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home sweet hell ✧.* beryn



Daphne Wickham
Daphne Wickham

Messages :  1491
Pseudo :  ✧.* mare, elle.
Faceclaim :  ✧.* sabrina carpenter.
Crédits :  ✧.* (av) kidd (crackship) serizawa (sign) die-rosastrasse.
Selfie :  home sweet hell ✧.* beryn 4846d3ba18e15bee1321488e66db19c3d65d864b
Citation :  and i wouldn't marry me either, a pathological people pleaser
who only wanted you to see her ;

Âge :  ✧.* vingt-deux ans. gemini baby du 21 juin.
Pronom :  ✧.* she/her, accords féminins.
Statut Civil :  ✧.* égarée dans une relation dénuée d'amour, elle s'en éloigne petit à petit, sans oser couper le cordon. officiellement en couple, elle flirt pourtant avec Ren.
Occupation :  ✧.* étudiante pleine de doute, pas sûre de vouloir poursuivre son doctorat, envisage de tout lâcher pour se lancer pleinement dans l'écriture. Serveuse dans un speakeasy.
Habitation :  ✧.* une chambre au sommet du chaos manor à Camden. la solution d'urgence devient pérenne.
 
✧.* i've never been a natural, all i do is try try try...

home sweet hell ✧.* beryn J8oKN8v6_o

and i just wanted you to know, this is me trying ✧.*

In game :  [full capacité] 600/800 mots, rythme chill. prose traditionnelle, parfois bien angsty. rédaction à la seconde personne - sauf si ça gêne, je passe alors à la troisième. dialogue en/fr selon les besoins. je réponds en général 'dans l'ordre' mais ça m'arrive de juste suivre l'inspiration.
Triggers :  on en parle en amont, mais tant que les sujets sont traités avec les nuances et les mises en garde nécessaires, i'm good.
Warnings :  (joués) adoption intra-familiale, anxiété, syndrome de l'imposteur, peur de l'abandon, attachement compulsif, troubles du comportement alimentaire, dysmorphie corporelle, pression sociale et classisme, relation amoureuse toxique, infidélités, harcèlement, sexe, consommation excessive d'alcool (dans le background) addiction, dépression et psychose post-partum, suicide parental, emprisonnement d'un parent, deuil d'une figure parentale.

   https://concretejungle.forumactif.com/t90-and-when-i-break-it-s-in-a-million-pieces-daphhttps://concretejungle.forumactif.com/t158-you-re-on-your-own-kihttps://concretejungle.forumactif.com/t170-princessdaph
Home sweet hell


A house as old as this one becomes, in time, a living thing. It starts holding onto things. keeping them alive when they shouldn't be. Some of them are good; some of them bad. Some should never be spoken about again.

CW : relation familiale dysfonctionnelle.

Cela foit faire deux mois que tu n'as pas foutu les pieds ici, pas par manque de temps mais parce que tu sais que tu n'y es pas à ta place. L'immense baraque qui se dresse devant toi te semble toute aussi intimidante que lorsque tu l'as vu pour la première fois, après la mort de ta grand-mère, quand on t'a déposé là en te disant que les résidants de la bâtisse, deux inconnus, allaient s'occuper de toi à présent. T'as eu beau protester, supplier pour qu'on trouve une autre solution, on ne t'a pas laissé le choix. A vrai dire, l'assistante sociale qui s'est occupée de ton dossier t'a même jugé de faire la fine bouche devant une maison pareille, essayant sans doute de te faire comprendre à quel point tu n'étais qu'une gosse privilégiée faisant un caprice. Et tu peux comprendre, alors que tu t'approches de la grille, tapant le code pour ouvrir le lourd portail et entrer sur la propriété de ton oncle. Sa voiture n'est pas là - quelle surprise - et vu l'heure qui s'égraine, tu te dis que Beryn ne doit pas non plus être sur place, ce qui t'arrange bien. Qu'elle s'occupe de son précieux bordel, qu'elle mène à la baguette chaque détail du White Snake pendant que tu fais ta vie sans lui donner la moindre update. T'as pas besoin d'un tête-à-tête avec l'impressionnante marâtre et mère maquerelle que t'es supposée appeler aunty. T'as juste besoin d'accéder à ta chambre, là où tu ne viens que rarement, là où tu stockes toutes les affaires accumulées pendant tes années universitaires et ne rentrant pas dans le décor minimaliste et stérile de l'appartement de ton copain. De quoi décorer ta chambre dans la colocation, en somme, d'où l'énorme valise que tu fais rouler derrière toi. Clé dans la serrure après avoir crapahuté jusqu'à la porte d'entrée, tu es déjà en train de faire une liste mentale des choses que tu dois récupérer. Des draps, des coussins, des babioles décoratives, les bougies parfumées qui soit disant donnent mal à la tête à celui avec qui tu ne vis dorénavant plus. Autant de petits détails de ton fouillis rose et féminin que tu as dû cacher depuis des années pour te plier à ces goûts, ses habitudes, ses préférences et que tu peux ressortir maintenant que tu as un espace qui t'es réservé. Et quel espace, cette chambre mansardée au sommet d'une maison qui pourrait presque rendre la demeure Wickham verte de jalousie... La clé tourne, rien n'a changé, tu entres en trainant la valise dans le vestibule, trop à l'aise dans l'idée que tu es seule et que tu n'auras pas à expliquer ce que tu fous là à qui que ce soit. Beryn se soucie si peu de toi qu'elle ne notera probablement même pas le moindre changement, ta chambre n'est après tout guère plus qu'un placard dans lequel elle ne fout sans doute jamais les pieds. Et c'est pour le mieux, clairement. Sac à main posé sur la desserte de l'entrée, t'es tellement focus sur la liste de trucs à ne pas oublier que tu ne te sens même pas observée. Instinct de survie : négatif.


women's hearts are lethal weapon, did you hold mine and feel threatened?
Invité
Anonymous
Invité


   
Home sweet hell


A house as old as this one becomes, in time, a living thing. It starts holding onto things. keeping them alive when they shouldn't be. Some of them are good; some of them bad. Some should never be spoken about again.

CW : relation familiale dysfonctionnelle.

La soirée avait été éreintante, non pas que les problèmes se soient succédés ou que les petits détails auxquels tu portes toujours une attention particulière n’aient pas été respectés à la lettre ; mais la migraine assommante que tu as voulu ignorer a bel et bien fini par avoir raison de toi. C’est pourquoi tu as exceptionnellement laissé Alex s’occuper de la Maison pour le reste de la nuit, profitant du voyage d’affaires de ton mari pour te reposer chez vous plutôt que dans ton bureau. C’est bien là une chose qui prouve encore que ce mariage n’est plus tellement d’actualité, puisque tu évites le lit conjugal autant que tu le peux lorsque le Wickham s’y trouve, ne supportant plus de te retrouver aussi proche de lui - malgré toutes ces années, et malgré ta capacité à maintenir un masque de faux semblants. En revanche, ce soir, rien de tout ça n’est présent. Le masque, les faux sourires, les mensonges ou les coups bas… il n’y a que toi et le silence de cette maison devenue finalement bien trop grande, bien trop vide. Il est tard (ou tôt?) lorsque tu te rends compte que ton grand verre d’eau est vide, ce qui te pousse à te lever pour en reprendre un nouveau – à défaut de prendre un whisky. À ton retour dans la chambre, il te semble entendre du bruit, ce qui te fait froncer les sourcils ; tu es pourtant certaine que l’homme de cette maison est aux États-Unis, et que s’il avait décidé d’avancer son vol, tu en serais déjà informée. Tu poses alors ton verre et, à pas de loup, tu descends les escaliers dans un silence presqu’effrayant, constatant qu’effectivement, quelqu’un est entré. Mais tu n’as pas le temps de paniquer que tu reconnais la chevelure blonde de la fameuse nièce orpheline, Daphne. Aussi soulagée qu’agacée, tu t’arrêtes à la dernière marche et croise les bras tout en t’appuyant contre la rambarde, bien curieuse de savoir ce que la gamine fait ici, et à cette heure, munie d’une valise qui plus est. Elle, ne semble même pas remarquer que tu es ici, cachée dans la pénombre telle une cambrioleuse prête à la dépouiller ; et tu ne sais pas si c’est quelque chose qui devrait t’inquiéter ou non, que son instinct ne soit pas un minimum alerte. Pour de multiples raisons, tu es loin de la considérer comme tu devrais probablement le faire si tu étais normalement constituée… mais pour d’autres, tu ne peux t’empêcher de te sentir effarée de savoir qu’à tout moment vous pourriez la perdre bêtement que pour un simple manque d’instinct de survie. Et alors qu’elle s’avance enfin vers les escaliers, tu te décides à lui faire part de ta présence. « Bonsoir, Daphne, » lances-tu de but en blanc, avant de finalement te déplacer pour allumer la lumière. Tu devines aisément la surprise de la jeune blonde, et très probablement sa peur sur l’instant, mais tu t’en moques bien. « Que me vaut l’honneur? Il y a bien longtemps que je ne t’ai pas croisée ici. » Ce n’est pas un reproche, ce n’est ni une façon détournée d’être “contente” de la voir - mais une réelle question de curiosité pure et simple ; tu aurais presque pu oublier son existence si elle avait continué à ne pas montrer signe de vie.