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— that summer night | harry

2 participants


Rumi Nakazawa
Rumi Nakazawa

Messages :  142
Pseudo :  halamshiral, she/her.
Faceclaim :  yuka mannami.
Crédits :  (av) kidd ⋅ (img profil) val ⋅ (sign) self
Selfie :  — that summer night | harry 84c9402dfca01b8fc52be8e1ad556e2a
Citation :  my kind of rebirth tasted like blood.
Âge :  trente trois ans.
Pronom :  elle.
Statut Civil :  célibataire, panromantique, demisexuelle.
Occupation :  acrobate (aerial silks) et trapéziste au pandemonium.
Habitation :  une roulotte derrière le chapiteau, à lewisham.
In game :  dispo (2/3) ⋅ lente ⋅ troisième personne du singulier ⋅ longueur variable ⋅ français/anglais (petite préférence pour les dialogues en anglais) ⋅ ordre de réponse aléatoire.

Triggers :  as ⋅ scènes violentes ou nsfw trop graphiques ⋅ enterrement.
Warnings :  trafic d'êtres humains ⋅ expériences scientifiques ⋅ essais cliniques illégaux ⋅ hôpitaux ⋅ mort ⋅ deuil ⋅ secte ⋅ endoctrinement.

   https://concretejungle.forumactif.com/t934-the-way-of-the-ghost-rumi

— that summer night
HAVANA, OOH NA-NA


brèves allusions à son enfance négligée

C'est la première fois qu'elle met les pieds à Cuba. Techniquement, elle n'est là que pour quelques jours, dont la majorité se sont déjà écoulés. Ce n'est pas non plus de tout repos, étant donné qu'elle voyage principalement pour affaires. Décrocher de nouveaux sponsors, recruter de jeunes talents prometteurs, trouver de nouvelles muses. On ne cesse de lui répéter qu'elle n'est pas obligée de tout gérer elle-même, mais elle a horreur de déléguer. Elle ne saurait pas quoi faire, si elle ne devait pas se découper en quatre pour réussir à tout boucler dans les temps. Quelque chose lui souffle qu'elle finirait par s'ennuyer. Or elle préfère vivre la vie comme ça Lily, à cent à l'heure et dans une explosion de sons et lumière, pour oublier les jours où son monde était triste et morne. Elle fuit l'ennui qui lui rappelle les journées interminables dans l'antre des Sharpe, préférant s'assurer que son esprit est toujours trop occupé pour repenser à l'enfer qu'elle a vécu là-bas. Un mécanisme de défense qui a fait ses preuves au fil des années.

Plongée au cœur de la Habana Vieja, Ophelia déambule dans des ruelles sinueuses où les touristes ne prennent que rarement le temps de s'aventurer. C'est souvent là pourtant, dans ces endroits moins extravagants où plus personne ne s'arrête pour admirer quoi que ce soit, que la plupart des quartiers se révèlent. Il faut oser partir à la rencontre de l'Histoire pour qu'elle s'éveille, et la voyageuse a la ferme intention de s'imprégner de celle de ces lieux emblématiques. Selon elle, il y a toujours des choses à voir, pour ceux qui savent où regarder. Les façades colorées laissent peu à peu place à des bâtiments dont la beauté s'effrite, tandis qu'elle se faufile d'une allée à une autre. Elle capte ci et là quelques éclats de rire, le refrain d'une chanson fredonnée par un passant, des bribes de conversations dont elle ne cherche pas vraiment à deviner le sens. Quelques jinteros l'interpellent pour lui vendre des cigares dont elle ne saurait pas quoi faire, quand ce n'est pas elle qui demande son chemin. Sous le soleil étouffant de juin, elle zigzague à travers la ville alors que les heures s'égrènent.

Elle n'a pas réalisé que la nuit était sur le point de tomber, enveloppant la ville dans une atmosphère à la fois frénétique et étrangement plus calfeutrée. Derrière les devantures désuètes de ces rues n'ayant pas encore été rénovées, les habitants semblent refuser de tomber dans l'oubli. Des voix s'élèvent, les terrasses se remplissent, ça vibre, ça danse. Et alors qu'elle pensait s'être perdue assez loin pour fuir l'agitation du centre hyper touristique, voilà qu'elle fait face à un tout autre genre d'effervescence. Elle se laisse entraîner dans l'ambiance, se faufilant à travers une foule de plus en plus dense. Les yeux rivés vers le ciel, parce qu'on lui a conseillé d'observer le haut des bâtiments ; ce serait là où Cuba dissimulerait ses détails architecturaux les plus insolites. Elle ne regarde plus où elle va, et finit par percuter quelqu'un de plein fouet. Elle se confond aussitôt en excuses, déjà en train de bafouiller en espagnol. "Oops, lo sien—" Son regard trouve celui de son interlocuteur, et elle s'arrête net, coupée dans son élan. "...Harry?!" Elle doit avoir l'air d'une parfaite idiote, à le fixer la bouche entrouverte, mais il faut dire qu'elle ne s'attendait pas à le croiser à l'autre bout du monde. Même si tout bien considéré, c'est sans doute précisément là où elle a le plus de chance de l'apercevoir. "Oh my god, Harry! It's so good to see you." Elle semble enfin retrouver ses esprits, un sourire franc et sincère lui déchirant les lèvres. "It's been a while. How have you been?" Sa voix est bourrée de tendresse, mais une pointe de nostalgie la fait un peu trembler. Face à son ami d'enfance, les souvenirs affluent — et avec eux, l'absence de Hunter se fait ressentir un peu plus fort que d'habitude. Comme pour chasser la douleur avant qu'elle n'ait le temps de s'installer, Ophelia force un sourire facétieux à se hisser sur ses lèvres. "Still up to no good, I hope."


Harry Cholmondeley
Harry Cholmondeley

Messages :  379
Pseudo :  decrescendo, elle.
Faceclaim :  jacob elordi.
Crédits :  ultraviolences <333
Selfie :  — that summer night | harry 5f44658b2e509bc81c74a967b272d34d63868eaa
Citation :  feel the fire rain down, see the shadows rising all around
Âge :  tout juste 29 ans
Pronom :  il
Statut Civil :  célibataire
Occupation :  il se dit archéologue, est en fait un pilleur de tombes et de ruines de civilisations anciennes, rien d'autre qu'un voleur finalement
Habitation :  Il vit désormais dans le manoir qui l'a vu grandir, dans le nord de Hampstead. Avant ça il avait un appart à Westminster
In game :  J'écris à la 3e pers., mes rp font entre 500 et 800 mots, parfois moins, parfois plus. J'écris par défaut en français, mais je peux écrire les dialogues en anglais (ou tout le rp si vous voulez).
Je rp plutôt le weekend.
Je ne réponds pas dans l'ordre, je réponds en fonction de l'inspiration / mood.
Je n'adapte pas la longueur de mes rps à celle du joueur d'en face, et je n'attends pas qu'on le fasse pour moi non plus.

Triggers :  descriptions graphiques et gore (violences, s*xe), agressions sexuelles, prostitution forcée, personnages sous l'influence de drogues dures, psychophobie, cannibalisme, age gap 15+, inceste
Warnings :  mention d’armes à feu, profanation de tombes, vol d’artefacts anciens appartenant à d’autres civilisations et appropriation/revente de ces artefacts, mention d’homophobie, rejet familial, mentions de deuil

   
TW : mention d'alcool et de pendaison
@Ophelia Wayne

Harry était arrivé à La Havane seulement quelques heures auparavant, après avoir passé plusieurs jours entre les grottes du littoral nord et les terres, sur les traces d’un corsaire qui aurait soi-disant planqué un trésor sur l’île, trésor qui appartenait techniquement à la couronne britannique, pour qui il travaillait. Le traître avait été pendu par le gouverneur de l’époque, et déclaré pirate. Depuis, des générations d'archéologues et chasseurs de trésors avaient tenté de mettre la main sur le butin, dont aucune source fiable n’indiquait qu’il existait réellement. Si ça se trouve, ils couraient tous après une chimère, comme pour de nombreux autres trésors.

Mais voilà, quand on est chasseur de trésor, on croit à ce genre de quête, aussi vaine paraissent-elles. Alors Harry avait passé des jours avec son sac à dos, à interroger des gens, à poser les pieds là où personne ne les avait posé depuis des siècles, à chercher des preuves, à trouver certaines choses qui, peut être, indiquaient qu’il n’était pas totalement idiot de poursuivre cette quête. Puis finalement, ses pas l’avaient mené à cette ville vibrante de vie, engoncée dans un repos forcé depuis le début des années 60. La ville vivait d’autres choses que ce qui était devenu nécessaire aux pays qui s’étaient développés sous le capitalisme, et Harry ne pouvait s’empêcher d’en apprécier l’ambiance.

Après une courte sieste dans sa chambre d’hôtêl, et surtout une bonne douche, le brun avait décidé de sortir pour profiter de cette étape improvisée. La moiteur ambiante l’avait obligé à n’enfiler qu’une fine chemise en lin, la plus ample de sa petite valise, et un pantalon beige de la même manière. Il dénote clairement parmi les locaux qui abordent pour la plupart des looks bien plus colorés et vivants, pourtant il ne se sentait pas à part, d’autant plus après avoir goûté au rhum qu’on lui propose. Il s’éloigne d’un groupe d’hommes avec qui il avait rapidement fait la conversation, avant de se faire bousculer une enième fois, ce qui ne l’interpelle pas avant que… “... Lily?” L’expression de parfaite stupeur sur le visage de la jeune femme ne fait qu’agrandir le sourire qui s’étire déjà sur ses lèvres. “It’s been ages, you mean!” s’exclame-t-il, avant de lui prendre la main pour l’emmener un peu plus loin. “Definitely up to no good, but shhh.” fait-il avec un léger rire, le rhum ayant définitivement rendu l’anglais un peu plus joyeux que d’habitude. “But what about you? What are you doing here, in the middle of La Havane ?” demande-t-il avec un léger rire. Il a plus l’habitude de croiser la jeune femme dans les rues de Londres, à un café ou à l’appartement de Hunter, quand il s’y rend.