début vingtainelucía est née au cœur d'un enfer, d'une guerre de flics contre un réseau de criminalité mexicain, au sein d'un conflit dans lequel elle est née, n'a pas pu s'échapper, impuissante gamine aux yeux effarés. elle n'a rien demandé, mais n'a jamais eu le choix. quand son père, un flic infiltré qu'elle n'a connu qu'à travers les discours mensongers de sa mère, a été assassiné, toutes les emmerdes sont retombées sur elle et la mama. et cette dernière en est
morte peu de temps après, la laissant orpheline.
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@Isaac Russel 'ce n'est qu'une mission comme une autre. l'occasion de s'évader.' encore un long calvaire avec des bruits de guerre et des brûlures d'échos grillant les rires d'une enfant, flinguant l'usure de ses astres, lui interdisant l'innocence d'une enfance
normale, joyeuse, simple. le crime, la folie, l'agonie, dans l'espace du langage et des poings. et quand
mama est partie, elle aussi, rejoindre le reste de sa famille, qu'elle s'est retrouvée orpheline, les policiers lui ont amené
rouf. protection rapprochée 24h/24. comme un tuteur, mais le genre qui t'interdit absolument tout. rouf, il était grand, fort, rouf, il n'avait peur de rien, ni de personne. et au début, il lui faisait un peu peur. elle n'était qu'une gamine et c'est vrai qu'il faisait pas tant d'efforts pour acquérir sa confiance, qu'il en avait même plutôt rien à foutre, le flic déguisé en pêcheur grincheux. il était cynique, et pas très sympa. mais
il était là, et parfois il souriait, faisait des blagues un peu tristes ; et elle pouvait compter sur lui pour la protéger. ils ont passé quatre longues années à voguer sur les côtes américaines, dans leur petit rafiot, s'arrêtant ça et là. falmouth, grand haven, haleiwa, nags head et tant d'autres villes dont elle ne se souvient même plus les noms. elle n'a jamais eu le mal de mer, mais la peur de
la fin lui a tiraillé longtemps les entrailles. l'idée qu'un jour, rouf s'en aille, lui aussi. qu'elle se retrouve noyée seule dans ce monde étranger... qu'il reparte comme il était venu, chez lui, sans un regard en arrière. elle aurait du avoir peur de mourir, de se faire attraper par ces gangsters dont elle ne savait rien. elle aurait du avoir peur qu'il n'arrive pas à temps pour la sauver, un jour ou l'autre. mais non, elle avait peur qu'
il la laisse. et c'est ce qu'il a fini par faire, de toute manière. et ça l'a même pas tellement surprise, c'est bien le pire. il l'avait prévenue, le vieux loup. plusieurs fois, en se marrant. "tu sais quand même qu'un jour j'vais devoir me casser? ce jour là tu pourras vagabonder sur la terre ferme dans le pays que tu voudras, avec le nom qu'ils te fileront, faire ta vie, ce sera plutôt sympa. moi, j'irai chercher des clopes, certainement." et c'est ça, dans le fond, qui lui a fait le plus mal. qu'il parte comme l'aurait fait
un mauvais père banal d'une famille sans histoire, juste un peu bancale.
en allant acheter son putain de paquet de cigarettes au pub du coin. en plus
yo la sale gosse, j'croyais que la mission était finito, que pasa?
oe alors j'ai pas grand chose à dire
alors ferme ta grande bouche, mais j'vais blablater sur l'essentiel, histoire de faire genre quoi
je suis pas chiant.e sur l'activité ou la plume (chacun a une plume singulière, chacun écrit la quantité qu'il peut ou veut. et tout l'monde sera content), tant que les règles du fos sont respectées et qu'on s'amuse (ou qu'on chouine vu la trope père-fille tragique de ces deux là
) ;
i'll be happy ce qu'elle fait de sa vie désormais, comment elle s'est forgée son caractère, ainsi que le prénom (bien que lucia soit suggéré et que de toute manière elle a du changer d'identité) sont totalement libres, comme pas mal de points évoqués dans le passé un peu flou de la gamine, de ce qu'elle a vu ou n'a jamais su. je tiens à lui garder les origines
mexicaines en revanche, ou alors il faudra simplement songer à changer l'origine du milieu mafieux et voir en conséquence avec la cohérence. en fc j'ai pensé à
sara esparza, et j'ai pas dix milles autres idées en tête, donc à toi de me dire si les idées te viennent.
breeeef des bisous ciao, jvais me fumer une clope
c'est faux, mais isaac-rouf, oui