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- something ain't right.



Daria Lin
Daria Lin

Messages :  305
Pseudo :  frieren | livia |elle.
Faceclaim :  havana rose liu
Crédits :  fassylovergallery| jofridapettersen
Selfie :  - something ain't right.  0b5c2aa89f363d56e08cd29804ddb006252f282c
Citation :  changing the world to be ours.
Âge :  twenty seven years old. (01/09).
Pronom :  elle, she, her.
Statut Civil :  single with too much feelings.
Occupation :  barista.
Habitation :  en coloc avec son meilleur ami à Hackney.
In game :  dispo (2/3) — entre 400/600 mots, dialogues fr/eng, 3eme personne.
Triggers :  à priori aucun, mais à discuter en mp.
Warnings :  deuil, alcoolisme, trouble du comportement alimentaire, attouchements, viol.

   https://concretejungle.forumactif.com/t925-you-re-just-a-page-torn-from-the-storyhttps://concretejungle.forumactif.com/t972-dadaria#12866

@Callahan Brady

Affalé dans son lit depuis plus de deux heures. Le blondinet qui n’avait pas prit la peine d’enfiler ne serait-ce qu’un t-shirt, oscillait entre plusieurs activités. Comme toujours, il était bien incapable de se concentrer sur une seule et même tâche et préférait naviguer au gré de ses envies. Un podcast true crime pour fond sonore, Kang passait d’un site de marques de luxe à une autre, lorsqu’il n’était pas affairé à scroller sur l’un de ses précieux forums. Suivant ainsi les dernières enquêtes en cours et apportant son expertise, ses théories et autres analyses. Bien sur, il n’oubliait pas de poster quelques clichées fait la veille sur son onlyfan. Il n’avait pas eu le temps de le mettre à jour ces derniers temps, et il avait bien vu la différence sur ses chiffres. Réactif et surtout inquiet de pouvoir, ou non, commander les dernières nouveautés qu’il avait repéré. Il continua ainsi pendant encore la quasi totalité de l’après-midi, évitant soigneusement de répondre aux appels de sa mère, qui essayait toujours de temps à autre, de reprendre contact avec son fils. Sachant très bien où une conversation avec elle pourrait mener -pour avoir décroché quelques fois plusieurs années en arrière- Kang estima que c’était inutile et se contentait de soupirer affreusement fort en voyant son nom s’afficher sur l’écran de son téléphone. Lorsqu’il eut fini sa petite promenade numérique, le jeune homme se décida enfin à se lever, il prit de quoi se rouler un joint et décida d’inspecter la sacoche pleine de blé qu’il avait ramené. Butin de l’une de ses dernière magouilles. Comme toujours il avait son petit rituel pour effacer ses traces, routine le menant au brady’s corner shop. S’il avait ses petites habitudes, cette bonne poire ne vérifiait quasiment jamais et avait une confiance aveugle en ‘ses complices’. Sous les réprimandes de Willa, de nature bien plus méfiante que lui, et contraint, le blondinet avait fini par se décider à faire quelques vérifications. Très peu doué en math, il ne remarqua pas tout de suite le petit hic, jusqu’à ce que finalement cela lui saute aux yeux…
Casque sur les oreilles, musique bien trop forte, le coupant ainsi du monde extérieur, Kang accéléra le pas sous le poids de l’air frais londonien. Il s’était décidé sans la moindre certitude. De nature anxieux, se trouver face à tel problème avait plus tendance à le laisser le souffle court qu’à le pousser à trouver une solution. Mais sous l’emprise de la substance qu’il consommait comme d’autres s’enfilaient des bonbons, le blondinet se sentit prêt à affronter le problème. Du moins, à peu près. Lorsqu’il arriva à destination il prit une profonde inspiration avant de pousser la porte du shop. « Eh Brady. » lança-t-il avec un hochement de tête entendu. Il n’était pas franchement à l’aise dans ce rôle. Lui toujours aussi optimiste, si confiant. Le voilà prenant des airs de gros dur derrière son apparence frêle. Il n’avait clairement pas la carrure pour ça. Peut être aurait-il dû demander de l’aide à Willa, elle pouvait être bien plus terrifiante que lui. Mais il se voyait mal se cacher derrière sa meilleure amie pour une affaire comme celle-ci. Après tout, il préférait croire en la bonne fois du jeune homme et surtout son sérieux. « On peut discuter? » sous-entendu en privé, dit-il en jetant un coup d’oeil à un homme dans le shop. « Y a un léger souci, mais je suis sûr qu’on peut régler ça. » se justifia-t-il rapidement pour éclaircir la situation. Nerveux, il agitait sa jambe frénétiquement pour tenter de calmer sa monté d’angoisse. Il n’était vraiment pas fait pour ça et abhorrait l’idée de devoir gérer cette situation seul. Il préférait largement se cacher derrière ses comparses.



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