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dropped your hand while dancing ❃ izzie & syd



Izzie Flowers
Izzie Flowers

Messages :  206
Pseudo :  valhdia/valh, elle.
Faceclaim :  au/ra.
Crédits :  (avatar) mare ♡, (icon) self.
Selfie :  dropped your hand while dancing ❃ izzie & syd Ccj2
Citation :  butterflies are kinda nice I guess but my tummy hurts so screw feelings, I don't want them anymore
Âge :  twenty-three. (21-12-2000)
Pronom :  elle.
Statut Civil :  célibataire, effrayée qu'on ne l'abandonne.
Occupation :  hacktiviste & street artist, trempe dans un milliard de trucs à la fois.
Habitation :  camden, the chaos manor.
 
dropped your hand while dancing ❃ izzie & syd 59de79ccc14679d6147bc49b042dda3bd5cd452e

In game :  longueur variable ❃ délai variable (j'essaie de ne pas trop dépasser un mois) ❃ narration fr, dialogues fr/eng selon envie

Triggers :  cannibalisme, cruauté animale.

   https://concretejungle.forumactif.com/t525-izzie-won-t-wave-my-white-flaghttps://concretejungle.forumactif.com/t538-izzie-running-on-purehttps://concretejungle.forumactif.com/t560-izziepeasy

dropped your hand while dancing

izzie & syd


avril 2020

« Syd ? » tu murmures tout contre son front.
Ça fait un moment qu’il s’est endormi mais, captivée par le premier épisode de The Haunting of Bly Manor, tu l’as à peine remarqué. C’est seulement maintenant que tu contastes ses cils emmêlés, que tu passes une main affectueuse dans ses cheveux désordonnés tandis que sa pommette repose dans le creux de ton épaule. Blotti contre toi sous la couette, il semble dormir du sommeil du juste, et ça ne te poserait aucun problème s’il n’était pas dix-neuf heures. Te laisser sombrer maintenant, c’est la garantie de te réveiller à trois heures du mat, incapable de te rendormir, et de détruire ton rythme de sommeil pour tout le reste de la semaine.
Avec toute la délicatesse du monde, tu tentes de dégager ton bras devenu engourdi sous la pression de sa grosse tête. Une bouffée d’affection t’envahit alors qu’il commence tout doucement à émerger, battre des cils, grogner, râler, en bon petit chat mécontent d’avoir été réveillé de la sorte.
« Je suis désolée, Syd, mais faut qu’tu bouges. »
Tout en parlant, tu caresses du bout des doigts les contours de son visage. A force, tu les connais par cœur, tu pourrais sans doute les taguer les yeux fermés si tu t’y essayais vraiment. Tu déposes encore quelques baisers sur son front avant de t’agiter plus franchement pour déloger le pauvre bougre.
« Allez, s’te plaît … »

Lorsqu’il dégage enfin ton bras, tu refermes l’ordinateur pour le déposer à côté du lit, sur l’espèce de petit guéridon qui lui sert de table de chevet sous la montagne de vêtements qui s’accumulent sur son passage. La chambre de Syd est à peine plus petite que la tienne, mais elle paraît encombrée par les milliers d’items en tous genres qui s’entassent aux quatre coins du parquet abimé. Tu dénoues tes muscles en quelques mouvements d’épaule avant de t’étirer, les mains levées vers le plafond jusqu’à découvrir la moitié de ton ventre sous le t-shirt que tu lui as piqué. Le son qui s’échappe de tes lèvres, une sorte de miaulement soulagé, achève de le réveiller tout à fait. Un sourire ironique étalé sur la tronche, tu plantes ton regard dans le sien ; il a l’air d’avoir encore un pied dans le pays des songes et, si jamais ça ne suffisait pas, une marque drap bien trop profonde barre sa joue encore endormie.
Tu pouffes.
« J’crois que t’en avais besoin, d’cette sieste. » tu fais en défaisant ta tresse qui ne retient plus trop grand-chose. « Tu veux manger quoi, ce soir ? »
Pensivement, tu passes tes doigts dans tes cheveux encore humides pour tenter de les démêler. Une boule de nœuds te tire une grimace, vite effacée par un nouveau sourire.
C’est absurde, ce qui vous arrive. Absurde que, du jour au lendemain, votre amitié de chamailleries soient devenue quelque chose d’autre. D’un côté, ça vous pendait au nez : à votre grand âge, ça semble logique de balayer devant sa porte et se rendre compte que, finalement, la complicité entre vous s’était teintée d’une attirance qu’il aurait été con de nier. Alors vous avez sauté à pieds joints dans les flaques et dans votre ‘couple’, fermé les yeux sur tous les signes qui vous disaient de faire demi-tour, et maintenant vous êtes là. Confortablement lovée dans un entre-deux incompréhensible qu’il n’y a aucune urgence à rendre limpide, tu te contentes de pas te poser de questions, d’accueillir les moments de tendresse comme ceux où t’as besoin de solitude, le tout avec vissé aux lèvres le sourire que tu lui tends sans cesse.
Dans un froncement de sourcils, tu suspends ton démêlage de cheveux pour te tourner vers l’hôte des lieux.
« Eh mais. » Ton nez se plisse un peu plus encore. « C’est pas, genre, nos trois mois aujourd’hui ? »

code by valhdia




get my kicks
handprints in the concrete, they run like young birds with the red cheeks, always barefoot on the sea glass.