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our cardinal waves (ft. santana)



Kalian Kidd
Kalian Kidd

Messages :  72
Pseudo :  nevra; iel, elle
Faceclaim :  jake gyllenhaal
Crédits :  lune <3 (av)
Selfie :  our cardinal waves (ft. santana) D67a46cd1811c963e022006b98f9df81bc2c1ea6
Citation :  — if it's darkness we're having, let it be extravagant.
Âge :  quarante-trois; au mitan d'une déraison assumée, éventrée aux charognards de la cité. lutin farceur dans les pupilles éclatées d'un sale voleur à la réputation rapiécée.
Pronom :  masculins; il, lui.
Statut Civil :  veuf prétendu non-éploré; étanche ses plaies au fond des liqueurs décolorées et s'éclate au gré de ses inconscientes décisions. aux lointains refrains d'un récent battement incertain.
Occupation :  captain' d'un vieil équipage déglingué, 'consignataire de navire' tout ce qu'il y a de peu scrupuleux, rumplestiltskin aux douteux deals cabotés ; laisse trainer son sale museau partout où il ne l'faut, sourire du chat de cheshire toujours prêt à dégouliner. à la vendetta des sombres jours.
In game :  dispo 2/5 —
june, joyce, walter & dria, uc.

Triggers :  à discuter en pv, si la question se pose.
Warnings :  cyclothymie, anger issues, mentions d'armes à feu, de sang, de braquages de banques, d'emprisonnement, de mort, de surconsommation d'alcool et de tabac.

   
our carnidal waves


   
— my lip-ends, look how they twist up
and hark, a laugh-sound ascends.
(icons; happiness & sadness by lilith noahl)

TW/CW : consommation excessive d'alcool, état d'ébriété, vol, deuil

C'est une nuit comme les autres depuis que Kidd a quitté le berceau de l'hiver de Belmarsh. Ou peut-être pas, il saurait pas vous dire, le Cap. 'Faut dire qu'il n'en a plus grand chose à foutre. Le temps suit son court avec filouterie, toujours lorsqu'il a le sale con en compagnon. Les jours passent et se ressemblent, la même rengaine, les mêmes conneries. Les œillades bleutées coulent, et s'échangent. Le peuple britannique en éternelle cible, avec tout l'intérêt qu'il leur porte ; absolument aucun, naturellement.... mais beaucoup de fourberie dans les quelques éclats solaire de ses frauduleuses affaires. Pourtant, rien ne passe, ni ne se passe. Friponnerie et flots désenchantés sur les quais de la Tamise. De ses belles aubades qu'il n'offre plus que sur le rivage.

Égaré depuis que le temps s'est arrêté sur son visage craquelé, sur ses sourires arrachés, ses regards enveloppés de velours, et de tout son amour... comme envolés avec les ailes qu'on lui a arrachées sous son regard assassiné.

Oh Kalian l'oublie chaque putain de matin que le seigneur fait.
Belle.
Mais pas les nuits, jamais les nuits.


Le baroudeur chope un fond de bourbon dans la cale, en se levant difficilement. Il est dégueulasse ce truc, alors il en reprend une goulée, histoire d'être sûr. Sa vieille veste déchirée ça et là, de l'autre main qu'il balance maladroitement sur son épaule. Et la rue n'a jamais été aussi bruyante et si floue que lorsqu'il ne la voit plus tellement exister, alors que ses pupilles dilatées se fondent en quelques fentes perçantes. Son sourire tordu par des fissures intraçables, toujours là, toujours inébranlable. La figure en apesanteur. La clope au coin du bec. Les mèches brunes volant au cœur d'une tempête insoupçonnable. La fumée soufflée sur chaque passant un peu trop pressé. Et c'est dans un énième bar malfamé qu'il funambule sans même y compter. Débarque comme un shérif dans son saloon, la grande gueule ouverte et la nonchalance de ceux qui se croient partout chez eux. « Salut les cons, j'ai soif... Vous êtes les seuls encore ouverts. » Ce qu'il ne précise pas, c'est que les autres l'ont déjà jeté. Bon, bref hein, les détails l'ont toujours emmerdé. Ceci explique cela, sans doute. Quelques cris s'élèvent soudain dans le fond de la salle, attirent son attention volatile. Une jeune femme qui semble beugler sur un type pour une raison qu'il ignore et qui rejoint enfin le bar, à côté de lui. « Pitié les faits pas fermer tout d'suite, brat, j'ai nulle part où trainer moi, après... » que chouine le Kidd dans un grognement insatisfait, en posant difficilement sa bouteille de liqueur, maintenant vide ; sur le comptoir à moitié déglingué d'où le serveur le juge d'un regard déjà fatigué. À l'ouest, le matelot, et pourtant pas encore suffisamment pour ignorer la lueur des quelques pièces orangées que l'inconnue fait valser discrètement entre ses doigts, avant de les fourrer dans ses poches. « Le début d'la richesse, ça, j'reconnais. » Un petit rire amusé qui s'échappe au minois embrumé terriblement lumineux. Peut-être qu'il y a encore de quoi faire durer la nuit. Pourvu qu'elle ne cesse jamais.