Talent Fight

Event HRP | Du 1er juillet au 31 août, attaquez vos adversaires par une avalanche de cadeaux sur leurs frimousses !
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yeah, i'm deluxe, classic, expensive,
you don't get to touch, ow.

TW/CW : langage vulgaire (?).

Diverses personnes allaient et venaient dans un brouhaha constant auquel se mêlait moult tissus colorés. Ils n’avaient plus beaucoup de temps pour terminer le shooting, à peine quelques heures avant que la salle du musée ne ré-ouvre ses portes au grand public. Pour autant aucune photo n’était satisfaisante aux yeux de la starlette ou ne semblait rentrer dans le cahier des charges imposé par la marque. Ce n’était pas le premier coup d’essai de JJ chez Vega mais sa mauvaise humeur semblait plomber la moindre initiative de ceux qui l’entouraient. Assise dans un fauteuil extrêmement inconfortable, elle n’écoutait qu’à moitié son assistante pendant qu’on retouchait son maquillage selon ses préconisations. Le regard rivé sur son téléphone, elle rattrapait une interview de sa principale concurrente qui s’était illustrée le weekend précédent, deux sets contre un. Cette connasse était beaucoup trop coriace pour son intérêt et elle avait hâte de lui refaire le portrait d’ici peu dans tous les sens du terme. Elle avait la rancœur tenace ce qui ne signifiait rien de bon pour celui ou celle qui se trouvait dans sa ligne de mire. Si tous s’accordaient pour reconnaitre son talent sur le court de tennis, ils la redoutaient également et pour cause elle avait déjà été reprise à l’ordre par la fédération. Outrage à arbitre, bris de matériel, insultes au public – la liste était longue mais ses coups de folie faisaient le show. Quand on venait la voir jouer, il fallait s’attendre à tout (surtout le pire) et c’était précisément ce que certains adoraient sans l’admettre de vive voix. « What about this one ? » Elle releva le menton pour juger la robe d’un rose immonde à froufrous qu’on lui présentait. « Are you fucking kidding me ? I’m not wearing that thing. Find something else. » D’un geste de la main elle repoussa vivement le taffetas et se leva pour aller passer un coup de fil. Après plusieurs sonneries elle entendit le ton bourru de son coach qui s’interrogeait sur cet appel impromptu de sa part. Sans le saluer, JJ entra directement dans le vif sujet alors qu’elle marchait de long en large parmi les sculptures de marbre. « Did you read what she said ? Should I say something back ? I’m so going to kill her. » Le poing serré contre la hanche, elle l’écoutait sans vraiment l’écouter car ses mots ne trouvaient aucune résonnance chez elle. La colère obnubilait tout le reste comme à son habitude. À ses côtés quelqu’un trottina pour quémander son attention sur une énième tenue qu’elle écarta aussitôt. « Don’t you see I’m on the phone ? Are you blind ? » La gamine échaudée partit sans demander son reste pendant que la jeune femme terminait de se plaindre dans le combiné.

Une bonne demie heure plus tard, elle posait enfin devant l’objectif dans un silence quasi royal – tous redoutaient que la séance ne dégénère à nouveau. « Yes good, move your hand on the other side – right like that perfect. » Le tissus vaporeux orange épousait ses formes à la perfection et mettait en avant la parure en or sur sa peau légèrement dorée. A l’exception de son caractère de merde, JJ était magnifique ou du moins captait l’attention dès lors qu’elle débarquait dans une pièce. « Let’s try these earings with that dress now. Please. » Étrangement docile, elle approuva sans tergiverser davantage et partit se changer dans la foulée quand une agitation soudaine remonta jusqu’à ses oreilles. Le directeur de la marque venait de débarquer à l’improviste, sans doute pour vérifier que tout se passait bien. Directeur et ancien (actuel ?) amant ou quelque chose de ce gout là pour être plus exact. À moitié débraillée, elle se foutait bien d’être pudique – il l’avait déjà vu moins vêtue que ça – elle prétendit être trop occupée pour venir directement à sa rencontre. Leurs derniers échanges avaient été houleux pour ne pas dire catastrophique : JJ lui en avait voulu d’avoir joué les grands absents quand bien même son excuse était légitime. Lorsqu’il fut juste là sous son nez, elle feignit la surprise en relevant la tête. « Ah. So, no Tim today then ? I should feel lucky I guess. » Il y eut un bref flottement où tous parurent s’arrêter de concert pour observer le drôle d’échange entre eux. « Now that you’re here, you can help me with that so we can move on. I heard we only had twenty minutes left, something you’re used to I believe. » Elle lui offrit un sourire hypocrite et se retourna afin qu’il puisse lier les bretelles dans son dos.  


Lery Quinn
Lery Quinn

Messages :  156
Pseudo :  kidd (she/her).
Faceclaim :  françois arnaud.
Crédits :  av ⋅ self - gifs ⋅ vulcansalute, flcrencepughs.
Selfie :  fancy, high heels, six inch. 9ff72f3f3472279e5ef5ec40f8eb809478ef429c
Citation :  sainthood carnivorous
Âge :  37 wild years.
Pronom :  he/him.
Statut Civil :  single, but also (sorta kinda) married to ophelia wayne at the same time - legal guardian of his 7 years old niece.
Occupation :  diamond dealer and luxury jeweller, creator and owner of vega.
Habitation :  a town house in kensington.
 
fancy, high heels, six inch. C290f5863210d663d4dbc091d533e638

In game :  disponible ⋅ troisième personne du singulier ⋅ longueur aléatoire mais le plus souvent réponses courtes pour faire avancer l'action (~1000 mots) ⋅ rp en français et anglais ⋅ réponse sans ordre précis.
Triggers :  tant que ça n'est pas du sensationnalisme et que les sujets sont abordés avec respect, je peux à peu près tout lire.
Warnings :  deals ⋅ larcins ⋅ braquages ⋅ prise de drogues (médicaments + opiacés) ⋅ overdose ⋅ suicide ⋅ deuil ⋅ famille dysfonctionnelle ⋅ mention d'alcool et de tabac ⋅ religion (chrétienté) et perte de foi ⋅ tbc.

   



[ fancy, high heels,
six inch ]

victoria and albert museum



cw: ràs.

“I swear to god, she’s an absolute nightmare. Not that it changes a lot from the usual. Maybe if you stop by, she’ll calm down a bit?” Lery eut un rire amer à l’autre bout du fil, roulant des yeux en terminant de signer des papiers. Si la nouvelle ne le surprend pas le moins du monde, l’affirmation de Tim, apparemment mentalement épuisé par la séance photo au Victoria & Albert, lui paraissait sacrément optimiste. Julia Jarsdel était donc un cauchemar, une fois de plus. Rien d’étonnant vu le caractère de la joueuse de tennis, bientôt plus connue pour ses frasques diverses et variées que pour ses résultats sportifs : même les néophytes la connaissaient au travers des pages des tabloïds et autres sites à scandales relatant le moindre de ses faits et gestes, le plus souvent en sorties de soirée ou la main bien trop proche de la gorge de ses adversaires. Une véritable furie, qui donnait une fois de plus du fil à retordre à son équipe. Au travers de son téléphone, il entendit Tim marmonner pléthore de plaintes et autres insultes à demi dissimulées derrière un subtil maniement des mots. “She almost made Cecily cry, shouting at her?! She’s worse than Satan himself – at least, he’s been an angel at some point. I’m pretty sure that woman was born within Hell’s flames and all that shi-.” Lery roula des yeux, encore une fois. “I’m busy, Tim. I can’t come, and you knew it already before calling anyway.” Le long soupir que lâcha son assistant le fit grimacer ; le micro de son téléphone saturait le bruit d’une façon désagréable, lui donnant l’impression d’une bourrasque soufflée droit sur son tympan. Lery lâcha son stylo. Son dos retomba contre le dossier de son fauteuil et, l’espace de quelques secondes, il s’autorisa à fermer les yeux, n’écoutant que d’une oreille distraite la diatribe d’un homme apparemment désespéré, faisant les cents pas dans la cour du musée. “– she seems in a very bad mood, it makes it even worse for everyone on set. We barely have a single usable picture. Come on Lery, you know her. I’m begging you.” Ce fut à son tour de soupirer, massant ses tempes de sa main libre. Il la connaissait, oui, et Tim savait parfaitement dans quel cadre leur relation avait pu évoluer. C’était presque un coup bas que de lui demander de quitter ses bureaux pour les rejoindre dans les Dorothy and Michael Hintze galleries. Désireux de faire planer un suspens digne des plus belles tortures pour les nerfs de Tim, il resta silencieux quelques secondes, envoyant un message à son voiturier pour lui demander de préparer sa voiture. Après un laps de temps semblant bien plus long pour lui que pour son patron, Tim se mit presque à gémir d’impatience, jusqu’à ce que la voix de Lee résonne à nouveau. “I should be here in about fifteen minutes.” Les remerciements du jeune homme se perdirent loin de son oreille, coupés vifs par le doigt du bijoutier sur le gros bouton rouge de son écran.

Il prit tout son temps pour se garer. La Flying Spur cessa de ronronner face à l’entrée du musée, là où il s’était assuré qu’on lui garderait une place pour qu’il n’ait pas à chercher, mais Lery profita de quelques dernières secondes de calme pour vérifier ses emails avant de retrouver la brise londonienne. A peine l’eut-il aperçu que Tim se rua vers lui, presque caricaturalement, lui faisant un rapide topo de la situation sur le nombre de modèles restant à photographier, le caractère étonnamment calme de leur mannequin du jour depuis quelques minutes et le temps imparti qui se rapprochait dangereusement de la fin – le tic-tac de l’horloge semblait tintinnabuler dans l’esprit du garçon d’une vingtaine d’années, repoussant les limites de sa sanité. Lery ne prit pas la peine de répondre, se contentant de récupérer le journal de bord de la séance photo et de le feuilleter, s’avançant au travers de la galerie en regrettant presque de ne pas pouvoir s’arrêter pour profiter du silence des lieux et de l’absence de touristes, et observer les oeuvres en paix. Quand il releva la tête, son regard alpaga la silhouette de la petite blonde, lui faisant doucement hausser un sourcil. La remarque sur Tim fusa entre ses lèvres peintes et arracha un rire narquois au diamantaire. “Oh, he’s here. He’s just trying as hard as he can to avoid you.” Il se stoppa, prenant le temps de la toiser de haut en bas et laissant planer le doute sur ce que son regard épousait : la tenue, ou ses courbes? “Apparently, you’ve been acting like a proper shrew? Not really professional of you, Jarsdel.” Son sourire s’étendit sur ses lèvres, soulevant leur commissure avec un peu plus d’insistance en remarquant la façon dont toutes les paires d’yeux s’étaient brièvement tournées vers eux, avant de faire semblant de retourner à leurs occupations. “That’s right, il souffla, enroulant les bretelles autour de ses doigts pour pouvoir les nouer avec précaution. “That’s why Tim called me. He knows I can please you in way less time than that.” Il afficha un air radieux, papillonnant presque des cils et contrastant avec la fermeté dans ses gestes lorsqu’il serra les bretelles dans sa nuque. Ses doigts, lentement, relâchèrent le tissu, qui retomba avec grâce contre son dos nu. “Why are you in such a bad mood, uh? Did your brother dump you?” Il savait parfaitement qu’il risquait de transformer l’étincelle en incendie ; elle savait tout aussi bien qu’il était celui en charge du renouvellement des contrats des égéries.


the devil asked me how i knew my way
around the halls of hell. told him i did not need
a map for the darkness i know so well.