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the love we had was covered in snow ❃ izzie & jimmy

2 participants


Izzie Flowers
Izzie Flowers

Pseudo : valhdia
Arrivée : 09/01/2024
Messages : 338
Faceclaim : odessa a'zion.
Crédits : (avatar) chaussette, (quote) bishop briggs, (icon) lune, (signa) awona + (quote signa) au/ra, (gif) shivygifs, (crackship) self.
Selfie : the love we had was covered in snow ❃ izzie & jimmy 1rfLFnPl_o
Citation : cursing the world, I burn the songs I wrote a billion times in my head
I'm feeling low, got nowhere to go but back up again

the love we had was covered in snow ❃ izzie & jimmy Odessa-a%27zion-hellraiser

❃ ❃ ❃

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red wine supernova -- leilani

❃ ❃ ❃

the love we had was covered in snow ❃ izzie & jimmy HD4QHNhl_o

Âge : twenty-three. (21-12-2000)
Pronoms irp : elle.
Statut Civil : coeur paniqué, des sentiments trop fort pour leys qui se prétend toujours hétéro.
Occupation : hacktiviste & street artist, trempe dans un milliard de trucs à la fois.
Habitation : camden, en coloc avec ren & daphne.
In game : ❃ longueur variable
❃ délai variable (j'essaie de ne pas trop dépasser un mois)
❃ narration fr, dialogues fr/eng selon envie

Triggers : cannibalisme, cruauté animale.
Content : religion, relation toxique, grooming, grossesse adolescente, avortement, accident de voiture, deuil, misandrie.

   https://concretejungle.forumactif.com/t525-izzie-plz-don-t-waste-my-youthhttps://concretejungle.forumactif.com/t538-izzie-one-second-i-m-https://concretejungle.forumactif.com/t560-izziepeasy
our love was covered in snow
août 2024 · · · izzie & jimmy

I'm young, but I am aging, and I need you less than I did. I threw a party, they kissed me right in front of my friends - I felt so far from the cliffs. I sleep through the night, and I go where I'm wanted and I don't need your light to be lit.
TW : deuil, mention de paranoïa, relation toxique, dissociation, crise d'angoisse.

T’aurais jamais cru que tu tomberais dans ces trucs-là.
Le pouce suspendu au-dessus de ton écran, tu continues de faire coulisser les Farm Heroes pour les aligner trois par trois. Encore deux niveaux et t’auras débloqué des bonus, voire peut-être même des vies supplémentaires. T’as toujours trouvé stupide ce genre de jeux idiots – tu te foutais gentiment de la gueule des boomers, les yeux rivés sur leurs écrans, qui prétendaient que la GenZ était accro aux jeux vidéos. Pourtant, aujourd’hui, tu trouves un certain réconfort dans la prévisibilité des animations, le challenge que représente chaque niveau, et surtout, la fuite en avant qui t’éloigne de tes pensées.
T’as joué l’indifférente quand Ren a dit qu’il ramenait quelqu’un, aujourd’hui – t’as même pas voulu savoir qui c’était, son nom, son prénom, pour gratter les moindres recoins de son empreinte sur internet. Nan, t’as fait la meuf, t’as haussé des épaules tranquilles, décontractées, et déconnecté ton cerveau pour la suite de la discussion. Ça fait un moement déjà que les gars en parlent ; Ren, surtout, parce que Theo semble juste bon à suivre ce que vous proposez. Plus d’une fois, tu t’es retrouvée à lui rappeler que c’est son putain de meilleur pote, qu’il essaie de remplacer, là. Tous les arguments se sont enchaînés sur tes crocs de louve qui défend un château de sable : vous avez pas besoin de ça, ou bien vous pourriez composer des morceaux spécifiquement sans guitare soliste, ça se fait très bien, ce sera le renouveau de la scène musicale. Tout, plutôt qu’avouer que remplir le trou laissé par Andy, ce serait trahir sa mémoire. Ça fait un an et demi et t’aimerais avoir tourné la page – souvent, tu penses même que c’est le cas, quand l’ombre ne passe qu’une fois par jour sur ton visage si juvénile. Pourtant, l’ombre passe. Elle s’étale sempiternellement sur tes crushs que tu n’avoues pas et ton myocarde en demi-teinte.
Alors, ouais. C’est pas l’amour de Candy Crush qui te pousse à fixer l’écran, cul sur ton tabouret de batterie ; c’est juste qu’il y a eu un moment où t’avais plus d’ongles à ronger.

Theo dit rien, et tu lui en es reconnaissante. Il manquerait plus que ça, des mots maladroits, des confirmations que t’as pris la bonne décision en laissant le gars venir faire l’essai. Ren est en retard et ça te fout les nerfs en pelote, l’appréhension plein les canines, l’envie de hurler un bon coup jusqu’à ce que quelqu’un vous entende. Insupportable, cette manie de jamais être là à temps : tu vas finir par lui attacher une montre quechua au poignet, qu’il ose pas te dire encore une fois qu’il a pas vu le temps filer.
Tu relèves finalement les yeux quand le filet de voix de ton coloc s’annonce à l’entrée du garage. Sa gueule souriante s’affiche dans l’embrasure de la porte, l’air de dire ’alors les copains ?’, bras grands ouverts comme le Messie que vous aviez la flemme d’attendre. Des mots s’articulent sur ses lèvres, mais tu les entends déjà plus.
Ton attention accaparée par le visage en arrière-plan.

Lui.

Au début, tu pouvais pas marcher à Londres sans croire le reconnaître dans la rue. Un rien te le rappelait : les cheveux bouclés, la démarche, le blouson en cuir, la boucle d’oreille du côté gauche. T’étais toujours nerveuse, tu sursautais tout le temps, rentrais le cœur battant, les mains moites, te réfugier à l’appartement où t’étais sûre qu’il pouvait pas t’atteindre. Et c’était jamais lui. Juste des fantômes et des démons que t’as appris à exorciser en finançant ta thérapie. La psy a foutu plein de mots compliqués sur le phénomène, et sans doute qu’elle avait raison.
Seulement, ni elle ni toi n’aviez prévu ce qui se passe en cet instant.
« Non. » C’est le seul mot que tu lâches, les prunelles qui le bouffent du regard, et que tu peux pas t’empêcher de te dire qu’il a pas changé. Les cernes un peu plus profondes, les dents un peu plus jaunes, peut-être – mais rien qui fasse de différence. Il a toujours la même gueule, les mêmes yeux, qui épinglent tes côtes fracassées avec autant de facilité qu’un gentil lépidoptériste.
Le bassiste n’existe plus, le chanteur n’existe plus, même l’univers n’existe plus : y a juste la batteuse et le guitariste qui jouent ensemble une partition disparue depuis plus de six ans. Les accords sont rouillés, les clefs demandent qu’à se faire la malle, mais ils ont pas besoin de plus qu’un regard pour retrouver leur concerto.
T’as l’impression qu’on vient de te foutre une décharge électrique. Ta bouche s’ouvre et se referme, plusieurs fois, tandis que les mots s’y refusent. T’avais arrêté de regarder par-dessus ton épaule, tu ne rentrais plus les mains moites. T’avais acquis la certitude que c’était fini pour de bon, qu’il pourrait plus jamais t’atteindre. Devine quoi, tu t’étais trompée.

La panique te grimpe dans la gorge alors que t’essaies de te dire que c’est juste quelqu’un qui lui ressemble. Mais non. Tu sais qu’il joue de la guitare, tu sais qu’il est le genre de gars qui plairait forcément à Ren – ça fait sens. Un odieux, ironique, putain de connard de sens. Un bruit mat se fait entendre ; tu mets bien une seconde ou deux à capter que ce sont tes drumsticks qui viennent de s’éclater au sol. Il te semble que ton cœur les rejoint aussitôt, alors que tes mains tremblent et que les larmes viennent à monter.
« Non. » tu répètes, et ta propre voix est le moteur qui vient te sortir de ta torpeur. Faut que tu bouges, c’est une question de survie. Tu peux pas respirer le même air que lui, certainement pas dans ce garage. Faut que tu sortes de là, maintenant, que t’ailles te dégourdir le cœur dans le jardin du chaos manor. Tes pieds sont déjà en mouvement, tu passes devant un Theo sidéré, devant un Ren qui fronce les sourcils. Tu prends le temps de lui balancer un grand coup d’épaule, à ton pote, assorti d’un regard blessé. « I fucking hate you. »
Puis tu contournes la silhouette honnie, te mets à courir dans le jardin, mettre le plus de distance possible entre le nouveau-venu et toi. Les briques irrégulières du chemin te pètent les chevilles ; t’en as rien à foutre. Tu finis par aborder le gigantesque platane aux abords de la maison, celui dont Nieve se plaignait tout le temps que les branches tapaient contre sa fenêtre. La gymnastique est facile, tu t’appuies sur les branches basses, te hisses à l’embranchement du tronc et là, les tibias repliés sous tes bras, la tête enfouie dans les genoux, tu laisses un croassement filtrer.
« AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! »

Sans doute que tout Londres t’a entendue, mais t’en as rien à foutre, Izzie. On vient de tirer à bout portant sur ton cœur et ce qu'il en restait.
code by hellska, modifié par valhdia



   


get my kicks
handprints in the concrete, they run like young birds with the red cheeks, always barefoot on the sea glass.
Jimmy Dawkins
Jimmy Dawkins

Pseudo : hypatie
Arrivée : 25/08/2024
Messages : 29
Faceclaim : aron piper
Crédits : kidd (av) billie eillish (quote)
Selfie : the love we had was covered in snow ❃ izzie & jimmy 7dd76b3f83d106cacab8e39844b7d032771f7962
Citation : You told me it was war, said you'd show me what's in store
I hope it's not for sure, can you open up the door?

Âge : C'est l'année critique, l'année où il devrait avoir accompli de putains de belles choses avant de rendre les armes. Va falloir passer la seconde, il aura bientôt 28 balais.
Pronoms irp : il / him
Statut Civil : Myocarde suintait la possession, a récolté l'abandon. Une fois de trop. La dévotion ne va qu'à la fuyarde aveugle.
Occupation : Loin d'être vocation, il se fait fantôme aux fourneaux d'un fast-food trop médiocre pour concurrencer Mcdo. La revente d'une petite production d'herbe arrondi les fins de mois difficiles.
Habitation : Un studio qu'il arrive à payer non sans mal à Camden.
In game : ◊ Troisième personne.
◊ Dialogues en français et en anglais possibles.
◊ Longueur entre 500 / 1000, je m'adapte selon mon ou ma partenaire.
◊ Moyenne de temps de réponse : entre deux semaines et un mois, je ne répond pas dans l'ordre.

Triggers : Trouble bipolaire et borderline
Content : langage cru, maltraitance infantile, violence conjugale, signes de TCA, secte, overdose, argyrie, mort, relation toxique avec un mineur, age gap, gaslighting, sexe

   https://concretejungle.forumactif.com/t1316-baby-born-blue-jimmy#19214
our love was covered in snow
août 2024 · · · izzie & jimmy

You are the victim, the victim of my love. I dangle up on rooftops before I push you off. I'm an animal hunting for love, killing for pleasure, lost in a concrete jungle.
TW : deuil, mention de paranoïa, relation toxique, dissociation, crise d'angoisse.

De tous les tafs immondes qu’il avait exploré, c’était celui qui lui correspondait sans doute le moins. Faut dire que la trogne n’est déjà pas très expressive, et que le maquillage qu’on lui a collé dessus lui pique les yeux. Ça tiendra jamais, cette merde. Mais qu’importe, ça fait partie du job, de se saper comme un clown en manque d’hémoglobine, et d’hurler sur les gamins en manque d’adrénaline. C’est pas avec lui qu’ils seront servi. Il ne se rappelle même plus pourquoi il a accepté cette mission par interim. Ah oui, c’est vrai. Parce que Londres c’est cher, que son herbe est encore trop jeune, et qu’il en avait ras le cul des extras plonge qui bouffent la précieuse corne. C’est pas pour rien qu’il s’use les doigts tous les jours sur sa gratte, peut-être qu’un jour il sera une putain de rockstar. En attendant, il n’est rien de plus qu’un putain de clown. Quel genre de clown arrive encore à courir après ses victimes avec une hache dans la jambe, ça, on se le demande. Le ridicule ne tue pas.

Sans surprise, il a tenu, quoi, une semaine, ou deux peut-être. Juste le temps de faire la connaissance de Ren, musicien métaleux, il n’en fallait pas moins pour l’apprécier tout de suite. Comme quoi courir après des touristes ça n’avait pas été totalement inutile. Viré, comme il fallait s’y attendre, avant la fin de sa mission, pour cause de je-m’en-foutisme indécent, il garde le numéro de son gars sûr, histoire de faire un ou deux boeufs ensemble. Et ça matche, c’est comme s’ils étaient fait pour faire résonner leurs grattes à l’unisson, comme s’il avait trouvé son double au sein de la capitale surpeuplée. La veine absolue.

***

Il dit oui, pour l’essai dans son groupe, oui pour la répétition, oui à tout, tant que ça le sort de son studio minable, qu’il y a de l’herbe en libre accès, et que ça paie un minimum. Et puis, y a pas à dire, ça fait du bien de se lier à quelques badauds de sa trempe, d’oublier le gamin de la secte, d’oublier le chien des rues. Il aime pas les clichés, et voilà que l’arrivée chez ses colocataires ressemblerait presque à une scène de nouveau départ dans un mauvais film. Peut-être que bientôt ils feront la première partie d’Era ou d’After life. Qu’ils passeront en interview complètement défoncés, à raconter que leur incroyable aventure a commencé dans un garage… ou un manoir.

Un petit la vache lâché à l’encontre de l’hôte qui déborde de fierté. Il ne ressent pas une once de crainte face à la grandeur de la baraque, à l’idée de se planter devant les membres du groupe. Pourquoi il aurait peur, au juste ? Y a bien longtemps qu’il se fout de plaire à tout le monde. Mouton noir se pare de son charbon chaque jour, a juré de ne plus laisser l’amour aveugle le porter là où il n’a pas décidé de se rendre. Il n’a qu’une hâte, leur montrer à tous ce dont il est capable, les scotcher avec deux trois riffs bien léchés dont il a le secret. Easy-peasy, qu’il se dit en entrant, suivant de prêt celui qui, il en est sûr, l’a chaudement recommandé.

Il ne s’attendait pas au tapis rouge, c’est sûr, c’est pas comme s’il les sauvait de pas mal d’annulations qui la foutrait mal. Mais bon, on ne va pas faire la fine bouche, d’autant que l’intégration n’est pas vraiment ce qui l’inquiète le plus. Ce qui lui fout l’estomac en vrac, c’est cette voix, qui le hante encore, qui le hantera toujours. Le haut-le-cœur qu’elle provoque en lui. C’est elle, bien sûr, mais sans être elle. Izzie 2.0, devenue princesse punk en six ans. Pas mal, mais c’est pas elle. Il la dévisage, sans rien oser dire, surpris par l’horreur qu’elle manifeste à sa vue. Pas un bonjour, rien que le rejet pur. Le bide s’entrouvre sur les tréfonds de sa colère. Elle est sérieuse.

Elle le revoit, pour la première fois depuis six longues années à jouer les fantômes.
Et elle le regarde, colle l’épithète du parfait connard sur son front.
Avant de le fuir, à nouveau, comme la putain de peste.

La grande actrice quitte les lieux sans se retourner. Il en sourirait presque si les autres n’étaient pas aussi interloqués. Mais il faut croire que le drama est son rituel hebdomadaire, puisque les musiciens s’installent sans trop chercher à comprendre ce qu’il vient de se passer, se servant dans le pack de bière en attendant que la princesse pète un coup et daigne revenir répéter le set. Il en fait de même, loup ayant atterri par hasard dans la bergerie, avant de se lever, et de demander quasi poliment où sont les commodités.

Prétexte tout trouvé pour essayer de rattraper la furie en douce, histoire de mettre les points sur les i, les barres sur les t et tout ce qui s’en suit. En toute bienveillance, bien sûr, même s’il doit bien se rendre à l’évidence : retrouver la presque-mère de son presque-gosse, ça réveille un démon qu’il pensait avoir congédié depuis des lustres. Y en aurait peut-être même deux, qui se battent en lui. L’attachement qu’est jamais vraiment parti, et l’ire qu’il a tâché d’enfouir en lui, rendant le myocarde, pour toutes les autres, à jamais inaccessible. Mais pour l’instant, c’est l’affection qui persiste. Il lui suffit de la voir, dans toute son étrangeté, son ridicule, perchée en haut de son arbre, comme une chatte effarouchée. « Salut. » qu’il ose en premier, alors qu’il s’approche de son perchoir, l’air de rien. Les mains enfoncées dans les poches de son jean se resserrent. Il ne pensait pas voir ce jour arriver un jour. Se rend compte que le deuil est loin d’être fait. « Sympa le vert. T’es devenue punk ? » C’est immonde, et sans doute que s’il avait été dans le coin au moment du ravalement il en aurait collé une au pauvre coiffeur. Y a pas idée de bousiller ses cheveux comme ça. Il les aimait mieux avant. N’en dira rien. S’agirait pas de gâcher les retrouvailles inespérées. « Ça va pas être pratique pour parler, si tu restes là-haut. Allez. Descend. » Et arrête ta putain de comédie, au passage.
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Les cheveux comme un rideau devant la gueule, quand t’essaies de calmer ton pouls mais qu’il s’affole à chaque seconde. Les pensées s’enfilente, les unes après les autres, aussi désordonnées que le manoir après une soirée. Il fait sombre, au creux de tes genoux, et les nœuds dans le bois te font mal – seulement, y a rien qui peut t’atteindre. Seulement ce regard que tu pensais plus dévisager, deux harpons plantés dans ta chair qui ont pas fini de faire leurs dégâts.
« Salut. » Ferme ta gueule ferme ta gueule ferme ta gueule. Tu réponds pas, t’enfermes dans tes propres mutismes pour éviter d’avoir à gérer les conséquences de celui des autres. Ren aurait pas pu vous donner son putain de prénom, vous dire qu’il venait de Bournemouth ? Tout de suite, t’aurais fait le rapprochement. Mais non, il a joué les grands mystérieux, pile au moment où tu baissais ta garde, et maintenant quoi ? Tu vas juste rester perchée dans ton arbre, comme Pierre qui attend que le loup veuille bien s’éloigner pour de bon ? Tu te déteste de te sentir si fragile, te recroquevilles encore un peu plus, refuses de lui dire quoi que ce soit tant que t’auras pas reconstitué le semblant d’armure que tu portes.
« Sympa le vert. T’es devenue punk ? » Envie de crever des clichés dans son ton railleur. Envie de lui faire bouffer, le vert, le verre, que ça lui déglingue la trachée comme il t’a déglingué les sentiments, à te faire croire que c’était de l’amour qu’il pouvait daigner t’accorder. Envie de lui dire qu’en tous cas, il lui suffit d’une demi-phrase pour prouver qu’il est pas devenu moins con. Envie de te replier sur toi-même comme une cocotte d’origami pour pas avoir à interagir avec lui. T’as si froid, d’un coup ; comme si t’étais l’adolescente prisonnière dans un corps d’adulte. A force d’avoir de l’espace creux, forcément, y a des courants d’air. Tu te pelotonnes un peu plus entre deux branches, les souvenirs qui te remplissent les bronches jusqu’à t’empêcher de respirer.

C’est toujours la même chorégraphie.
T’aimes bien les arbres, t’as toujours aimé y grimper jusqu’à atteindre les hauteurs. Sheba et Castiel restaient en bas, à vous crier d’être prudents, mais avec Simon vous montiez jusqu’à ce que les branches craquent à chaque pas. C’est heureux qu’il n’y ait jamais eu d’accident, jamais vraiment. Y avait un arbre, dans le parc en bas de chez Jimmy – tu le connais par cœur. Dès que vous vous disputiez, dès que la porte claquait aussi fort que sa voix contre tes tympans, tu jaillissais comme une furie pour te loger entre ses branches. Il finissait immanquablement par te rejoindre, s’asseoir en bas, entre les racines, et te parler jusqu’à ce que t’acceptes que t’avais réagi trop fort. La même danse, répété dans toutes les nuances de la toxicité de votre couple – et pourtant, chaque nouvelle dispute, tu retournais dans le même arbre.
« Ça va pas être pratique pour parler, si tu restes là-haut. Allez. Descend. » Une décharge électrique, dans ta nuque. La même voix, le même ton, les mêmes reproches. Dans une minute, il va te dire que tu réagis n’importe comment, que t’as pas compris – et tu n’es pas vraiment certaine de savoir lui dire qu’il a tort. Alors, non.
Tu passes une main crispée dans tes cheveux, les rabats en arrière sans le regarder – s’il voit ta gueule, c’est terminé. « J’veux pas te parler, Jaime. » Tu te mords la lèvre, essaie de ravaler cette jota que t’as pourtant mis si longtemps à parfaitement prononcer. Pourquoi est-ce-que ça a de l’importance, maintenant, comment tu prononces son prénom ? Tu pourrais bien le lui écorcher, comme il a écorché tout le reste.
« J’veux pas te parler, » tu répètes. « et j’veux pas te voir, et j’veux pas t’entendre, et j’veux pas que tu joues de la musique avec nous, j’veux pas que tu viennes ici, que tu parles avec mon meilleur pote et que tu refasses partie de ma vie, je veux juste … » Ta voix se brise – t’es au bout de tes forces. « … laisse moi juste tranquille, s’il te plaît. »
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Occupation : Loin d'être vocation, il se fait fantôme aux fourneaux d'un fast-food trop médiocre pour concurrencer Mcdo. La revente d'une petite production d'herbe arrondi les fins de mois difficiles.
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◊ Moyenne de temps de réponse : entre deux semaines et un mois, je ne répond pas dans l'ordre.

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TW : deuil, mention de paranoïa, relation toxique, dissociation, crise d'angoisse.

Il est là, le sourire. Il se niche dans l’affection, qui repasse devant l’espace d’un instant. Y a un certain réconfort à constater que, même à travers le temps et et l’espace, y a des choses qui ne changent pas. Izzie elle a toujours été difficile, du genre à piquer des crises qu’il ne sentait pas venir. Au concours des drama-queen elle remporte la palme, c’est sûr, et les années ne l’ont pas vu dégringoler ni du classement, ni de son arbre d’ailleurs. La plus grande différence entre eux. Si elle a toujours eu propension à la fuite - ça aurait d’ailleurs dû lui mettre la puce à l’oreille -, Jim lui a toujours préféré rester et subir, se raccrochant aux bribes de sentiments que lui traduisait promesses. Le rejet, c’est confort, il a l’habitude. C’est pour ça qu’il reste planté là, comme un con, à attendre que Madame ait fini sa petite crise, et daigne descendre de son piédestal. Elle veut pas de lui, elle veut pas le voir, elle veut pas ci, elle veut pas ça. « Ouais. » Voilà tout ce qu’il trouve à répondre à la diatribe quasi larmoyante. Et puis quoi, il alimenterait la tragédie ? Il devrait lui demander pourquoi ? Pourquoi elle réagit comme une petite poupée cassée, pourquoi elle le fait passer pour le putain de monstre qu’il n’est pas alors que putain : c’est elle qu’est partie.

C’est elle qui l’a brisé.
S’agirait de pas tout mélanger pour satisfaire les caprices de Madame.

Rien n’est aussi simple, dans la vie. Le bien et le mal, ça n’existe pas. D’ailleurs est-ce qu’on le voit se réfugier dans un arbre, lui, arborer les larmes de crocodiles et tout le tintouin parce que la belle l’a quitté comme un mal propre ? Un peu de dignité, bordel. « Ça j’avais cru comprendre quand tu m’as ghosté, tu vois. » Même s’il doit bien l’avouer, il est bon, de temps en temps, de remettre l’église au centre du village. De montrer à la sainte les limites de sa soit disante pureté qu’il aurait entachée. C’est pas elle qui l’a cherché dans toute la ville, ni elle qui qui s’est fait un sang d’encre quand, inlassablement, la voix morne du répondeur lui indiquait que le numéro qu’il a composé n’est plus attribué. Elle, elle s’est contenté de faire la morte, d’évacuer le bébé et leur histoire dans les chiottes. Attention, elle en a peut-être souffert, il dit pas. Mais qu’est-ce qu’il a chialé, pour un truc qui n’existait même pas encore. Tué dans l’œuf, le seul espoir qu’il ait jamais eu d’un semblant de stabilité.

Elle veut pas, elle veut pas. Lui ne voulait pas non plus. Sauf qu’on ne lui a pas demandé son avis. « Mais bon. T’es un peu grande, pour les arbres. Tu peux aussi faire face aux gens, parler un peu, j’sais pas. » Ça l’a toujours un peu agacé, cette immaturité face à l’adversité. L’apanage des gosses de bobos, ça, qui n’ont jamais manqué de rien, et qui, sans pudeur aucune, déclarent comprendre mieux que quiconque les cas sociaux. Au nom de leur connerie d’universalisme. Ou peut-être tout simplement parce que c’est plus simple dans ce sens. Quand on a tout, comme il est facile de prétendre qu’on serait mieux sans rien. Mais bon, ça c’est une autre histoire. Ce qu’il l’embête présentement, Jimmy, c’est que la moindre once de malheur, sa muse semble incapable de l’affronter. Alors que, pour l’heure, tout ce qu’il demande, c’est juste qu’elle le regarde, bordel. Ça va pas la tuer. « J’suis pas là pour te faire chier, j’te jure, je savais même pas que t’étais là. » Et si elle persiste à l’ignorer, lui ne la quitte pas des yeux. Détaille le profil qui parfois s’échappe du carcan sombre des genoux. Il est trop loin, peut-être, pour voir si sur ses joues coulent des larmes, des vraies, et c’est tant mieux, au fond. La voir chialer ça lui a toujours filé cet irrépressible besoin de la prendre dans ses bras. Alors il se tait, soupire, et s’installe, avec une impression de déjà-vu dont il se serait bien passé, au pied de l’arbre. Fouillant dans les poches intérieures de sa veste pour en sortir une clope. « Trop cool ce mec, Ren. Et c’est ton meilleur pote ? Putain, le monde est petit. » Parler dans le vide ça le gêne pas. Il pourrait rester là des heures. A rattraper le temps qu’elle a perdu pour eux deux.
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Izzie Flowers
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Citation : cursing the world, I burn the songs I wrote a billion times in my head
I'm feeling low, got nowhere to go but back up again

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Âge : twenty-three. (21-12-2000)
Pronoms irp : elle.
Statut Civil : coeur paniqué, des sentiments trop fort pour leys qui se prétend toujours hétéro.
Occupation : hacktiviste & street artist, trempe dans un milliard de trucs à la fois.
Habitation : camden, en coloc avec ren & daphne.
In game : ❃ longueur variable
❃ délai variable (j'essaie de ne pas trop dépasser un mois)
❃ narration fr, dialogues fr/eng selon envie

Triggers : cannibalisme, cruauté animale.
Content : religion, relation toxique, grooming, grossesse adolescente, avortement, accident de voiture, deuil, misandrie.

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août 2024 · · · izzie & jimmy

I'm young, but I am aging, and I need you less than I did. I threw a party, they kissed me right in front of my friends - I felt so far from the cliffs. I sleep through the night, and I go where I'm wanted and I don't need your light to be lit.
TW : relation toxique, dissociation, crise d'angoisse.

« Ça j’avais cru comprendre quand tu m’as ghosté, tu vois. » Un bruit blanc heurte le haut de ton crâne. Est-ce-que c’est ça, l’histoire qu’il se raconte à lui-même pour pouvoir s’endormir le soir ? Tu l’as ghosté. Tu l’as blessé. Tu l’as abandonné. Tu lui as fait du mal, peut-être même brisé son petit cœur. Sans doute qu’il s’attache à ça, à cette blessure originelle, pour être odieux avec les meufs qui traînent dans ses draps après toi. Est-ce qu’elles auront ton âge, aussi ? « Mais bon. T’es un peu grande, pour les arbres. Tu peux aussi faire face aux gens, parler un peu, j’sais pas. »
Tes mâchoires sont tellement serrées que t’es presque surprises que tes dents ne se brisent pas sous la pression. L’impression de porter un collier électrique : t’auras beau ne plus y penser durant des mois, même des années – à la moindre décharge, tu souffriras encore quand même. Les mots se fraient un chemin entre les côtes, vont se planter direct dans le myocarde et frappent en plein dans ton envie de filer une justification. Lutte permanente et indicible entre l’envie d’ouvrir ta gueule et celle de simplement l'ignorer. Tu sais pas ce qui sortirait si t’essayais de le rembarrer, et t’as trop peur pour la tenter. Tu sais que trop bien que tes mots s’écrasent comme des mégots contre le carrelage, que même lorsque t’es en colère tu finiras par t’excuser. C’est un truc, ta psy, elle appelait ça de la manipulation. Toi, t’as jamais pu t’y résoudre. Tu peux pas te dire que c’était que ça, la raison qui te faisait rester. T’as refusé de croire au scénario où y avait pas d’amour entre vous, mais quelque part votre addiction à ces disputes qui vous reliaient revêt le même goût écœurant de sucre cramé dans la gorge. « J’suis pas là pour te faire chier, j’te jure, je savais même pas que t’étais là. »
Ta respiration se calme, parce qu’au fond, tu sais que tu le crois.
C’est ça le problème, avec Jimmy. Il aura beau te faire les pires crasses, t’hurler toutes les injures du monde, tu lui trouveras toujours des excuses. Même maintenant, même six ans après, alors qu’il a le sourire niqué par l’absence et la nicotine ; y a rien en toi qui veut du mal à l’être que tu pensais aimer. Tu peux pas t’empêcher de te dire qu’y a un monde où il a changé, où vous pourrez redevenir potes. T’as beau savoir que c’est un mécanisme normal, une protection psychologique dans le cycle de la violence, rien n’y fait. Tes oreilles refusent de se fermer.

« Trop cool ce mec, Ren. Et c’est ton meilleur pote ? Putain, le monde est petit. » Le crépitement caractéristique de son briquet résonne, et tu sais qu’il s’en ira pas. Il va rester là, dos à l’arbre, à attendre que tu redescendes plutôt que de te laisser crever par ton tabagisme passif. Tu vas pas t’en débarrasser. Jaime, c'est un putain de cancer.
Alors, les émotions complètement creuses, t’essuies doucement ton visage et tout ce qui avait pu y couler. « Tu le détestais. » que tu réponds d’une voix morne. T’es comme vidée de toutes tes couleurs, prête à affronter ses assauts sans jamais te laisser toucher. Le jeu est dangereux, la flamme trop proche de ton visage – de toute façon, y a plus grand-chose que Jaime n’aura pas brûlé. La tête toujours entre les genoux, les cheveux qui te coupent du reste du monde, tu poursuis. « J’t’ai parlé de lui, tu sais. Des dizaines de fois. Je t’ai dit comme j’étais dégoûtée qu’il parte, comme ils me manquaient, Andy et lui. J’voulais venir les voir à Londres, passer le week-end avec eux. Avec Aya, aussi. On avait déjà tous nos plans. Mais toi, tu voulais pas. Tu disais que tu leur faisais pas confiance, que les autres mecs c’étaient tous des chiens. Tu disais que j’avais pas besoin de les voir puisque je t’avais, toi. »
La bile monte et tu la ravales – c’est douloureux dans l’œsophage, mais tu te forces à respirer. Tête qui tourne, t’es en train de retomber dans le piège que tu tentes d’éviter aux autres. Les muscles qui luttent de toutes leurs forces, tandis que ton crâne retentit de tous les regrets informulés.
« J’ai pas vu mes meilleurs potes pendant deux ans parce que t’étais jaloux. »
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Jimmy Dawkins
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Pseudo : hypatie
Arrivée : 25/08/2024
Messages : 29
Faceclaim : aron piper
Crédits : kidd (av) billie eillish (quote)
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Citation : You told me it was war, said you'd show me what's in store
I hope it's not for sure, can you open up the door?

Âge : C'est l'année critique, l'année où il devrait avoir accompli de putains de belles choses avant de rendre les armes. Va falloir passer la seconde, il aura bientôt 28 balais.
Pronoms irp : il / him
Statut Civil : Myocarde suintait la possession, a récolté l'abandon. Une fois de trop. La dévotion ne va qu'à la fuyarde aveugle.
Occupation : Loin d'être vocation, il se fait fantôme aux fourneaux d'un fast-food trop médiocre pour concurrencer Mcdo. La revente d'une petite production d'herbe arrondi les fins de mois difficiles.
Habitation : Un studio qu'il arrive à payer non sans mal à Camden.
In game : ◊ Troisième personne.
◊ Dialogues en français et en anglais possibles.
◊ Longueur entre 500 / 1000, je m'adapte selon mon ou ma partenaire.
◊ Moyenne de temps de réponse : entre deux semaines et un mois, je ne répond pas dans l'ordre.

Triggers : Trouble bipolaire et borderline
Content : langage cru, maltraitance infantile, violence conjugale, signes de TCA, secte, overdose, argyrie, mort, relation toxique avec un mineur, age gap, gaslighting, sexe

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août 2024 · · · izzie & jimmy

You are the victim, the victim of my love. I dangle up on rooftops before I push you off. I'm an animal hunting for love, killing for pleasure, lost in a concrete jungle.
TW : deuil, mention de paranoïa, relation toxique, dissociation, crise d'angoisse.

Les années ont beau passer, y a la triste habitude qui colle encore à ce nous qu’elle veut enterrer. Comme si ça n’avait jamais existé, comme s’il l’avait retenue en otage toutes ces années. Un jeu de dupe qui ne semble pas trouver sa fin. Il pensait pas devoir creuser aujourd’hui, il avait peut-être même initié l’once d’un début d’abandon. Mais comment abandonner quand on l’a été en premier ? Le deuil, c’est jamais simple à faire, et Jimmy il reste convaincu, au fond, qu’on ne le fait jamais vraiment. C’est normal de s’accrocher, de poursuivre le seul rêve qu’on a été capable de se dessiner. Qui est-elle, Izzie, pour pouvoir l’en empêcher. Ils étaient bien tous les deux.

Et la voilà qui ouvre enfin la bouche, seulement pour noircir encore un peu plus le tableau. Il a fait l’effort d’amorcer un autre sujet que le sempiternel nous, et elle le remet sur la table. Si ça c’est de l’indifférence, alors lui est la reine d’Angleterre. Ça l’agace autant que ça le réjouit, elle veut lui parler, au fond, c’est juste qu’elle est trop fière. Pour admettre le flagrant délit de fuite, et tellement plus encore. Il recolle les morceaux, attache à cette vieille histoire la gueule du mec sympa devenu frère spirituel. Il ne pouvait pas le détester, Ren, il ne le connaissait même pas. C’est le fait de pas être assez, de la voir s’envoler loin de leur nid douillet à la première occasion, sans s’inquiéter de ce que ça pouvait lui faire. Immaturité totale qu’il avait du mal à supporter, même pas capable de voir que les mecs de son âge ne pensent qu’à baiser, représentaient de fait un danger.

Il tente d’ignorer les symphonies de ses miasmes larmoyants, sans doute touché, quelque part, d'être celui qui arrive à la faire pleurer. Il voulait pas. Y a plein de choses qu’il ne voulait pas faire, et qu’il a fait tout de même. Il se reconnait à peine dans la violence qu’elle décrit, comme si les cris qu’elle ramène à la vie, les coups dans les murs qu’elle dévoile en grande inquisitrice n’avaient pas réellement existé. Ce Jim là vit dans ses cauchemars, y a eu qu’elle pour en découvrir l’existence, et pour l’exacerber.

Il se tait, honteux, et comme ça lui est trop insupportable, qu’il a pas à se sentir mal pour quelque chose qui n’existe plus, quelque chose qu’elle a tué, il sourit. Trompe la mort des sentiments par un rictus qui n’a rien à faire ici. « Ah ouais, tout ça. » A croire qu’elle a consigné tous les débordements dans son petit carnet. Il aimerait lui demander à partir de quelle page elle a choisi de se tirer et de tuer leur gosse, mais se retient, encore et toujours. Le but restant de la déloger de son arbre. « J’sais pas ce que j’ai dit ou pas dit. » Et c’est vrai. Ce genre de soirée peuplée de reflets difformes du gamin en colère, du gamin qu’a plus rien d’un gamin, il a préféré les oublier. « Tout ce que je sais, c’est que j’voulais te protéger, c’est tout. » Il essaie l’honnêteté, mais s’il était droit dans ses baskets, il ajouterait qu’il la voulait pour lui seul. Que le partage il avait bien tenté, et que ça avait emporté sa mère. Conscient de la semi-vérité, il essaie encore, avalant une bouffée toxique avant de poursuivre, les yeux rivés dans le vide qu’elle lui impose. « Et peut-être bien que j’étais jaloux, ouais. Et alors. On est jaloux quand on aime. C’est normal. » Il n’va quand même pas s’excuser d’en être dingue, de cette fille. De lui avoir prouvé qu’il n’y avait qu’elle dans sa vie. L’amertume glisse en filigrane sous les vapeurs grises. Faut pas s’attarder sur ce qui est trop lourd. Sinon elle va prendre racines. « Mais tu vois, maintenant vous vivez ensemble, dans une super baraque. Pas besoin d’en faire tout un drame, si ? » Il se demande un instant s’ils ont couché. Se mord les joues pour se provoquer une douleur moindre. Faut pas penser à ça. Faut pas remuer le démon. Il se relève, écrase son mégot sur l’arbre centenaire avant de le refourguer à la poche arrière de son jean. Se tord à nouveau la nuque pour observer le profil en contre-plongée. Ça commence à bien gentiment le saouler. Si au moins elle daignait le regarder. Le futur torticolis en vaudrait le coup. « Sérieux, tu veux pas descendre ? Ça devient franchement débile de se parler comme ça. »


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❃ délai variable (j'essaie de ne pas trop dépasser un mois)
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« J’sais pas ce que j’ai dit ou pas dit. » C’est trop facile. C’est trop facile, de sauter par-dessus la clôture, de saccager le parterre de fleurs, de le noyer de pesticides et, les grands jours, de mort-aux-rats, pour ensuite laisser le temps couler et dire qu’on ne se souvient plus. Tes poings se serrent, imperceptiblement, prêts à décocher tous les coups que t’as retenus depuis six ans. « Tout ce que je sais, c’est que j’voulais te protéger, c’est tout. » A peine le temps que tes ongles ras impriment des demies lunes dans tes paumes ; déjà, ça se relâche. La comédie de l’affection, la valse de l’attachement fragile. Il a toujours été si doué pour endormir, pour cajôler. Les sanglots, l’oreille contre sa poitrine, et la voix basse, vibrations pures, qui s’imprime en relief dans ton crâne. Les mots qu’il manie à la perfection, qu’il t’envoie comme autant de fléchettes au milieu de la cible qu’est ton cœur.
Déjà avant.
Encore maintenant.
« Et peut-être bien que j’étais jaloux, ouais. Et alors. On est jaloux quand on aime. C’est normal. » Tu te détestes de percevoir une certaine logique dans ses paroles, de relever qu’il fait de mauvaises choses avec les meilleures intentions. Le mot en ‘a’, son préféré, l’amour qu’il te balance à la gueule comme si ça justifiait tout le reste, comme si ça vous chevillait l’un à l’autre alors que vous étiez des gamins qui jouaient à être de grandes personnes. « Mais tu vois, maintenant vous vivez ensemble, dans une super baraque. Pas besoin d’en faire tout un drame, si ? »
Et peut-être qu’il a raison, peut être que tu réagis trop fort. En plus, il a pas foncièrement tort, vu que t’as fini avec Andy. La boule dans ta gorge menace de t’étouffer.
Y a une partie de toi qui espérait, naïvement, qu’il pourrait se remettre en question. Dans le narrative que tu te racontes pour t’aider à dormir le soir, Jaime est allé en thérapie, a compris que c’était pas ok de sortir avec une adolescente, il a guéri de ces traumas ouverts au forceps par sa mère et s’est trouvé quelqu’un de bien pour un attachement sécure. Il est heureux, Jim, quelque part, à la lisière d’une imagination que tu te refuses à trop pousser pour pas laisser venir les regrets, les ’et si …’ qui te font que du mal et les souvenirs en demi-teinte.

« Sérieux, tu veux pas descendre ? Ça devient franchement débile de se parler comme ça. » Le ton est agacé – y a quelques années, tu aurais sans doute répondu que c’était lui le franchement débile. Dans un bon jour, vous auriez ri. Dans un mauvais, il aurait pris la mouche, t’aurais accusée d’être méchante, blessante même, avec tes propos. Qui sait jusqu’où la boule de neige aurait roulé entre vous deux, quel genre de blessures familières vous vous seriez infligées, encore et encore, avant de vous détester au point de lécher les saignements de l’autre. Tu ravales les souvenirs qui remonte, l’acide qui te coule dans les bronches. T’essaies de parler calmement, distinctement, que ta voix soit plus audible que celle de la minuscule petite souris en laquelle t’aimerais te transformer.
Tu te tournes un petit peu, laisse pendre tes jambes dans le vide. Il doit voir le dessous de tes semelles, de là où il est, et tu sais plus trop ce qu’il y a marqué. Un truc à propos de coups de pied dans la gueule des fascistes et des violeurs - pas bien sûre qu’il appartienne à une de ces catégories, mais tu lui enverrais bien aussi dans la tronche.
« Jaime. Ander. Dawkins. » Un côté solennel, pourtant tu n’en mènes pas bien large. Tu détâches chaque mot avec application, comme on articulerait pour qu'un enfant idiot comprenne les règles du nouveau jeu. « J'vais pas descendre parce que, au risque de me répéter : j’ai pas envie de te parler. Ni comme ça, ni autrement. Je voudrais que tu prennes ta gratte et que tu passes le portail dans l’autre sens, que tu te barres et que tu m’oublies. Tu peux faire ça ? »
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Il ne va quand même pas grimper à son tour. Pour se ramasser à coup sûr devant elle, il n’en est pas question. Jimmy il a jamais été bon à ce genre de truc. Izzie elle a grandit avec toute une fratrie, des cabanes dans les arbres, même imaginaires, elle en a eu à foison. Chez William y en avait pas. On passait le temps à méditer, le corps au repos, anesthésie générale de la carcasse au profit de l’esprit. On lisait aussi, des livres que William recommandait aux gosses de la maison, des manuels sur le cru et l’énergie, et autres conneries à dormir debout. Ça faisait aussi des bonnes briques à lui balancer à la figure, sous prétexte que William sentait qu’il allait dire un truc qu’il n’allait pas lui plaire, ou qu'il l'avait contrarié dans une vie antérieure. Les coups pour rien, c’est ceux qui revenaient le plus souvent, ceux qui attisaient la colère du garçon. Mais maman était là pour contenir l’incendie, à grand renfort de cajoleries et de larmes dont le gamin ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable.

Pas de cabane donc.
Pas eu de quoi pratiquer l’enfance. L’innocence aux oubliettes.

Ça ne va pas commencer aujourd’hui, alors il s’agace. Devant le ridicule de la situation, et puis parce que merde, ça fait des années, et elle n’est même pas capable de le regarder dans les yeux. Depuis quand il est passé du regard qui lui criait qu’il était son monde à celui qui l’évite comme une sombre merde ? Il n’y peut rien si elle est là. S’il ne l’avait pas vue jouer de ses baguettes à un concert des Crown of chaos, il n’aurait jamais su. Saisi une opportunité de la retrouver en auditionnant pour le job de ses rêves. Y a pas de prétextes, juste un enchainement de petits hasards qui ont fini par organiser les retrouvailles. C’est pas comme s’il insistait depuis longtemps, de toute façon il n’aurait pas pu, il n’a jamais été très aisé de poursuivre un putain de fantôme. Elle agit en proie accablée, alors que lui tout ce qu’il veut, c’est parler. Le mal a été fait et c’est pas son genre de punir, ou de se montrer rancunier. De s’emporter, en revanche, ça pourrait arriver.

Heureusement qu’elle daigne enfin lui répondre, même si c’est pour l’envoyer promener. Il reste silencieux un instant, il n’a pas vraiment écouté, la faible attention captée d’emblée par les sonorités mère qui s’échappent maladroitement de sa bouche de rosbeef. « J’aime bien quand tu prononces mon prénom. C’est mignon. » Y a encore des progrès à faire sur la jota, mais il ne va pas s’étendre là-dessus maintenant. Devant le regard noir le rictus s’efface. La situation exige un minimum de sérieux. Madame veut qu’on la prenne au sérieux, soit. « J’pense pas pouvoir faire ça, j’suis désolé. » Et en vertu de quoi il partirait ? C’est pas lui qu’a caché un bébé et qui l’a évacué dans les chiottes. Et puis, ça na rien de personnel. Ren et lui ça matche bien, y a aucune raison que ça ne colle pas avec Théo. Alors faudra bien qu’elle s’y fasse, la princesse. « Cette répèt je vais la faire. Que ça te plaise ou pas, c’est une opportunité qui se refuse pas. » Et tant pis si elle ne lui parle pas, ou comme un chien. De un, Dawkins a l’habitude, et de deux, au moins elle lui parlera. Elle sera là, pas trop loin. Une occasion pour elle d’agir en adulte, depuis le temps qu’elle essaie. « Et t’inquiète qu’on parlera, un jour. Tu me dois au moins ça. » Comme ça la messe est dite. Il amorce son départ vers la bâtisse, commençant à rouler, tout en marchant distraitement, un joint avec les restes de la dernière récolte. Rien de tel qu’un calumet à partager pour arriver en terrain conquis. « Bon à tout’ ? Je leur dis quoi aux autres, on t’attend ou on commence sans toi…? » Il n’attend pas vraiment de réponse, n’a pas forcément prévu d’être sa secrétaire. Mais il ne peut pas s’en empêcher. Il vient de retrouver l’air qui, il l'ignorait jusque là, lui manquait pour respirer. Sa voix, et rien de plus. Les réponses viendront plus tard.

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the love we had was covered in snow ❃ izzie & jimmy HD4QHNhl_o

Âge : twenty-three. (21-12-2000)
Pronoms irp : elle.
Statut Civil : coeur paniqué, des sentiments trop fort pour leys qui se prétend toujours hétéro.
Occupation : hacktiviste & street artist, trempe dans un milliard de trucs à la fois.
Habitation : camden, en coloc avec ren & daphne.
In game : ❃ longueur variable
❃ délai variable (j'essaie de ne pas trop dépasser un mois)
❃ narration fr, dialogues fr/eng selon envie

Triggers : cannibalisme, cruauté animale.
Content : religion, relation toxique, grooming, grossesse adolescente, avortement, accident de voiture, deuil, misandrie.

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our love was covered in snow
août 2024 · · · izzie & jimmy

I'm young, but I am aging, and I need you less than I did. I threw a party, they kissed me right in front of my friends - I felt so far from the cliffs. I sleep through the night, and I go where I'm wanted and I don't need your light to be lit.
TW : relation toxique, gaslight, guilt-trip.

« J’pense pas pouvoir faire ça, j’suis désolé. » Tu lui laisserais bien tomber ta godasse dans la gueule, pour voir si il est désolé. Ces trois syllabes, il a pas arrêté de te les balancer à la gueule comme si ça pouvait t’apaiser – mais jamais, pas une seule fois, t’as vu un brin de sincérité. Jimmy, quand il est désolé, c’est une arme de destruction massive, une manière d’endormir les radars et de se rassurer lui-même en s’assurant que, si, c’est bien lui la bigger person dans chacun de vos affrontements. C’est lui, parce qu’il s’excuse alors que toi tu fais que crier, parce qu’il est un adulte posé, mature et que t’es qu’une gamine, Zozo, juste une petite fille qui fait un caprice. Quand t’auras son âge, tu sauras mieux, tu te comporteras mieux aussi.
Un claquement de langue et un soupir, c’est tout ce qu’il mérite de toi.
Ou bien, c’est ce dont t’essaies de te convaincre.
« Cette répèt je vais la faire. Que ça te plaise ou pas, c’est une opportunité qui se refuse pas. » T’as l’impression que tu viens de te prendre une décharge électrique. Quel que soit le temps qui a passé, tu peux pas t’empêcher d’être flattée qu’il trouve que ce que vous faites, c’est bien. Tellement conditionnée à rechercher son approbation dans tout ce que tu fais que ça s’est ancré dans ton code génétique, imprimé sur chacun de tes silences. Tu serres les poings contre tes cuisses. « Et t’inquiète qu’on parlera, un jour. Tu me dois au moins ça. »
T’aimerais te dire que tu lui dois rien – mais est-ce-que c’est la vérité ? Il a toujours été doué pour tirer sur les cordes sensibles, viser précisément l’endroit où se trouve le défaut de la cuirasse. Le plus souvent : ta propre culpabilité. Qu’est-ce-que tu lui dois, au bout du compte ? Tu portais son gosse et t’es partie. T’as même pas pris la peine de prévenir. Même pas pris la peine de répondre aux textos, aux appels, tu t’es contentée de le laisser désespérer sous ta fenêtre pendant que t’affrontais les nausées et les derniers instants d’enfance. T’as passé le film des dizaines, des milliers de fois, trouver où t’as foiré mais la réponse est implacable. T’as fait que ça, foirer.
Si on devait décrire votre histoire, t’es pas sûre que tu serais la gentille alors, presque douloureusement, tu ravales des larmes amères.

« Bon à tout’ ? Je leur dis quoi aux autres, on t’attend ou on commence sans toi…? » Déjà il se relève, déjà il te tourne le dos et il te met, encore une fois, en position de le rattraper. Juste agripper son coude, lui dire ’jimmy, jimmy pardon, jimmy pars pas, jimmy j’ai besoin de toi’ – tu l’as fait des dizaines de fois et tu pensais pas recommencer.
Pourtant, voilà, tu glisses déjà contre le tronc, les deux pieds qui heurtent le sol et le bras qui s’avance déjà pour le rattraper une fois de plus.
« Attends. » C’est que ça bouillonne dedans tes côtes : t’aimerais te sentir plus en colère mais t’as l’impression que ton bide n’est rempli que de cendres usées, prêtes à s’éparpiller au vent. Y a pas de venin sur tes crocs, seulement de la détresse dans tes paumes et cette envie de lui montrer que t’es une grande fille, désormais. « S’il te plaît. »
A peine il s’arrête que tu lâches son bras comme s’il t’avait brûlé, la main recroquevillée contre toi comme une araignée de chair fragile. Les yeux qui fuient, les bras qui se replient – tout traduit ton malaise, ton mal-être, mais sans doute qu’il s’arrangera encore pour ne rien capter de ces signaux. « Ok. Pour parler. On pourra parler. Mais juste, pas là, pas comme ça. » Du menton, tu désignes le garage – t’oses à peine lui jeter un regard de peur d’être consumée sur place. « Ren & Theo, le groupe, la baraque … c’est toute ma vie. Je veux pas… je peux pas te laisser y rentrer et juste t’installer comme ça, j’ai besoin… » Tu prends une longue inspiration. T’aimerais hurler, tempêter, le repousser jusqu’à l’extérieur : il semblerait que tu aies usé tes cartouches de cris contre lui. « … j’ai besoin que ça reste mes trucs, tu comprends ? Je veux pouvoir être moi, et je suis pas moi quand t’es là. »
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get my kicks
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Jimmy Dawkins
Jimmy Dawkins

Pseudo : hypatie
Arrivée : 25/08/2024
Messages : 29
Faceclaim : aron piper
Crédits : kidd (av) billie eillish (quote)
Selfie : the love we had was covered in snow ❃ izzie & jimmy 7dd76b3f83d106cacab8e39844b7d032771f7962
Citation : You told me it was war, said you'd show me what's in store
I hope it's not for sure, can you open up the door?

Âge : C'est l'année critique, l'année où il devrait avoir accompli de putains de belles choses avant de rendre les armes. Va falloir passer la seconde, il aura bientôt 28 balais.
Pronoms irp : il / him
Statut Civil : Myocarde suintait la possession, a récolté l'abandon. Une fois de trop. La dévotion ne va qu'à la fuyarde aveugle.
Occupation : Loin d'être vocation, il se fait fantôme aux fourneaux d'un fast-food trop médiocre pour concurrencer Mcdo. La revente d'une petite production d'herbe arrondi les fins de mois difficiles.
Habitation : Un studio qu'il arrive à payer non sans mal à Camden.
In game : ◊ Troisième personne.
◊ Dialogues en français et en anglais possibles.
◊ Longueur entre 500 / 1000, je m'adapte selon mon ou ma partenaire.
◊ Moyenne de temps de réponse : entre deux semaines et un mois, je ne répond pas dans l'ordre.

Triggers : Trouble bipolaire et borderline
Content : langage cru, maltraitance infantile, violence conjugale, signes de TCA, secte, overdose, argyrie, mort, relation toxique avec un mineur, age gap, gaslighting, sexe

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août 2024 · · · izzie & jimmy

You are the victim, the victim of my love. I dangle up on rooftops before I push you off. I'm an animal hunting for love, killing for pleasure, lost in a concrete jungle.
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A part la revoir, et se noyer dans ses yeux, il n’attendait pas grand chose pourtant. Le sujet qui devrait revenir sur la table, il le sait, est enterré au fin fond de leurs viscères. Lui pour ne jamais oublier la chute vertigineuse de son départ, elle pour remplacer le vide au creux de son ventre. La vie ou le souvenir, quelle importance. Tout est mort, et c’est elle qui les a tués. Jimmy voilà ce qu’il se raconte, quand il essaie en vain de la détester, d’arrêter de trouver la moindre excuse pour lui courir après, pour la débusquer dans son petit monde égoïste, et la ramener dans la réalité, aussi dégueulasse soit-elle. Il ne veut pas voir que son départ à été une fuite salvatrice. Que de sa psyché fuckée par maman et beau-papa, de la mare visqueuse et nauséabonde qui lui sert de cervelle, elle ne pouvait que s’enfuir, loin. Un monstre, rien de plus. Princesse s’est tirée, la belle s’est sauvée elle-même de la bête. Jusqu’à aller se planquer dans un arbre. Alors tant pis, elle ne veut pas le voir, quand bien même il ramperait, alors soit. Il a eu sa voix, attention vitale de quelques secondes. Il peut partir. Il n’en n’aura rien retiré à part ça, et le sentiment désagréable de se détester encore un peu plus. Voilà ce qu’elle lui fait. Et ça personne ne semble le voir.

Car il se sent ralentir, Jimmy, se concentrer pour la forme sur son joint qu’il n’arrive pas à rouler en marchant. Se surprend à espérer, ce fameux moment où elle lui courra après. Et putain, il ne pensait pas que ça arriverait. Puis il se dit que ça fait sens. Y a rien qu’arrivera jamais à les séparer vraiment. Il suffit d’être à bonne distance pour que les cœurs, outragés mais aimantés, s’attirent irrémédiablement. Il s’arrête, ignore le roller-coaster que sa main sur lui provoque dans son estomac. Et feint l’indifférence. Elle joue bien la détresse. Il n’va pas en plus tomber dedans. Alors, tandis qu’elle s’arme de ses plus belles larmes de crocodiles, et de son excuse à dormir debout, il baisse les yeux sur son ouvrage, en profite pour le terminer. « Ren & Theo, le groupe, la baraque … c’est toute ma vie. » Ce qu’il ne faut pas entendre. Admettons. Il tend l’oreille, ouvre le bureau des pleurs. C’est fou comme elle est mignonne. Ça l’attendrirait presque. Il sent le myocarde qui s’emballe tout seul, se laisse bercer par ses supplications. Y a le besoin irrépressible de la prendre dans ses bras qui pointe le bout de son nez, qu’il va falloir calmer assez rapidement. Il veut la retrouver, mais il ne voudrait pas non plus s’écraser comme un cafard pour ses beaux yeux. Elle lui a fait trop de mal, s’agirait de pas l’oublier.

« … j’ai besoin que ça reste mes trucs, tu comprends ? Je veux pouvoir être moi, et je suis pas moi quand t’es là. » Alors ça, par contre. Ça le fait tiquer. Il relève la tête, suspendu aux azurées larmoyantes. Ce serait pour ça qu’elle est partie ? Pour une connerie pareille, que son connard de psy lui a pondu entre deux chèques bien salés ? « C’est ce que tu dis aux gens, ça ? » C’est pas possible de se voiler la face à ce point. Et probablement que si le myocarde n’en était pas profondément blessé, il en rigolerait presque. Il passe le bout de la langue sur le papier collant, achève son œuvre qu’il planque dans sa veste, en ruminant son silence. « Moi j’pense plutôt que t’es toi-même quand j’suis pas loin. » Elle peut vivre avec la conscience tranquille, mais pas avec ce visage qu’elle arbore pour duper le monde entier. « Ça voudrait dire qu’il y en a un de nous deux qui ment. » Il sourit. Ne voudrait pas l’accuser trop vite. Pas son genre. Il réfléchit un instant. Commence le deuil de la musique qu’ils auraient pu refaire ensemble. Peut-être que ça les auraient rapprochés. Peut-être qu’elle aurait compris, enfin, qu’il ne lui voulait que du bien. Qu’elle a beau dire l’inverse, elle ne l’a jamais vraiment oublié. Mais elle a promis, qu’ils parleraient. Alors c’est déjà ça. Faut savoir perdre une bataille pour gagner la guerre. Ça ne l’empêchera pas de revoir Ren à l’occasion, de jouer avec lui bien loin du territoire de mademoiselle. Madame, il semblerait. Se risque à nouveau à ses yeux. « Bref. Ok. Tu veux que je quitte la ville aussi, ou ça ira ? » Ironie qui n’a rien à faire là. Pas face à ces yeux-là. Il se ravise. « Je rigole. » Mais faudrait pas trop le prendre pour un con non plus. « File moi ton numéro. Et j’m’en vais. »

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Izzie Flowers
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« C’est ce que tu dis aux gens, ça ? » Y a le mépris, le jugement qui suitent dans sa voix – t’as l’impression qu’il vient de te gifler. Pire, qu’il a les doigts autour de ta gorge et petit à petit, il serre. T’empêche de respirer. T’oblige à ployer, supplier, redevenir la gamine idiote que t’étais quand vous vous êtes connus. Tu tâches de garder les yeux secs, Izzie, mais c’est pas facile. Le passé a la texture d’une corde autour de ton cou et Jim, le sourire un petit peu trop large pour prétendre ne pas s’en réjouir. « Moi j’pense plutôt que t’es toi-même quand j’suis pas loin. » C’est ce dont tu étais persuadée, toi aussi. Jusqu’à ce que tu grandisses, tout simplement, que tu réalises que le doux giron que tu prenais pour un petit nid était en fait une cage en plomb bonne qu’à te consumer les bronches. T’as déchanté, banni les contes de fées, pour arriver à trouver qui tu es. Qu’il ose pas prétendre qu’il le sait, lui. Il t’a obligée à te peindre avec les couleurs de son désir, t’as enfoui la tête dans le sac de la copine parfaite qu’il voulait. T’as été une pâte à modeler et lui n’a fait que la forger pour que tu deviennes quelqu’un d’autre.
La gorge serrée, les yeux humides, t’essaies de rester droite et forte.
« Ça voudrait dire qu’il y en a un de nous deux qui ment. »
Comment tu peux prétendre que tu me connais, Jaime ? T’as jamais cherché à me connaître. T’as juste vu une petite meuf, perdue, qui t’admirais assez pour nourrir ton ego d’handicapé des sentiments, qui étais près de toi assez souvent pour croire que c’était bien normal que tu la sautes sans préservatif. Et tout ce que t’as fait, c’était essayer de continuer à maintenir l’illusion, parce que si je suis amoureuse de toi, si nous deux c’était le grand amour, alors t’as rien fait de mal, hein, bouffon ? Je te méprise, Jim, je te déteste – t’as pris tout ce qu’était mon enfance et tu m’as rien laissé du reste. Alors ferme ta gueule, ferme bien ta gueule quand tu prétends que tu me connais ; j’ai passé l’âge d’être la gamine que tu pouvais manipuler.
T’as passé l’âge, vraiment ? Tu voudrais bien t’en convaincre mais le fiel reste bloqué dans ta gorge, reclus entre tes dents, derrière tes lèvres, incapable de lui exploser à la gueule. Tout ce que tu sais faire, c’est serrer la mâchoire et baragouiner « T’en sais rien. »

« Bref. Ok. Tu veux que je quitte la ville aussi, ou ça ira ? » Quelle ordure. « Je rigole. » Quelle ordure, d’oser rigoler de tout ça. La tension grimpe encore d’un cran dans ton ventre, dans tes côtes ; jadis, il aurait réussi à t’empoisonner l’esprit en te faisant croire à du désir. En vérité, c’est de la peur et de la colère qui veulent juste lui péter à la gueule. Et qui ne le font jamais. « File moi ton numéro. Et j’m’en vais. »
« +4420 3615 1097 » Tu énonces, machinalement. T’en as changé en arrivant à la capitale, jeté l’ancien dans une poubelle en songeant que plus jamais au monde tu voudrais être contactée. Et tu fais quoi ? Tu laisses son piège se refermer encore, enfoncer ses lames dans ton cœur d’adulte de plus en plus paumée. « J’aimerais autant que tu m’envoies pas de message, ou quoi, mais je te promets que si c’est ce que tu veux, on parlera. »
Un moindre mal, la conversation avec lui, plutôt que de le laisser entrer dans ton univers le plus intime. Tout est noué en toi, réaction épidermique à tout ce qui hurle danger et t’enjoint à te recroqueviller. Au lieu de craquer, c’est l’impatience qui arrive jusqu’à la surface. « C’est bon, là ? »
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Sale gosse voit bien qu’il fait du mal, ça l’empêche pas d’appuyer. De continuer à arracher une à une les ailes de la libellule qu’a eu le malheur de se poser sur son cœur putride. Il se demandera plus tard pourquoi il est malheureux, Jimmy, pourquoi il compte bien, dès la porte de son deux pièces minable franchie, ajouter son numéro parmi ses favoris. Sûr que ça ne lui fait pas du bien de voir les larmes se rassembler dans le fond de ses azurées. Mais si ça lui fait mal au cœur ce n’est rien à côté du désarroi dans lequel elle l’a laissé six ans plus tôt en se tirant sans le moindre mot. La haine il prend, elle le frapperait même qu’il tendrait la joue. Une caresse, brutale, mais une caresse tout de même. C’est l’indifférence qui tue. Alors les larmes retenues d’Izzie elles font mal, mais on ne va pas se mentir. Elle font aussi un peu plaisir. Il est là, marqué au fer chaud dans un coin de sa poitrine. Il est ailleurs que dans sa propre carcasse, et bon sang, quel pied. D’avoir laissé son empreinte. Ça veut dire que tout ça a compté, qu’il n’était pas fou. Que lui aussi il pouvait être aimé au point de s’en faire mal.

T’en sais rien, qu’elle murmure. Et pourtant y a pas de doute, suffit de se replonger dans ce qu’elle a relayé au rang de souvenirs pour s’en rendre compte. Ils s’aimaient, à n’en plus pouvoir se quitter, à en tirer des plans sur la comète. Y avait des larmes certes, y avait des cris. C’était fort, c’est tout. De l’amour hurlant, à l’état brut. Il donnerait cher pour la prendre dans ses bras, pour lui balancer deux trois vacheries au creux de l’oreille, pour récolter son petit poing freluquet dans le bide et son sourire amusé. Ça a existé. Il hausse les épaules, trop galant peut être pour la contrarier davantage. Mais il sait. Ça lui suffit.

« … 20 3615 1097… » qu’il répète, en pianotant sur le téléphone fracassé. Constate le changement, sans rien dire. « Merci. » Simplement heureux qu’elle ne l’ait pas bloqué. Quelle humiliation cela aurait été de quémander un numéro qu’il connaît par cœur. Il en a chialé des nuits entières, à composer ce putain de numéro. Mais tout ça, il le garde pour plus tard, parce qu’apparemment, ils vont parler. C’est une promesse. Il lui dirait bien que les promesses ne valent pas grand chose dans ce monde, qu’elle le saurait si elle avait vécu la moitié de ce qu’il a vécu gamin. Mais dans l’histoire d’Izzie, y a pas de monstre, à part lui. Et ça, au fond, ça le fait chier. Alors il pourrait la boucler, mais le sous-entendu derrière la recommandation il ne l’entend que trop bien, n’aime pas beaucoup ce que ça implique. « Tu crois pas que si j’voulais te harceler je l’aurais fait depuis un bail ? » Il n’est pas assez fou pour la bombarder de missives, tout ça pour finir sur liste noire. Sauf qu’il ne sait pas vraiment s’il pourra tenir longtemps sans tout ce qui lui avait manqué. Alors il ne promet rien, lui. Se contente de l’accuser, à défaut de la rassurer. C’est comme ça qu’il faisait. C’est pour ça qu’elle est partie, sans doute. Il s’en veut de son zèle nauséabond, indigne même du dernier des chiens de la casse qu’il est. « Ça va, ça va. Je m’en vais. » qu’il souffle face à l’impatience, sans presser le pas pour autant. Y a pas de mal à profiter de ces retrouvailles un peu plus longtemps. A ignorer le calvaire qu’elle prétend vivre. Comme si sa simple présence était un poison. C’est son départ qui le sera sûrement, et l’écho de sa dernière déclaration, des restes de son zèle, qui retentit alors qu’il se retourne une dernière fois pour distiller son affection.

« Je vois bien que c’est pas réciproque, t’inquiète.
Mais je le dis quand même.
Tu m’as manqué. »


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