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Oh, you're not dead yet ? Can i help ? (Ange)



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Oh, you're not dead yet ? Can i help ?

TW/CW : mention de drogue /escorting / alcool/ mort / vulgarité.

Plusieurs semaines que l'autre guignole qui partageait les banquettes avec toi avait disparu des radars. Si t'avais pas osé marcher sur ses plates bandes, au début, t'avais quand même pas tardé à investir à la fois son carré et ses clients parce que 1) fallait pas qu'ils quittent définitivement l'établissement, 2) l'herbe paraissait toujours plus verte ailleurs et depuis le début t'étais persuadé que son coin de banquette à lui était plus confortable que le tien (ce qui n'était pas l'cas, sadly, même si tu trouvais une certaine satisfaction à t’asseoir à sa place entouré de ses poupoules habituelles). T'avais pas été le seul à poser des questions sur l'absence prolongée d'Ange, mais personne semblait avoir de réponse potable à fournir et t'avais eu du mal à ravaler ta frustration. T'étais retourné à tes habitudes, à tes occupations, à tes faux sourires et à ton envie d'arracher la gorge de toutes et tous ceux qui venaient te voir simplement pour te demander « Il va revenir, Ange ? ». Qu'est ce que t'en savais toi. Il pouvait être parti aussi en congé, ou mort d'une overdose, ou envoyé en taule, parce que dans ton cerveau tout était possible, et puis dans le fond, tu t'en foutais. S'il revenait pas, le patron lui trouverait un remplaçant et on en parlerait plus. Simple.
T'avais pas le temps et pas l'envie d'envisager toutes les possibilités, mais tu l'avais fait malgré toi à mesure que l'absence s'allongeait. Le fait que vous aviez pris des paris, avec certain.e.s de tes client(e)s, et le fric que t'avais eu l'audace de miser te faisait espérer qu'il revienne jamais.
La soirée venait à peine de commencer. T'étais occupé à écouter les déboires d'une cliente – seule pour le moment – qui te racontait ô combien la perte de son chien l'avait attristé, le mois dernier. Tu supportais difficilement le cliquetis de ses bijoux autour de ses poignets qui claquaient à chaque fois qu'elle remettait en place ses boucles, toc répété plusieurs fois par minute, mais elle avait un beau visage – assez pour compenser – alors tu hochais la tête pour l'encourager à continuer. Pauvre teckel parti trop tôt, ça valait bien de payer une bouteille de champagne cuvée or en son honneur. Par chance, personne ici t'obligeait à avoir l'air aimable si t'en avais pas envie, parce que l'avantage de ton air de trou du cul condescendant est que t'attirais souvent à toi toutes sortes de spécimens mentalement configurés pour avoir envie d'te sauver. Le genre à se dire en te voyant « i can fix him », et tu n'avais plus qu'à les écouter assez longtemps pleurer sur leurs malheurs pour qu'iels se mettent à cracher leurs frics sans avoir déboursé un seul sourire. Et si tu souriais, ça ne faisait que les encourager à sortir leurs cartes Platinum.
A cet instant, t'avais aucun mal à feindre l'émotion face à la greluche qui faisait le deuil de son animal de compagnie – jusqu'à ce qu'une silhouette dans l'coin de ta vision te fasse perdre une seconde le rôle. T'observais celui qui venait d'arriver avec l'impression d'voir débarquer un fantôme. T'interrompais ta cliente en lui promettant de revenir très vite avant de prendre congé.
T'avais pas envie d'avoir l'air inquiet parce que tu l'étais pas.  T'étais juste curieux et t'estimais avoir droit à des réponses parce qu'après tout, c'est toi l'crétin qui avait passé les dernières semaines à répondre aux questions des clients concernant l'absence du chérubin favoris. Et ça t'avait soûlé, dieu sait que ça t'avait soûlé. T'étais à ça de le déclarer mort la veille encore juste pour qu'on te foute enfin la paix. T'avais inventé des histoires à dormir debout pour le couvrir et personne pour saluer ta créativité... Il aurait mieux valu qu'il soit vraiment mort, l'autre, non ? Peut-être. Tu souhaites sa mort trop promptement pour la vouloir vraiment. Nan, c'que tu veux, c'est qu'il descende de son piédestal et qu'il s'excuse d'avoir disparu.'fin. Il t'a pas manqué, cela dit.  
Tu le suivis jusqu'à l'arrière du bar, jusqu'à ce qu'il soit seul, parce qu'évidemment, t'étais pas le seul larbin indiscret du carré. La chose t'emmena jusqu'aux vestiaires, et tu profitais qu'la pièce soit la seule pas équipée d'un détecteur incendie pour sortir ton paquet de clopes et t'en griller une, restant pas loin du divin ressuscité. Jesus christ. A quelques mètres, tout au plus. Juste assez pour t'empêcher d'lui foutre une droite.
 « Alors... T'es pas parti à Tenerife, hin? » Tu lâchais. Le ton était moqueur mais les yeux lâchaient pas l'brun comme si tu pouvais trouver un indice sur les traits fatigués. Tu scrutais les iris adverses, avide de stigmates invisibles sans trouver chez l'autre la moindre preuve satisfaisante – rien à te mettre sous les dents pour étancher l'intérêt.  « T'es pas assez bronzé pour ça. » T'avais fini par dire, presque déçu. Non pas que t'y connaisses quoique ce soit à la météo de là bas. L'idée de partir de Londres t'a déjà effleuré l'esprit, mais t'as jamais mis à exécution tes envies d'évasion sur une plage de sable fin. On t'avait déjà emmené en date à West Wittering, et c'est le point le plus éloigné de la map que t'ai jamais exploré – un endroit assez agréable si tu mettais d'côté l'fait que t'avais voulu frimer en omettant que tu savais pas nager et que t'y avais avalé assez d'eau de mer pour garder un goût de sel sur la langue pendant les trois jours qui avaient suivi.  « 'Fait chier. Tu m'as fait perdre un billet. J'ai parié que tu reviendrais pas. » .


Ange Maynard
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Citation :  Doux quand il veut, sort les crocs quand il peut
Et si j'l'aimais pas tant, j'crois qu'je sauterais en marche

Âge :  ((27 piges)) et pas une once de notoriété.
Statut Civil :  ((Cœur d'artichaut)) a peur du vide qu'il a laissé, alors il pille le joli-cœur, cherche la bonne âme qui lui prouvera une bonne fois pour toutes qu'il n'est pas si impossible à aimer.
Occupation :  Débute une carrière brillante dans ((l'escorting)), pantin de nuit comblé de pouvoir et vidé de tout espoir.
In game :  ◊ Troisième personne.
◊ Dialogues en français et en anglais possibles.
◊ Longueur entre 500 / 1000, je m'adapte selon mon ou ma partenaire.
◊ Moyenne de temps de réponse : entre deux semaines et un mois, je ne réponds pas dans l'ordre.

Triggers :  Troubles bipolaire et borderline
Warnings :  Usage de drogue et d'alcool, symptôme de sevrage, overdose, prostitution, dépendance affective, relation toxique, sexe, langage cru

   
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Le moment est venu. De savoir si tout le sel, toute la bile qu’il avait sortie de sa carcasse viciée en valait la peine. Déposé sur le bas côté, le boss assez prévenant pour ne pas alimenter les rumeurs qui rendraient le retour pénible arrivera plus tard dans l’assemblée. Avec toute fois, une dernière de ses recommandations, de celle que l’angelot suit aveuglément, marionnette transie. « Ne me fais pas honte, Ange. » Ça veut dire pas d’esclandre. Pas de coke. Pas de débordements, qu’un prince de sa trempe ne saurait tolérer. Grotesque jeu de rôle accepté par le miséreux. Ce soir il sera au dessus de la mêlée. Ravira la moindre attente des affamés, comblera le manque laissé depuis presque un mois, jusqu’à ce que les questions s’évanouissent mort nées. Il est là, c’est l’essentiel. Il est là pour nous aimer.

Arrivée qu’il souhaitait discrète, en vain. L’angelot porte encore la ramure du jour, offre un joli sourire de compensation aux agités qui viennent à sa rencontre. J’arrive, qu’il leur dit. J’arrive pour enfin vous sauver de l’ennui. Y a quelque chose d’aussi fou que dégueulasse à se sentir à ce point désiré par les inconnus, ces badauds qui se pensent tous l’unique pour l’ange, quand le séraphin lui n’a pas fait l’effort de retenir leur nom. C’est la magie de son métier, et il est doué pour ça. Manipulation se tolère et se monnaie, jusqu’à la limite de l’indécence, jusqu’aux portes de l’opprobre.

Le royaume n’a pas bougé d’un iota en son absence. Il en serait presque vexé si le simple fait de se sentir à nouveau chez lui ne rendait le retour tant attendu bien plus doux. Liberté chérie s’accueille à bras ouvert, sort la chemise de verre pour fêter le renouveau, alors qu’il se rend compte, soudain, qu’il ne peut se permettre autant de transparence ce soir. Le corps amaigri par la cure devra se remplumer avant de s’offrir aux mires gloutonnes. Qu’à cela ne tienne, il retrouve son blazer noir, celui qu’il portait le soir où Samaël l’a ravi du commun des mortels. De rapt il ne sera jamais question pour l’ange. Le déni le protège, préserve l’amour déraisonnable qu’il a pour l’homme qui, après l’avoir sorti du caniveau, l’a sorti de l’enfer de la poudreuse. Pour combien de temps, voilà une autre pensée qu’il congédie. Il en est guéri, cette fois, c’est sûr.

Et alors qu’il découvre la carne pour accueillir le blazer satiné, une voix qui ne lui avait pas manquée gâche la quiétude du retour. Sunny, aka le collègue. La dernière acquisition de Samaël, il a fallu qu’il dégotte un visage encore plus angélique que le sien. Parce que le séraphin vieillit, perd de son lustre chaque année, et qu’il faudra bien assurer la relève un jour. Mais il se rassure, en voyant que l’expérience a encore de beaux jours devant elle, et surpassera encore, pour quelques temps, la simple beauté factice que le visage de l’autre transpire. Les clients n'sont pas cons, veulent plus qu’un joli minois. Et sans personnalité, malheureusement, le pauvre Sunny ne fera jamais le poids. « Tu l’situe même pas sur une carte, fais pas genre. » Et il le sait, parce que les gamins de leurs espèces sont coulés dans le béton londonien, et ne s’en échapperont jamais. Mais la petite voix du roi résonne encore dans les céphalées, et la politesse est offerte sans un regard, à défaut d’être rendue. « Ravi d’te revoir aussi. » Il aurait sans doute préféré être au soleil. La vérité c’est que la lumière du jour lui a été rendue le jour-même, le geôlier ayant brouillé les pistes sur le temps passé à étouffer l’addiction entre quatre murs. « 'Fait chier. Tu m'as fait perdre un billet. J'ai parié que tu reviendrais pas. » Le rictus mauvais s’échappe malgré lui. Comme c’est original, un pari sur son trépas. Et bien loin de s’en trouver blessé, l’angelot s’en réjouit intérieurement. On fait de lui le plus heureux des hommes en le mettant au centre des conversations, qu’elles soient malédictions ou louanges. On parle de lui quand il est là. On crée sa légende quand il est absent. Termine de boutonner le blazer sur la peau, trop blanche au goût du collègue il semblerait, avant de faire face à l’incube. « Gaspille pas le peu d’extra que tu te fais, Sunny. De nous deux, t’as toujours pas capté qui partira le premier. » Non pas une simple provocation, Samaël lui ayant demandé de se tenir à carreaux. Un simple fait, qu’il se plait à rappeler. Mais le naturel revient au galop, alors que s’approchant du malotru, il lui offre son sourire le plus doux, véritable caresse de condescendance visant à remettre le petit dernier à sa juste place. « Des messages, en mon absence ? »



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T'as vu qu'il avait maigri. C'est un détail qui t'a pas échappé, et ça t'gave d'ailleurs de réaliser que t'as beau tout faire pour l'ignorer, tu le connais quand même assez bien pour remarquer ça. Tu l'vois planquer les courbes trop aiguisées sous son blazer et tu renifles, agacé. « Gaspille pas le peu d’extra que tu te fais, Sunny. De nous deux, t’as toujours pas capté qui partira le premier. » T'as pas vraiment parié sur sa mort, en fait. Seulement qu'il reviendrait pas. T'aurais préféré qu'il soit parti ailleurs. Pas mort, juste quelque part. Peut-être dans un endroit meilleur. Le Styx c'est ta maison et tu serais vraiment super con de cracher sur ton emploi au regard de tout ce que ça t'avait apporté : fric, liberté, stabilité... Mais t'avais pas la loyauté de l'angelot. Cette inébranlable foi envers Lucifer, c'qui était un des nombreux points qui t'énervait aussi probablement chez lui. Non toi, t'attendais d'avoir engrangé assez de thunes pour te barrer. Tu savais pas quand ça serait assez. T'avais pas de plan A, ni de plan B. Tu savais juste qu'un jour tu serais plus là. Et t'étais peut-être un peu déçu. T'avais imaginé qu'il était vraiment parti de là. Qu'il avait fini de lécher les bottes du roi des rats. L'fait qu'il revienne comme une fleur, avec son adoration, son air condescendant... Son foutu air condescendant. Celui là même qu'il t'adressait alors que t'avais pas bougé d'un iota. Lui, il avait fait quelques pas vers toi là où tu t’échinais à mettre de la distance. L'fait qu'il grille ton espace vital avec son sourire et ses manières, ça t'hérissait. « Des messages, en mon absence ? » Y'avait rien d'agressif dans sa question. Rien de plus qu'une arrogante caresse, comme on tapote gentiment la tête d'un enfant. Et personne pouvait vraiment imaginer derrière ces traits figés à quel point tu luttais pour conserver l'contrôle sur cette envie qui rampait à l'intérieur de tes muscles. You craved to hurt him. De le frapper, pas juste une fois. Assez pour qu'on reconnaisse plus son visage. Assez pour lui casser des os. La pommette. Le nez. Le crâne. Juste parce qu'il te regardait comme ça. Comme si t'étais inférieur. Tu te ferais viré si tu levais le p'tit doigt contre lui, alors tu ravalais le goût acre qui avait envahi ta bouche, détendais ta mâchoire prête à mordre. Tu desserrais les poings, conscient que ton envie d'le réduire en lambeaux ne ferait que lui donner raison. Mais t'étais pas obligé d'en arriver jusque là. A la place, tu t'contentais de le choper par le col de sa veste pour le ramener brutalement vers toi. Tu sentais mieux le poids qu'il avait perdu à présent que tu le tenais entre tes doigts, et tu t'imaginais le s'couer jusqu'à ce que son cerveau percute sa boîte crânienne une fois de trop et soit définitivement endommagé. Un service public rendu, si on t'demandait ton avis. Tu profitais une seconde de sa proximité pour observer ses pupilles avant de lâcher :  « C'est donc à ça qu'tu ressembles quand t'es clean. » Simple observation avant qu'ta poigne ne se relâche, non sans difficulté. T'es loin d'avoir retrouvé ton calme, et la lueur de rage qui caresse tes iris n'en reste pas moins là, mais t'as pas envie de perdre plus le contrôle que tu ne l'as déjà fait. Tu veux pas qu'il ait cette satisfaction, et tu te retrouves à l'observer, AK47 en guise de regard et sourire de fauve toujours accroché.  « Si quelqu'un ici avait eu quoique ce soit à t'dire, ça se saurait. ET J'SUIS PAS TA PUTAIN DE SECRETAIRE. » Tu tires sur ta clope. Tu voulais pas crier. Tu voulais pas montrer qu'il t'a touché, mais c'est trop tard pour ça et de toute façon, l'fait que tu montes vite dans les tours est un secret pour personne. Que tu t'énerves une fois de plus changera rien, t'es obligé d'aboyer pour te préserver. Que ce soit sur Ange ou sur n'importe qui d'autre. Alors t'inspires profondément - presque prêt à sortir temporairement le drapeau blanc – si t'étais certain qu'l'autre en ferait autant. Ce qui n'était évidemment pas l'cas.  « T'as disparu trois semaines, connard. C'est quoi ton excuse ? Tu t'es vu ? T'as maigri... T'avais pas d'argent pour t'acheter à manger, là où t'étais ou c'est un nouveau look que tu veux tenter ? »


Ange Maynard
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Il savoure sa liberté chérie minute par minute l’angelot. Retrouve avec délectation le sel de la confrontation. Suivra celui de la rencontre, de la séduction qui n’est rien de moins qu’une partie de son adn. Il lui faudra se trouver une sacré conquête, quelqu’un qui lui plaît pour le ramener au souvenir du charnel, pas assez regardant pour remarquer la maigreur, les plaies que lui-même s’en infligé au corps, quand ce dernier brûlait de recevoir sa dose. Petit à petit, il va retrouver les joies du dehors, combler la coquille vide aussi vite que possible, avant que l’ennui ne le mène à ses vieux démons. La conversation, c’est sympa pour commencer cette soirée sous le signe du renouveau. Et il bénit la malice de son collègue, venu se repaître de ses cendres. C’est lui qui se nourrira de sa haine. Une caresse, rien de plus. Il ne faut pas plus qu’une brise pour enflammer ses démons, à Sunny. Rien qu’un gamin prévisible. Il en sourit, noie le sursaut de peur dans le rire nerveux alors que l’incube l’attrape au col. It escalated quickly. Ne resiste pas, il n’en a de toute manière pas la force. Se contente de sonder en miroir le regard inquisiteur. Masquant les relents de pudeur face à l’observation tristement perspicace. « Surpris ? » Il s’en voudrait presque de n’être plus à son goût, Sunny. Il a tout de même une réputation à tenir. Il promettrait bien de faire des efforts, mais déjà l’incube rétropédale, laisse aller la carcasse sans force. La petite mise au point se poursuit talons au sol, et le congé ne lui vient pas à l’esprit. Il aime trop ce qui se passe.

Hausse les sourcils alors que la voix par dans les tours, il a peut-être été un peu fort. Se retient de lui demander de qui il est la secrétaire si ce n'est pas lui, mais il a vu ça dans un film, et pas sûr que le collègue aie la ref. Y aura bien d’autres manières de lui rappeler sa juste place. « Tu vois ton problème c’est que t’as aucun humour. T’es trop susceptible. Je dis ça pour toi. Les clients se lassent si vite. » A deux doigts de lui proposer une consultation que lui même ne tenterait pas, mais il s’arrête sur le bon conseil. Se contente de redresser la veste froissée dès le début de la soirée. Qu’est-ce que ce sera quand il ira rejoindre les affamés. Les tympans filtrent l’interrogatoire grotesque du méchant flic, et ça ne l’excite même pas. Libido qui reviendra sûrement quand il aura repris sa besogne scandaleuse. Les manches qu’il retrousse, avant de daigner donner un semblant de réponse à l’impatient. God, you’re so obsessed with me. « Je te dois aucune explication, Sun. Mais comme ça a l’air de vachement te préoccuper, j’vais te répondre. » C’est l’heure des confidences. Ou plutôt du show à la Maynard. Le murmure instaure l’ambiance gravissime, mais le sourire peine à rester en dedans. « Ta mère m’a enfermé. J’te jure, une vraie sauvage, j’en ai mal à la queue. » L’opprobre est lâchée, et ça ne fait rire que lui. Sentant le magma sur le point d’exploser, il s’empresse de calmer le jeu dangereux que lui-même a commencé. « HUMOUR. Humour. » Une main sur le torse de l’incube pour se préserver d’une charge. Il serait peut-être temps d’être sérieux cinq minutes. « Y a que Samaël qui sait. Toi t’es personne pour savoir. » La vérité sort de la bouche des enfants, et du cruel séraphin. « Maintenant j’peux aller consoler tes clients délaissés ou tu continues à me tenir la jambe ? » C’est pas que l’étape conversation avec un bouffon l’ennuie, mais il a un royaume à reconquérir.



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« Tu vois ton problème c’est que t’as aucun humour. T’es trop susceptible. Je dis ça pour toi. Les clients se lassent si vite. » La remarque ne te fait ni chaud ni froid. Il est bien trop mauvais juge pour que t'en aies quelque chose à foutre. Il est personne, Ange. Personne pour juger de la qualité de ton travail et d'la présence – ou non – d'un quelconque humour chez toi. Oh, t'es capable d'être un vrai clown. T'en as fait marrer des autres, souvent à tes dépends. Le collègue retrousse ses manches, réajuste sa veste que t'as froissé. S'il savait ce que ça t'a coûté de pas lui en emmancher une, il s'amuserait pas à te provoquer encore. Ou peut-être juste que son type d'humour, c'est de n'avoir aucun instinct de survie. « Je te dois aucune explication, Sun. Mais comme ça a l’air de vachement te préoccuper, j’vais te répondre. » T'écoutais avec curiosité, tu croyais vraiment qu'il allait te dire la vérité. T'étais con, à aucun moment il avait prévu d'le faire et t'aurais dû le savoir. Tu le connaissais assez pour ça.  « Ta mère m’a enfermé. J’te jure, une vraie sauvage, j’en ai mal à la queue. » Les mots te crispent, malgré toi. T'es si facile à toucher, sur ce terrain là. Si facile que les souvenirs s'dévident en toi pour transformer ton cerveau en décharge. Incroyable la rapidité avec laquelle Ange peut t'faire passer de mec lambda à bombe à retardement. Un jour, faudra qu'tu fasses soigner tes anger issues, mais sur la liste de tous tes problèmes c'est clairement pas celui que tu places en priorité. La main du chérubin atterrit sur ton torse comme pour se prémunir du coup qui menace de venir. « HUMOUR. Humour. » Humour. Toi c'qui te fait marrer c'est qu'il pense qu'il suffit d'poser sa main sur toi pour être épargné. Ce qui te ferait rire, c'est de l'attraper par les cheveux et de lui faire boire l'eau des chiottes usagées jusqu'à ce qu'il se noie. Pourquoi pas avec de la javel, mais même ça, ça suffirait pas à lui laver la langue. Il poursuit toujours pendant que ta clope se consume. Ça serait grave, si tu la lui écrasais entre les deux yeux ? « Y a que Samaël qui sait. Toi t’es personne pour savoir […] Maintenant j’peux aller consoler tes clients délaissés ou tu continues à me tenir la jambe ? » Tu réponds pas. T'as pas envie d'gaspiller une réponse qu'il n'écouterait de toute façon pas. Y'à quand même un léger rire qui t'secoue, preuve que tu n'es pas totalement dispensé d'rire, parfois. D'ailleurs, ton sourire s'élargit bien plus lorsque ton genoux part rencontrer son entrejambe. Il s'est peut-être prémuni qu'tu lui envoies un coup de tête, tout au plus. La distance d'un bras qui vous sépare n'est pas suffisante pour que tu loupes ses bijoux d'famille.  « Comme ça t'as mal pour une bonne raison, hin. » C'est une vraie vague de soulagement qui envahit tes veines alors que – par la légère torsion de son corps provoqué par l'impact – tu le rattrapes par les cheveux pour le forcer à s'baisser davantage et renvoyer ta jambe dans son torse, au niveau du plexus. Pas le visage non. C'est son fond d'commerce. On t'en voudrait. Son visage, il est intouchable. Peut-être que le reste aussi mais ce détail, t'auras le temps de le savoir plus tard. Tes doigts enroulés autour de ses mèches brunes partiellement décoiffées serrent comme si tu pouvais les lui arracher. T'es soulagé de l'avoir fait oui. D'avoir céder à ta pulsion, même si ça sera jamais assez. Fut une époque où t'aurais pas osé frapper. T'es né comme tout le monde, répugné par la violence et terrifié par ses conséquences. Mais t'as appris très tôt le bien que ça pouvait t'apporter. Tu mords souvent, maintenant, pour ne plus voir les propres mâchoires déjà plantées dans ta chair et par anticipation des futures que tu veux plus subir. The guilt from biting is still better than the pain of being bitten.  « T'étais chez lui ? » Demandes-tu alors que tu relèves sa tête comme une poupée barbie, en l'gardant bien bas devant toi. La vue que t'as est trop appréciable pour que tu t'arrêtes là. La douleur que tu vois dans ses yeux suffirait à t'faire sourire pour le restant de la semaine au moins. C'est délectable et tu te demandes même comment t'as pu te retenir jusqu'à maintenant. T'as conscience qu'il est pas dans son état normal, actuellement. Qu'il est faible, amaigri. En manque, peut-être. Mais t'as rien à lui prouver, et tu te moques de passer pour le lâche du quartier. T'as pas survécu jusqu'à maintenant en jouant fairplay. Les autres le font pas non plus, pourquoi tu t'y plierais ? Tu lui tords le cou volontairement trop en arrière dans une posture qui n'a rien d'agréable et tu tires une dernière fois sur ta clope. Est-ce que c'est de la jalousie, c'que tu ressens ? Est-ce qu'il était chez Samaël tout ce temps ? Si non, où était-il ? Si oui, pourquoi ? Qu'est ce qu'il y avait chez lui qui attirait à c'point l'attention du patron ? T'étais bien placé pour savoir qu'avoir les faveurs de quelqu'un comme lui ne pouvait finir que dans le drame. T'étais jaloux, oui. Et en même temps, tu ressentais de la pitié. Pauvre angelot prit dans les griffes du pire démon des lieux. A ce stade, lui broyer les ailes maintenant lui épargnerait-il que Samaël le fasse plus tard ? Détruire ce beau visage rendrait-il le jouet inintéressant ? « J'devrais l'écraser sur ta langue, peut-être que t'apprendras à réfléchir avant d'parler, la prochaine fois ? Mais t'en as besoin pour sucer l'patron à priori... T'es bon qu'à ça ici, n'est ce pas ? » Tu marques une pause avant d'ajouter plus calmement  « Tu sais ton problème à toi, c'est qu'tu finis à genoux trop facilement... Dommage que t'aies pas profité d'ce temps pour t'acheter une personnalité, histoire d'avoir autre chose à vendre aux clients. » La clope se retrouve sous ton talon, alors. Pour cette fois au moins.


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L’humour chez les Maynard, ça leur a toujours valu un peu plus qu’une bonne tranche de rigolade. La moue blasée de maman, qu’on adore décevoir exprès. Juste revers pour avoir fait des mômes à la pelle pour les alloc’. Les bleus, la peau qui se bariole de rouge et de noir, les dérapages contrôlés en cellule. L’instinct de survie ça n’existe pas pour les chanceux insolents que sont ces pouilleux de Maynard. On provoque l’existence à tour de bras, en espérant qu’un jour quelques pépites dorées émergeront de ce foutoir. Y a rien de bien méchant dans les insultes proférées. Rien de bien innocent non plus. Il connait rien de sa vie, à Sunny, sait juste que ses parents devaient pas avoir beaucoup de respect pour son avenir pour lui donner un nom de boisson énergisante au mieux, d’acteur porno au pire. Dans le fond, ils ont peut-être plus en commun qu’il ne le pense.

Miroir de son sourire. C’est que son radar est HS avec le sevrage et les vertiges qui l’empêchent de rester debout trop longtemps. Il ne sent pas le danger, penserait même que tout s’arrange. Qu’il assisterait presque à un moment de franche camaraderie. Peut-être même que dans une autre vie, ils seraient amis. Mais le coup le ramène à la douloureuse réalité. Souffle se coupe sous l’intensité du choc, voudrait extérioriser, en est bien incapable. Y a qu’un râle étouffé qui s’échappe des mâchoires scellées. Y a pas à dire, celui là il l’a pas vu venir. Plié en deux à se refaire le fil des idioties, il se dit que c’était pourtant couru d’avance. La mère c’est rarement anodin, comme sujet, lui même en sait quelque chose. Deuxième point commun de déniché, alors qu’il maudit l’assaillant pour avoir réveillé pire douleur que la virilité amochée. La peau s’étire. Le nerf lui lance, lui rappelle les déboires du passé. Y a que deux occasions qui réveillent la cicatrice informe. Quand la luxure dans sa plus parfaite brutalité atteint son paroxysme, et quand le coup porté directement à l’aine s’abat dans toute sa lâcheté. Cerveau enrayé dans la souffrance. Il n’a plus le temps ni la force de réagir. Au déshonneur s’ajoute une nouvelle salve, comme si dans l’attaque il cherchait simplement à l’étouffer. Des mecs qu’ont cherché à le faire taire, y en a eu. Peu en sont sortis aussi victorieux que l’incube.

L’interrogatoire reprend, plus insidieux. Curiosité morbide fait place à un besoin plus malsain encore. Et si le sel ne menaçait pas de venir démanger la pupille, il en rirait presque, pauvre fou qu’il est. “Lui qui…?”, simple réthorique. Ils savent tous deux qui se terre derrière ce lui. Il hante les lieux, a hanté son existence jusqu’à anéantir le moindre mal qui courrait dans ses veines. Le seul homme en ce bas monde assez puissant pour retarder son rendez-vous avec la faucheuse. Fausse naïveté qui déplaît fortement au collègue qui, resserrant sa prise, lui arrache un de ces nombreux râles coincés dans la carcasse éprouvée. Si encore il souffrait pour une bonne raison. Mais la rumeur éclate, et celle qui n’était qu’un murmure, une fantaisie que ni l’ange ni le démon n’ont trouvé l’intérêt de démentir, devient une amère réalité dans la bouche du collègue zélé. Le séraphin surmonte la peine, la voile d’un faible sourire. “Ah, Sunny…” How darling. Il ne s’agit que de ça. Ce qu’il aime susciter jusqu’à l’excès chez le commun des mortels.

L’envie.
Et Sunny est à ce jour son meilleur client.

Le danger du feu écrasé entre les deux yeux écarté, y a le rire nerveux qui s’invite entre deux convulsions. Poignard resté entre les jambes lui rappelle cependant ce qui lui en coûtera de faire le malin. “C’est beau c’que tu dis, venant de la part d’un putain de lâche comme toi, ça m’touche.” La honte ne l’a jamais étouffée, le séraphin. C’est en ce mettant à genoux qu’il a réalisé bien des rêves. Les cheveux arrachés l’arrachent à la dérision. C’est l’heure de calmer le jeu, avant de finir en sang au fin fond des vestiaires. Et que dirait Samaël de ce retour manqué. Il sent déjà qu’il lui faudra plusieurs minutes pour s’en relever. La faute à pas de chance, Samaël déteste les tires-au-flanc. “Et maintenant quoi. Ça t’avance à quoi de savoir que j’étais avec lui ?” Confirme l’opprobre, surfe sur la rumeur. Au point où il en est, il ne croit pas de bonne augure de devoir compléter l’aveu. Ne dira pas pourquoi, ni comment. Rapt que lui même n’est pas prêt à reconnaître complètement. “Tu penses l’éviter comment, toute la merde qui va te tomber dessus après ça?” Car chacun sait que le maître ne supporte pas que l’on ronge les fils de sa marionnette. “Un conseil, profite bien de la mamie pétée de thune. T’auras pas mieux comme dernière cliente, si tu veux mon avis.” Le serpent siffle, défie les noiraudes jumelles, ultime rempart à la douleur. Et dans le même temps, il prie, l’inconscient, pour qu’enfin le danger s’éloigne, le laisse enterrer le sel et panser ses blessures. Entrejambe et ego compris.

Mais, juste au cas où l'opprobre ne serait pas suffisante pour s'en sortir. Autant en rajouter. "Juste par curiosité... t'es jaloux de moi, ou de Samaël ? Parce que, pour te faire gagner du temps... Avec lui, t'as aucune chance. Avec moi... tu viens probablement de les bousiller." Opprobre lâchée avec le sourire ravageur qu'on lui connaît, masquant les ravages de la brûlure. Un Maynard restera toujours un Maynard, même en fâcheuse posture.
 



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ça n'a aucun sens et tu le sais. Vous avez trop de similitudes pour que a en ait. Cette propension a appuyé sur les blessures des autres, par les mots ou par les poings, ça ne peut que vous amener à ce genre de situation. Stupide. Tu t'en rends compte toi-même alors que tu le frappes comme si ça pouvait t'aider à te faire te sentir mieux. C'est un soulagement de courte durée, est-ce que ça en valait vraiment la peine ? Tu préfères te dire que oui – t'as pas d'autres options. T'aurais préféré l'avoir en ami, Ange, mais ça s'est compromis quand t'as découvert qu'il utilisait ses neurones de la même façon que toi. Mal. La clope est sous ton pied et tu l'entends rire, la main restée dans ses cheveux perçoit les convulsions qui l'saisissent encore comme une mince victoire.  « C’est beau c’que tu dis, venant de la part d’un putain de lâche comme toi, ça m’touche. » Tu relèves pas l'opprobre, pas cette fois. T'en as rien à foutre qu'il te considère comme un lâche, tu démentiras pas. Tu préfères laisser le courage aux héros débiles prêt à servir de chair à pâté, parce qu'on finit toujours par trouver plus fort que soi, si ça leur fait plaisir de prendre des risques pour les autres c'est pas ton cas. Tu continueras d'attaquer tes ennemis dans le dos si ça peut te permettre de vivre plus longtemps qu'eux.  « Et maintenant quoi. Ça t’avance à quoi de savoir que j’étais avec lui ? » Donc il était chez le patron. Pendant tout ce temps. Et l'autre con n'a rien dit à personne. A quoi ça rimait, putain ? Est-ce que ça l'avait amusé de les voir tous se poser des questions ? Murmurer entre eux comme une fourmilière désorganisée ? Il avait foutu quoi pendant ces trois semaines, le Maynard ? Le regard quitte pas le visage de ton vis à vis, tu le verrais s'il te mentait, là. Mais c'est pas le cas et ça te fout un coup, tu sais même pas pourquoi.  « Tu penses l’éviter comment, toute la merde qui va te tomber dessus après ça? … Un conseil, profite bien de la mamie pétée de thune. T’auras pas mieux comme dernière cliente, si tu veux mon avis. » T'as la poigne qui se resserre sur son cuir chevelu, l'image une seconde de toi en train d'le démembrer dans ces vestiaires pour le faire regretter de t'avoir menacé. « Ta bouche est nickel, il me semble. T'as pas besoin de plus pour bosser. » Une tête. Un cul. Le reste est pas essentiel, n'est ce pas ? On attend pas de lui qu'il court un 500mètres haie dans le club alors même ses jambes, tu pourrais les lui briser. Ton ex t'a déjà pété une cheville et ça t'a pas empêché de trouver des clients. T'irais pas jusque là, mais Ange a pas besoin de le savoir.  « T'as pas d'preuves de toute façon. »  C'est pas avec des couinements et en se tenant l'entrejambe qu'il pourrait faire croire quoique ce soit. Tu crois moyen au karma, de toute façon.  « Juste par curiosité... t'es jaloux de moi, ou de Samaël ? Parce que, pour te faire gagner du temps... Avec lui, t'as aucune chance. Avec moi... tu viens probablement de les bousiller. » Son sourire, tu voudrais pouvoir le lui arracher comme on décolle un patchwork de mauvaise qualité. Tu sais très bien c'que tu trouverais derrière, rien de plus que la grimace d'un ego blessé. Qu'il sourit, Ange, si c'est ça sa dernière preuve de fierté. Toi tu te contentes de rire – les lèvres pourtant toujours serrées. La rage est passée, l'avantage pour toi d'avoir frappé.  « Tu m'intéresses pas Ange. J'ai pas envie d'choper une MST. » De vous deux tu sais pas qui a la palme d'or du comportement à risque. Tu fais régulièrement des tests de ce côté là et t'en crois pas un mot, de c'que tu dis. C'est que de la provoc', tu t'es jamais intéressé à Ange de cette façon là même si t'as aucune idée de ce qui peut bien t'intéresser chez lui, dans ce cas. Faut-il vraiment que tu te trouves une raison ? Il est juste là, et toi aussi. Et tu l'avoueras pas, ça non, jamais,  mais si tu t'étais toujours persuadé qu'un de vous était de trop dans cet endroit, t'as réalisé par son absence que c'tait pas le cas. Tu le lâches, comme un clébard délaisse son jouet favoris, lui rends son illusion de liberté. Une seconde pour respirer alors que t'attends juste qu'il se redresse pour passer un bras autour de ses épaules, comme le ferait un bon ami. Vous avez l'air de deux collègues de travail sur le point de vous payer la pire barre de votre vie. So much fun. Tu lui laisses pas le choix, t'ouvres la porte des vestiaires pour l’entraîner avec toi dans le couloir en direction de la salle principale.  « Fais attention à toi. » Menace ou réelle inquiétude ? Tu laisses le doute planer, peu enclin à éclaircir toi même la chose. « ça finit jamais bien de traîner avec des types comme ça. » Tu le serres un peu plus contre ton flanc quand un serveur vous frôle dans le couloir, l'heure de la pause, la tienne est terminée.


Ange Maynard
Ange Maynard

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Citation :  Doux quand il veut, sort les crocs quand il peut
Et si j'l'aimais pas tant, j'crois qu'je sauterais en marche

Âge :  ((27 piges)) et pas une once de notoriété.
Statut Civil :  ((Cœur d'artichaut)) a peur du vide qu'il a laissé, alors il pille le joli-cœur, cherche la bonne âme qui lui prouvera une bonne fois pour toutes qu'il n'est pas si impossible à aimer.
Occupation :  Débute une carrière brillante dans ((l'escorting)), pantin de nuit comblé de pouvoir et vidé de tout espoir.
In game :  ◊ Troisième personne.
◊ Dialogues en français et en anglais possibles.
◊ Longueur entre 500 / 1000, je m'adapte selon mon ou ma partenaire.
◊ Moyenne de temps de réponse : entre deux semaines et un mois, je ne réponds pas dans l'ordre.

Triggers :  Troubles bipolaire et borderline
Warnings :  Usage de drogue et d'alcool, symptôme de sevrage, overdose, prostitution, dépendance affective, relation toxique, sexe, langage cru

   
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L’avis des Maynard, on s’en tabasse. C’est pour ça que l’ange le crie haut et fort. C’est pour ça que même quand on ne veut pas l’entendre il hurle, et quand maman voulait le virer du foyer il restait, juste pour l’emmerder. Contradiction en étendard, plaisir malsain à se jouer des limites qu’on lui impose, justement parce qu’on les lui impose. Déjà que l’avenir ne brille pas, on ne va pas en plus lui dicter comment vivre sa chienne de vie. Alors il préfère l’ouvrir, souffrir encore un peu, anticiper le prochain coup. S’il veut le faire taire il faudra qu’il lui brûle la langue, Sunny. Pas sûr que ça l’empêche d’exister, au final. Pire que d’la mauvaise herbe.

Mais malgré la poigne qui se ressert sur la tignasse, la prédiction tombe à l’eau. Il en a mal au ventre d’attendre le coup qui ne vient pas. Y a plus que son mépris, à Sunny, qui s’échoue entre eux. L’impunité qu’il prétend, qui laisse l’angelot muet, satisfait du savoir que Sunny n’a pas et n’aura jamais. Il lui suffira d’attendre. Que le bleu parsème la carcasse en pointillé fâcheux. Samaël l’a déjà vu nu comme un vers, ne s’offusquera pas d’inspecter au crible la peau de l’angelot déçu. Il lui demanderait bien d’apposer au coin de la carcasse sa signature en bleu violacé, mais c’est le rire qui clôt l’échange douloureux. Pas celui du Maynard, pour une fois, quoi qu’il rirait bien aussi, si la répartie venait de son chapeau. Ne rebondit pas, prenant les derniers mots de l’assaillant comme une franche taquinerie qui aurait pu être de son cru. Ils sont fait du même bois, c’est peut-être pour ça que le courant ne passe pas.

Enfin la liberté lui est rendue, le crâne lui lance d’avoir été étiré sous la serre mal soignée de l’incube. La main glisse, impudique, soulage l’entrejambe endolorie. Encore incertain de pouvoir s’en relever, et d’aller effectuer sa besogne comme si de rien était. Comme si le comité d’accueil ne l’avait pas littéralement mis à terre. Faut dire que la superbe est entachée, qu’il n’est pas sûr d’aller dénicher le sourire ravageur qui a fait sa réputation. Qui a fait de son absence le manque, que Sunny n’a pas pu combler. Mais ça, le Maynard ne se risquera pas à lui dire.

À peine debout, chancelant sur sa patte folle en éveil, que le collègue le gratifie de son soutien hypocrite, l’entraîne sur la piste qu’il n’avait pas prévu de rejoindre tout de suite. Pas tout à fait prêt à s’offrir à la horde. « Lâche moi-putain ! » Il grogne, se débat mollement de l’étreinte amicale. Car il sait que l’accolade n’est que façade, et la mise en garde glissée dans le murmure confirme les soupçons. Ange n’a pas d’ami au sein de cet enfer. Encore moins un allié. Y a que Samaël, que l’autre range parmi les infâmes, qui est de son côté. L’injure est palpable, il se dégage enfin. « Je me passerai bien de tes conseils. » C’est pas Sunny qui l’a sorti du caniveau. Pas Sunny qui l’a sevré de sa divine cocaïne. Encore moins Sunny qui lui offrira un avenir en ces lieux. « C’est pas fini. » Rebondit sur le jeu des subtilités, laissant planer à son tour un doute sur sa promesse. Psyché fuckée ne dira pas, avant de rejoindre es affamés, si elle est menace ou attrait malsain pour un jeu qu’il aime assez pour ne pas y mettre fin trop vite.

-- fin.



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