Bubblegum bitch (Ft Rina)



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Bubblegum bitch

TW/CW : mention d'alcool / vulgarité / harcèlement.

T'as trop bu pour rentrer seul, ou juste pas assez pour t'endormir sur place. C'est le moment d'la soirée où t'entends plus les couleurs que tu ne les vois, tout se mélange au brouhaha ambiant et la chaleur des corps qui se sont délassés toute la nuit finit par devenir étouffante. T'avais jeté ton dévolu sur une blonde dont le prénom t'était passé largement au dessus, mais t'avais bien compris au détour de votre conversation qu'elle avait un duplex sur Westminster, c'qui lui avait automatiquement fait gagner des points dans l'intérêt que tu lui portais. Tu lui avais payé un verre pour faire bonne figure. Elle avait payé une bouteille pour t'impressionner. Malheureusement pour elle, l'alcool avait fait son petit chemin et tu t'étais retrouvé à lui tenir les cheveux pendant qu'elle se penchait au dessus d'la cuvette des WC. T'étais venu pour t'amuser, mais c'est le genre d'endroit qui finissait toujours par t'agacer. Trop bruyant, trop de monde. Trop similaire au Styx, probablement. Même quand t'étais pas au boulot, tu te retrouvais à baby-sitter des enfants de riche. La prochaine fois t'irais dans un monastère pour compenser. C'est pas grave, t'avais réussi par j'sais pas quel miracle à lui faire comprendre que c'était l'heure de rentrer et tu l'avais laissé commander un taxi. Tu savais pas encore si tu rentrerais avec elle ou pas, même si la façon dont elle s'accrochait à toi paraissait sans appel quant à la suite de ta nuit.
Tu l'avais aidé à se relever, délaissant le carré VIP dans lequel elle et ses copines s'étaient installées, et t'évitais soigneusement d'les regarder alors qu'elles mêmes lorgnaient vos mouvements avec un dédain qui te donnait envie d'les démembrer. Pas une seule avait levé le p'tit doigt pour venir aider la blonde a qui tu servais de béquille depuis plus d'une heure. Paye ton amitié. Toi tu te la trimballais alors que t'avais rien demandé. 'fin, façon de parler. T'étais quand même bien content qu'elle ait financé l'intégralité de ta soirée.
T'attendais que ça d'arriver dehors, de sentir l'air frais sur ta peau, pour te ramener à un minimum de lucidité. Que le taxi arrive pour que tu puisses balancer la blonde dedans et profiter un peu du luxe de son duplex. Tu savais pas encore dans quel état tu serais le lendemain. Potable, t'espérais. T'avais bu beaucoup d'eau et bouffé pas mal de cacahuètes. Tu pouvais pas en dire autant de celle que tu te traînais, mais tant qu'elle te vomissait pas dessus, c'était ok. T'allais tirer la porte pour t'engouffrer dehors lorsqu'un coup dans ton dos t'fit gronder, et tu te retournais brusquement.  « Hey, barre toi. » L'agressivité accrochée aux lippes, les yeux s'posent sur une nana qui t'es pourtant bien familière, dans le groupe de derrière. Pour cause d'avoir souvent écrit son nom sur les murs des toilettes au lycée. Malgré le temps passé et tout ce que t'avais vécu depuis, Pensri avait marqué ta mémoire. T'observe une seconde la brune, le cerveau moulinant pour assembler les morceaux et raviver l'souvenir des insultes, bagarres et autres joyeusetés. Ouai, tu lui en as bien fait bavé. Et elle aussi, princesse de la cours, gamine mal habillée.  « Pensri. » Pensri, et toute une merveilleuse panoplie de mauvais jeux de mots associés à son prénom.  « Ça faisait longtemps. On dirait que t'as appris à t'coiffer depuis. » Souvenir d'un chewing-gum soigneusement mastiqué et déposé dans ses cheveux, un après midi. Il avait fallu les lui couper. T'avais bien rigolé.


Rina Harvey
Rina Harvey

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Citation :  I'm the type to take your money, take your soul
I leave no fingerprints

Âge :  vingt-cinq ans (cancer ☉ asc scorpio, gemini ☽︎)
Pronom :  she/her.
Occupation :  gérante du sushi bar maneki-neko, illustratrice (etsy: studiorina) et gangsta sur Triumph™
Habitation :  tower hamlets.
 
color: #8484DD
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In game :  -
indisponible
10/05

(+kit)
» rp en français ou en anglais (narration+dialogues ou dialogues seulement)
» je réponds généralement par ordre chronologique, dans un délais général d'un mois.
» j'ai tendance à faire dans les 500 mots, variable selon l'inspi du moment.
-

Triggers :  sexe explicite, vss.
Warnings :  activités de gang, morally grey-ish behaviour (vol, mensonge, violence, you name it.)

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Bubblegum Bitch

CW : état d'ébriété.

Rina a passé la soirée à danser, juchée sur des bottes à plateforme si hautes qu’elle a songé à les enlever une vingtaine de fois et a changé d’avis autant de fois au contact du sol collant sous ses semelles crantées. On devrait déjà applaudir son niveau de lucidité quant au sujet, elle dont la frange colle au front à cause de la sueur accumulée par des heures de bootyshake au milieu de clubbers intoxiqués et déchaînés, et donc le haut en résille empeste l’alcool renversé malencontreusement au cours d’une bousculade près du bar (la faute d’un mec qui se croyait tout seul – Rina déteste les mecs, et surtout ceux-là.)

Les lumières commencent à être rallumées dans la boîte, et la musique vire techno harcore pour pousser les retardataires à sortir. Rina serait bien restée, pas plus dérangée par le nouveau genre musical craché par les enceintes que quand elles diffusaient du rap américain comme en écoutent les Tigers pour la faire souffler.

Ses amies et elle décident tout de même de sortir, incommodées par la lumière jaunâtre des plafonniers.

Son gobelet d’eau négocié au bar avant de partir, Rina titube sur le trottoir, gloussant à une remarque faite par une de ses amies à leur passage devant le videur. Sa proprioception en a pris un coup, et le trottoir lui semble anormalement étroit, ou peut-être que sa vision a seulement rétréci. En tout cas, le type qui lui tourne le dos, elle ne le voit pas, et s’il se trouve sur son chemin, ce n’est pas de sa faute à elle mais plutôt à lui. Qui stagne sur la place publique à la sortie d’une boîte ?

“Hey, barre toi.”

Rina fronce les sourcils. Elle a l’impression qu’on lui a volé sa réplique, parce que c’est elle qui, d’habitude, aboie la première. Pas ce soir, notamment parce que ses fonctions cognitives sont ralenties et son humeur exaltée par l’alcool qui siffle dans ses veines. La remarque crachée à sa figure est presque suffisante pour la faire dégriser, cela dit.

“Jsavais pas que c’était ton bout de trottoir, tu prends combien ?” feule-t-elle, pupilles dilatées détaillant son adversaire de haut en bas alors qu’elle se grandit sur ses échasses inconfortables, se voulant plus imposante qu’elle ne l’est.

Ses copines ricanent, Rina pourrait en rester sur un micdrop parce qu’elle n’a pas plus de temps à accorder à un inconnu – elles sont attendues en after.

“Pensri.”

Celle-là, Rina ne l’a pas vue venir. Elle reste coite, sourcils froncés au-dessus de son regard vissé sur le type. Qui connaît son ancien prénom ? Forcément quelqu’un que Rina ne veut pas voir, et elle serait presque tentée de ne pas plus y réfléchir puisque ça ne l’intéresse pas – le passé doit rester où il est – sauf que soudain, le visage lui revient, lui déclenchant une vague d’antipathie.

“Ça faisait longtemps. On dirait que t'as appris à t'coiffer depuis.”

“T’es qui ?” grogne-t-elle alors qu’elle sait parfaitement à qui elle a affaire.

Sunny or something, un sale type auquel elle n’a plus pensé depuis le lycée, et voilà qu’elle lui fonce dedans à une heure impie de la nuit, avec deux grammes dans chaque bras. Au moins, cela lui donne une bonne excuse pour lui casser la gueule en souvenir du bon vieux temps.

“Qu’est-ce que tu fous avec la fille ?” s’enquière-t-elle après une seconde de bataille de regard, se tortillant pour jeter un oeil à la femme dans le taxi, visiblement pas en état de rentrer toute seule, mais encore moins avec un mec quelconque. S’ils ne sont pas ami.e.s, alors Rina a définitivement trouvé son excuse pour lui péter les rotules. Ce sera au nom de la sororité.


@Sunny Yin


twinkle, twinkle where's the star?