormais il revient te hurler au visage : un rappel de tout ce que tu veux être et auquel tu n’arrives jamais. Abuser.
Les grandes inspirations sont pour toi, désormais, tandis que tu veux pas te laisser submerger – ce serait pas très professionnel. Malgré toi, les doigts se crispent autour de tes hoodie strings, tu les enroules à l’infini sans être capable de rien d’autre.
« I’m also sorry about making assumptions about you, and about saying that I don’t care. » Ton pouce gauche se porte à tes lèvres, et tu commences à mordiller tout le pourtour de ton ongle. Arracher les petits morceaux peau comme pour expier de ne pas être la moitié de celle que tu voudrais. « I do care. »
Le problème, c’est même plutôt que tu t’en fais trop. Que tu t’inquiètes pour rien, que tu tournes les idées en boucle jusqu’à ce qu’elles deviennent des angoisses. T’es devenue si habituée au goût des responsabilités que t’en as fait ton sacerdoce. Alors, il a fallu mettre des barrières. Des garde-fous pour t’empêcher de sauter dans le ring à chaque combat. T’as barbouillé ton masque crayeux par l’encre de l’indifférence - and what good did that make?
La douleur dans la peau de ton ongle te ramène au moment présent.
« Honestly, Basile, given what I’ve read about you, I don’t get how you still stand up. How you even want to get up. » A sa place, tu serais allongée par terre à attendre que la mort te prenne – même elle ne faciliterait pas toutes les horreurs que tu as vécues. Quelque part, tu l’admires un peu, Basile Callune. Mais t’as l’impression que ça fera rien si tu le lui dis maintenant. Il pensera juste que t’es faux-cul ou, au mieux, une vraie girouette. Alors, tandis que t’attaques une nouvelle peau le long de ton ongle, tu continues. « So, yeah, I’m sorry. I suck sometimes. What would you like me to do, now? I can stay, I can leave, I can call someone for you if that’s watcha need, I just… »
Le soupir que tu lâches est rempli de sanglots muets. Ça te va très bien qu’on regarde pas ; tu aurais vraiment l’air d’une conne.
« I’m Izzie. » tu lâches simplement.
I’m real. Not on the internet. And I’m sorry for forgetting that people here can have feelings.
code by hellska, modifié par valhdia




get my kicks
handprints in the concrete, they run like young birds with the red cheeks, always barefoot on the sea glass.
Basile Callune
Basile Callune

Pseudo : Salaï (any)
Arrivée : 08/04/2024
Messages : 233
Faceclaim : Enzo Vogrincic
Crédits : lune ♥ (avatar), FuFu Frauenwahl (gif), Fairy Helpers (ban)
Selfie : -- what came from the abyss (( basile & izzie )) 412e06063db318e52af36a4d74792192388be84e
Citation : I will burn them to the ground and stand on their ashes.
Âge : (( TRENTE ET UNE )) années parties en fumée le long des dunes ravagées de son amertume.
Pronoms irp : (( IL )) se traîne au masculin singulier.
Statut Civil : sous la pluie battante d’un (( CÉLIBAT )) éternel.
Occupation : (( PROFESSEUR )) prodige aux mille cordes sensibles, Basile sait faire chanter tous les instruments.
Habitation : sous le toit décrépi de la maison de Sophie à (( WANDSWORTH )).
-- what came from the abyss (( basile & izzie )) 9d528f91f4bac296dab8841fefb8e3d6bb73bbb8
♫ touched by wrath

In game :
6/6

-- dial

-- nb de mots

-- ongoing

Triggers : à discuter en amont.
Content : maltraitance infantile, violence psychologique et physique, sectarisme, élitisme, anxiété, dépression, validisme, douleurs chroniques, errance médicale, préméditation de meurtre, mort, meurtre.

   https://concretejungle.forumactif.com/t965-incendie-basilehttps://concretejungle.forumactif.com/t984-allumette-basile#1314https://concretejungle.forumactif.com/t985-callune#13146

What came from the abyss


TW/CW douleurs chroniques, traumatisme, dépression, anxiété, peur de l’abandon.

  La rage et le désespoir et la haine et le vide qui grandit là où le cœur devrait être comblé ; c’est trop, même pour lui. Basile voit bien qu’elle se décompose, que ses prunelles tremblent un peu plus à chaque mot assené, à chacune de ses propres larmes qui s’évade malgré sa fierté. Pourtant, les lettres dégueulent en foule bousculée au bord de ses lèvres – impitoyables, comme le besoin pressant d’être expulsées maintenant. Le trop-plein l’entraîne par le fond, attire son front contre ses genoux qu’il enserre à s’en fissurer les os. Les ongles ont quitté le cuir chevelu maltraité pour s’enfoncer dans la toile de ce pantalon qui lui semble être sa dernière ancre dans la réalité ; la dernière bouée qui lui évite de se noyer. Ses oreilles bourdonnent et ses tempes palpitent dans un beau désordre ; cacophonie du sang affolé dans les veines gonflées d’adrénaline. La voix de Pixeldust ne lui parvient qu’étouffée – lointaine. Il comprend vaguement qu’elle s’excuse, mais tout est soudain distendu, irréel. Il voudrait juste être dans son lit, seul avec toute la lie de ses angoisses.
  Elle dit qu’elle ne voulait pas, qu’elle ne pensait pas à mal. Peut-être, alors pourquoi tout sonne faux ? Pourquoi avoir craché tous ces mots, pris pour acquis qu’il fallait le bousculer sans se soucier de ce qu’elle avait bien pu trouver ? L’injustice écartèle ses côtes et fait rugir son cœur. Il envoie davantage de sang dans les artères, dilate les veines à les en faire exploser. À moins que ce ne soit la panique qui l’envahit à la simple idée de s’être effondré là, sans prévenir, devant cette fille qui a soudain tout pouvoir sur son passé et son futur ; cette fille qui a creusé dans les articles, qui a mis le doigt sur la détente pour l’empêcher de la presser. Le sentiment de déjà-vu lui donne envie de gerber. You can do nothing against us. Why are you still thinking of justice, in this world of power and treasons? Oh, poor, pathetic Basile. Still this cute little boy full of hope and ideals behind the grumpy sad man. Still a child. Il peut encore entendre leurs rires sardoniques, la moquerie dans leurs yeux souriants ; le mépris pour sa colère et ses plaies sans cesse rouvertes. Il a toujours pensé qu’oublier le petit garçon pétri de bonnes intentions était ce qui l’éloignerait le plus de leurs coups bas ; peut-être qu’il avait tort. Ou peut-être qu’il ne peut tout simplement pas se débarrasser de ce gamin abandonné qu’il a toujours été – sans cesse en quête d’affection, de pardon, d’absolution même. En quête d’une personne qui ne le laissera pas, elle aussi.
  Ç’aurait pu être Sophie, s’il n’était pas en train de ruiner tous leurs beaux plans. Elle ne voudra plus de lui s’il entrave leur vengeance. L’idée de n’avoir plus rien ni personne – encore – n’a pas l’effet anticipé. Plutôt que de s’effondrer un peu plus, de s’émietter davantage, Basile cesse peu à peu de sangloter et de trembler. Le son revient lentement, et avec lui la voix plus claire de la jeune femme à ses côtés. Sa litanie d’excuses n’en finit plus ; maladroite, hésitante, vacillant comme la flamme jadis flamboyante dans la poitrine du musicien. Il se sent vidé, tout d’un coup. Épuisé. Trop fatigué pour faire semblant plus longtemps. Elle s’appelle Izzie et elle ne sait pas comment il tient encore debout. Basile ne relève pas la tête, pas encore. Le souffle anarchique, les hoquets qui le saisissent malgré l’arrêt progressif des sanglots ; le visage boursouflé et les yeux rougis – il n’a pas envie d’exposer ça. “I don’t know either” répond-il d’une voix rauque, cassée. Il ignore sa dernière question. “I just don’t have the choice. I want to live.And not a shitty life full of abandoned souls and broken dreams.I want my life back.” Celle qu’ils lui ont volée. Le grain de sa voix s’éraille un peu plus, étouffe un énième sanglot. “I want that sect destroyed. I want the children safe. I want Sophie to live in a decent house and to have no more nightmares.” Il ne sait pas vraiment si Sophie a des cauchemars comme les siens ; mais il le sait, quand même, au fond, il en est certain. Sophie, il l’a dans la peau. Tatouée dans la douleur et la peur ; mais peut-être qu’il a appris à l’aimer, au fond, ce tatouage indésiré. Basile se berce encore de l’illusion du peut-être par pudeur, pour ne pas entendre la façon dont il prononce son prénom.
  Le professeur ne sait toujours pas pourquoi il parle de tout ça. Pourquoi les aveux s’emmêlent au bord de sa bouche, puis se déroulent sans qu’il puisse rien y faire. Pourtant, ça n’a pas le goût d’impuissance qu’il déteste tant. Ça a plutôt un goût de liberté. Il ne prend même pas conscience de l’étrange douceur dans sa voix qui revient naturellement avec ces vœux pieux, auparavant jamais formulés, mais toujours gravés dans sa mémoire. Izzie, sans le savoir, a tant abîmé la surface qu’en grattant encore un peu, on entrevoit par moments les restes d’un enfant.

lux (icon)


-- la bruyère couleur
i n c e n d i e
Izzie Flowers
Izzie Flowers

Pseudo : valhdia
Arrivée : 09/01/2024
Messages : 338
Faceclaim : odessa a'zion.
Crédits : (avatar) chaussette, (quote) bishop briggs, (icon) lune, (signa) awona + (quote signa) au/ra, (gif) shivygifs, (crackship) self.
Selfie : -- what came from the abyss (( basile & izzie )) 1rfLFnPl_o
Citation : cursing the world, I burn the songs I wrote a billion times in my head
I'm feeling low, got nowhere to go but back up again

-- what came from the abyss (( basile & izzie )) Odessa-a%27zion-hellraiser

❃ ❃ ❃

-- what came from the abyss (( basile & izzie )) 73a1a56cf3b21333aad44c6529c5df8679825777
red wine supernova -- leilani

❃ ❃ ❃

-- what came from the abyss (( basile & izzie )) HD4QHNhl_o

Âge : twenty-three. (21-12-2000)
Pronoms irp : elle.
Statut Civil : coeur paniqué, des sentiments trop fort pour leys qui se prétend toujours hétéro.
Occupation : hacktiviste & street artist, trempe dans un milliard de trucs à la fois.
Habitation : camden, en coloc avec ren & daphne.
In game : ❃ longueur variable
❃ délai variable (j'essaie de ne pas trop dépasser un mois)
❃ narration fr, dialogues fr/eng selon envie

Triggers : cannibalisme, cruauté animale.
Content : religion, relation toxique, grooming, grossesse adolescente, avortement, accident de voiture, deuil, misandrie.

   https://concretejungle.forumactif.com/t525-izzie-plz-don-t-waste-my-youthhttps://concretejungle.forumactif.com/t538-izzie-one-second-i-m-https://concretejungle.forumactif.com/t560-izziepeasy
what came from the abyss
été 2024 · · · izzie & basile

Et bah écoute, je sais pas pour toi, mais pour moi ce sera la tête haute, un poing sur la table  et l'autre en l'air - fais-moi confiance, avant de finir six pieds sous terre j'aurai vécu tout ce qu'il y a à vivre et j'aurai fait tout ce que je peux faire, tenté tout ce qu'il y à tenter, et surtout j'aurai aimé.
TW : misandrie, angoisse, anxiété, syndrome de l'infirmière, syndrome de l'imposteur, mention de relation toxique, description graphique d'Izzie qui se ronge les cuticules.

« I don’t know either. » Qu’est-ce-que vous devez avoir l’air cons, recroquevillés sur vos principes et vos traumatismes passés. Au loin, les basses du concert s’entendent encore, font trembler la terre et tes côtes avec la force lourde et fragile des morceaux que l’on atteint plus. C’est de leur faute, tout ça ; elles ont craquelé, morcelé, deux coquilles qui désormais se brisent. La révélation est crue dans la lumière du milieu de journée : deux oisillons aux plaies parallèles, qui gèrent chacun comme ils le peuvent. Un rai de lumière passe à travers ton rideau de cheveux bouclés pour frapper tes prunelles tremblantes – une nouvelle aube sur La Bruyère. « I just don’t have the choice. I want to live. »
Au fond de la boîte de Pandore de sa cage thoracique, il semble qu’il n’y ait que ça qu’il reste : la rage de vivre, chevillée au corps et au cœur.
« I want my life back. » Parce qu’il y a des vies qui ne lui appartiennent pas, qui ne vous appartiennent pas, et qu’on lui a pris ce qu’il était, à Basile. Tu peux pas dire que tu comprends : tu sais pas vraiment qui t’aurais été si les coups du sort t’avaient pas touchée en plein vol. Si Jimmy n’avait pas croisé ta route au conservatoire, si la capote n’avait pas craqué, si Andy avait un peu moins bu. Qui vous seriez, sans vos traumatismes ? Difficile d’en être certaine – sans doute que lui ne l’est guère non plus. « I want that sect destroyed. I want the children safe. I want Sophie to live in a decent house and to have no more nightmares. »

La détermination est presque palpable entre eux, tandis que la foule, au lointain, acclame une fin de chanson. « Yeah. » t’approuves, en t’essuyant le nez du revers de ta manche usée. Les yeux bouffis, le nez rougi, tu sens ta poitrine se gonfler à l’idée de rendre justice, enfin, pour ceux qui ne peuvent plus se défendre. « I don’t know who Sophie is, but would you like me to call her? »
Ça te semble tout bonnement absurde qu’après ta démonstration de connerie, après les mots trop maladroits qui sont sortis d’entre tes lèvres, il veuille encore faire appel à toi. Sans doute bien que les hackers ne courent pas les rues, mais ça n’est pas une raison pour faire appel à la seule meuf qui a réussi à le faire pleurer. « I mean… I can’t give you your life back, and I’d understand if you don’t trust me with your stories and your questions, but I-I… I’ll help you if you’ll have me. »
code by hellska, modifié par valhdia




get my kicks
handprints in the concrete, they run like young birds with the red cheeks, always barefoot on the sea glass.
Basile Callune
Basile Callune

Pseudo : Salaï (any)
Arrivée : 08/04/2024
Messages : 233
Faceclaim : Enzo Vogrincic
Crédits : lune ♥ (avatar), FuFu Frauenwahl (gif), Fairy Helpers (ban)
Selfie : -- what came from the abyss (( basile & izzie )) 412e06063db318e52af36a4d74792192388be84e
Citation : I will burn them to the ground and stand on their ashes.
Âge : (( TRENTE ET UNE )) années parties en fumée le long des dunes ravagées de son amertume.
Pronoms irp : (( IL )) se traîne au masculin singulier.
Statut Civil : sous la pluie battante d’un (( CÉLIBAT )) éternel.
Occupation : (( PROFESSEUR )) prodige aux mille cordes sensibles, Basile sait faire chanter tous les instruments.
Habitation : sous le toit décrépi de la maison de Sophie à (( WANDSWORTH )).
-- what came from the abyss (( basile & izzie )) 9d528f91f4bac296dab8841fefb8e3d6bb73bbb8
♫ touched by wrath

In game :
6/6

-- dial

-- nb de mots

-- ongoing

Triggers : à discuter en amont.
Content : maltraitance infantile, violence psychologique et physique, sectarisme, élitisme, anxiété, dépression, validisme, douleurs chroniques, errance médicale, préméditation de meurtre, mort, meurtre.

   https://concretejungle.forumactif.com/t965-incendie-basilehttps://concretejungle.forumactif.com/t984-allumette-basile#1314https://concretejungle.forumactif.com/t985-callune#13146

What came from the abyss


TW/CW anxiété, douleurs chroniques.

  Le calme après la tempête ou l’œil du cyclone, Basile ne sait pas encore. Pourtant, il se sent vide ; ou vidé. Ça aussi, il ne saurait pas déterminer. Peut-être avait-il besoin de pleurer toutes ces larmes, cracher tous ces mots, sangloter toutes ces peines jamais prononcées. Peut-être. Mais pas ici, au milieu de Camden, à peine dissimulé par un arbre et une inconnue au visage chiffonné de remords. De toute façon, y a-t-il déjà eu quoi que ce soit d’idéal dans sa vie ? Hormis ces instants de grâce volés au public à la fin de ses prestations – et encore, que valent-elles lorsque ses yeux balaient l’absence de visages connus parmi la foule ? Il se sent seul, tout à coup. C’est peut-être ce qui le pousse à redresser enfin la tête de la cachette bancale de ses genoux. D’un geste brutal – de ceux qui ne supportent pas la vulnérabilité et le regard des autres, de ceux qui ont trop d’ego pour accepter de ne pas flamboyer –, il essuie son visage bouffi dans un reniflement. Il se donne des airs d’indifférence qui ne lui vont pas.
  Pixeldust, ou plutôt Izzie, est dans le même état. Maigre réconfort, mais ronronnement égotique qui adoucit ses traits crispés ; le seigneur intouchable se sent moins ridicule, s’il n’est plus seul à être défait. “No.” Le refus est tranchant, avec un rien de désespéré et d’urgent dans la voix. Non, il ne veut pas qu’elle appelle Sophie. Surtout pas. De quoi aurait-il l’air ? Non, non, non. Finalement, la hackeuse semble bien vouloir l’aider ; provoquant un pli suspicieux sur le front du musicien peu amène. La méfiance ne le quitte jamais vraiment. “If you can blackmail me, I shouldn’t refuse.” Le ton est encore sec, rappel de l’impuissance rageante qui l’a fait sortir de ses gonds quelques instants plus tôt. Callune ne déteste rien tant que l’impuissance. Il pourrait en hurler de colère. Malgré tout, un rictus plie la commissure de ses lèvres ; discret sourire moqueur qui allège l’accusation et la tourne en dérision. Aussi blessé a-t-il été par ses mots, il n’en a pas moins discerné une intense détresse dans sa voix lorsqu’elle s’est confondue en excuses.
  Une main maniérée vient repousser des cheveux soigneusement coiffés, lavés, entretenus. Un soupir – pour se préparer à encaisser ce qui va suivre –, puis il déplie progressivement les jambes qu’il avait ramenées contre lui dans un grognement. Les os grincent et protestent ; l’immobilité est sa pire ennemie, les contractures anxieuses aussi. Machinalement, il masse ses rotules et ses cuisses douloureuses, fermant un instant les yeux pour chasser l’ouragan qui l’a emporté et réinvestir le vide qu’il a créé entre ses côtes. Lorsqu’il les rouvre, Basile retrouve de sa superbe – visage élégant, expression hautaine qu’on croirait naturelle. Ses yeux sombres se posent sur Izzie sans hostilité. “Well, Izzie, I think we started on the wrong foot. Is that something you say, in English?” interroge-t-il. Son français natal s’emmêle parfois avec l’anglais sage qu’il a appris. Il tend la main, impérial. “I’m Basile Callune, and I want you to help me tearing down my abusers.”

lux (icon)



-- la bruyère couleur
i n c e n d i e
Contenu sponsorisé