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how the grinch stole christmas (ivy)



Hunter Wayne
Hunter Wayne

Messages :  421
Pseudo :  amaterasu (elle)
Faceclaim :  phil dunster.
Crédits :  av. (c) dynamight ♡, gif. (c) butterfly, icons (c) rumi ♡
Selfie :  how the grinch stole christmas (ivy) 6f10298e2f24ca44e8115fe7023e551c776865bd
Citation :  it's cold outside, like when you walked out my life.
Âge :  33 ans.
Pronom :  he · him.
Statut Civil :  célibataire.
Occupation :  ancien athlète pro & double champion olympique, devenu vlogger sans s'en apercevoir, pour avoir partagé ses voyages autour du monde sur les réseaux. randonneur aguerri, globetrotter passionné, influenceur contre son gré.
Habitation :  il vit dans une ancienne usine reconvertie en un loft moderne où il entasse toutes ses plantes, du côté de blackheath (greenwhich).
In game :  non disponible (0/8) ; troisième personne ; entre 500 et 1500 mots+ ; rp en français ou en anglais (tout ou juste les dialogues) ; réponses sans ordre précis, selon l'inspiration.
Triggers :  scènes nsfw explicites, age gap (+15 ans), power imbalance, me demander avant si mention de biphobie/homophobie.
Warnings :  maltraitance infantile, adoption, pressions sociales, blessure, ptsd, dépression, vulgarité.

   https://concretejungle.forumactif.com/t348-stacked-up-the-cards-against-me-hunter#2993https://concretejungle.forumactif.com/t358-already-choking-on-my
— how the grinch stole christmas


It came without ribbons, it came without tags. It came without packages, boxes, or bags. Maybe Christmas... doesn’t come from a store. Maybe Christmas perhaps means a little bit more.

CW : pulvérisation de l'esprit de noël

"Ugh." Il observe la foule compacte qui a envahi les rues, appâtée par les décorations kitsch des vitrines et encouragée à dilapider son argent dans des cadeaux qui seront échangés deux jours après avoir été offerts. L'ambiance est frénétique. Les achats de Noël ont le don de rendre la population absolument fascinante. Une véritable aubaine pour les sociologues ou ceux qui, comme le Wayne, se complaisent à l'analyser d'un regard critique. Le consommateur typique se décline en tant de catégories qu'il en devient subjuguant malgré lui. Il y a d'abord les perfectionnistes, marchant avec détermination et cochant l'une après l'autre toutes les cases d'une liste mûrement réfléchie. D'autres, plus anxieux, sont pendus au téléphone pour s'enquérir de l'avis d'un proche et le laisser trancher entre deux options à leur place. Et puis il y a les plus spontanés, les génies autoproclamés de l'improvisation qui se plantent une fois sur deux, mais qui ne retiennent jamais la leçon. Tous ont le point commun de finir la journée sur les rotules — seule vraie tradition de Noël que l'on répète fidèlement d'une année à l'autre, public docile face aux publicités éveillant notre désir d'acheter toujours plus.

Disgusting.

Virée shopping très attendue pour les uns, supplice de Sisyphe pour les autres, rares sont ceux qui parviennent à échapper à la frénésie des fêtes. Qu'on le veuille ou non, elles sont là, et l'empire capitaliste a la ferme intention de le faire savoir. Pour les pauvres âmes qui se livrent avec reluctance à cette activité mettant leur patience à rude épreuve, il faut suivre le rythme de tout ces gens qui pestent dans la file mais qui accaparent les vendeurs dès que vient leur tour de passer à la caisse. C'est un véritable jeu de réflexion, où seuls les esprits les plus stratèges parviendront à deviner la file la plus rapide et à fuir les Karen qui semblent se multiplier à cette période. Un jeu auquel Hunter excelle, bien que ça ne soit pas suffisant pour en rendre l'exercice agréable. Et puis bien sûr, partout où l'on passe, il est impossible d'échapper à la voix de Michael Bublé, sur lequel on peut heureusement compter pour nous rappeler à quel point it's beginning to look a lot like Christmas. Non, la veille du réveillon ?! Quelle surprise. L'explorateur a l'impression que sa tête va imploser. Il ne répondra plus de ses actes si on l'oblige à subir Mariah Carey une seule fois de plus.
Pour ceux qui auraient loupé le message subliminal véhiculé par les dizaines d'autres chansons tournant en boucle dans toutes les boutiques, les décorations extravagantes de certaines grandes enseignes seront peut-être un indice suffisant. Mais juste au cas où quelqu'un aurait besoin qu'on lui assène le coup final pour réaliser dans quelle période de l'année on se trouve, il est possible de croiser cinq père noël différents sur à peine quelques kilomètres. Ils ont tous fait le déplacement depuis le Pôle Nord, courtoisie des centres commerciaux. Hunter grimace, contournant l'un d'eux en instaurant le plus de distance possible entre lui et l'énorme ventre rond du comédien dépité.

Oppressé par la foule, il a les nerfs à vif, le regard meurtrier et une expression sinistre solidement ancrée sur le visage. Cela fait des heures qu'il parcoure les rayons bondés de toutes les boutiques de Londres, qu'il a sillonnée de long en large sans vraiment savoir où chercher. Il aurait dû s'y prendre plus tôt, mais il est resté paralysé par une angoisse inexplicable. Et s'il ne venait pas ? Rye lui a pourtant confirmé à de nombreuses reprises sa présence, sous couvert de questions destinées à s'assurer qu'elle était bien souhaitée. Hunter n'aurait pu être on ne peut plus clair lorsqu'il a soigneusement évité d'y répondre, tout en laissant entendre à quel point sa mère serait dévastée s'il ne venait pas. There, he'll get the hint. Farouchement obstiné, c'est à peine s'il s'est admis à lui-même qu'il a sincèrement envie que son ami soit présent. C'est ridicule, c'est une fête familiale, et dieu sait à quel point il s'est longtemps opposé à ce que le Harding s'intègre à cette dernière. Chez les Wayne, les célébrations prennent un ton particulier, les voix tremblent et l'émotion se lit souvent dans les yeux qu'elle rougit. Tous les ans, le soir du réveillon, c'est un miracle tout à fait différent que l'on commémore. Cette année, cela fera vingt-et-un ans que sa soeur et lui ont été officiellement adoptés par des parents que Hunter n'est toujours pas certain de mériter. Et pour la première fois, Rye sera là, lui aussi. Après plus de deux années de silence, alors même qu'il reste un tas de non-dits amoncelés entre eux, il a promis qu'il serait là. Plus surprenant encore, Hunter veut qu'il soit là. Cela n'a vraiment aucun sens.

Sa patience s'égrène à une vitesse folle, accélérée par l'invasion de son espace par une famille bruyante dont il aurait préféré ne pas devenir le spectateur forcé des chamailleries. Leur répartie est digne d'une téléréalité, d'où ils ont d'ailleurs probablement pompé la moitié de leurs répliques. Hunter s'enfuit sans demander son reste, se faufilant vers la sortie. Dans sa précipitation, il frappe du pied dans un tas de cadeaux décoratif. La pile s'effondre sous le regard horrifié du stagiaire, qui venait juste de terminer de la reconstruire pour la troisième fois aujourd'hui. "Oops." Le Wayne hausse les épaules, son air contrit bien trop noyé sous son agacement pour ne pas avoir l'air d'un parfait connard. Sans même le réaliser, il poursuit sa traversée, prenant une large inspiration une fois de retour à l'extérieur. La journée lui semble interminable, et il n'a toujours aucune idée de cadeau pour Rye. Quelques nouvelles tentatives infructueuses et deux agressions par des vendeurs déguisés en lutins pour lui offrir des caramels plus tard, il est à deux doigts de tout plaquer pour repartir à l'autre bout du monde. Il a besoin d'un café.

Réconforté par la promesse du breuvage amer le réchauffant de l'intérieur, il s'introduit dans le premier coffee shop qu'il trouve. C'est à peine s'il a le temps de formuler sa demande, qu'il est coupé dans son élan par une serveuse portant les oreilles ridicules de ce qui est censé être Rudolph. Elle a le nez rouge pour compléter le déguisement. Super. "Would you like to try our Candy Cane Latte, sir?" Elle le fixe avec un large sourire. Il lui faut quelques secondes pour arrêter de fixer son nez qui clignote, hypnotisé par la confiance injustifiée avec laquelle elle assume son attirail. "Ew," est la première chose qui lui vient à l'esprit. Loin de se décourager, elle reprend. "Oh, hum... We have a lot of other Holiday Specials to choose from. Maybe you'd rather fancy our Toffee Snowflake Cappuccino?" Nouveau sourire aveuglant. Est-ce qu'elle se fout de sa gueule, ou est-ce qu'elle pense sincèrement réussir à lui vendre de la merde en poudre pour 14,5 £ minimum ? "I'd fancy a coffee that doesn't sound like it has so much sugar in it that it'll give me diabetes. Do you have that, or are all the regular options banned 'til January?" Voilà, elle se renfrogne légèrement. Victoire. "Oh no, we do have the usual unchristmassy options. It's just... 'tis the season, you know?" Et le sourire est de retour, plus faible mais persistant. Hunter lève les yeux au ciel, exaspéré. "Yeah yeah, I freaking noticed." Acceptant enfin de prendre sa commande, elle se retourne pour la préparer. Pendant que Rudolph est occupé, Hunter laisse son regard traîner sur le comptoir, avant de faire tourner distraitement une roue pour un jeu dont il ne lit même pas les conditions. C'est juste histoire de ne pas se tourner les pouces, après tout. Lorsque la serveuse revient avec son café, elle jette un coup d'oeil vers la petite roue et sourit. Encore. "Congratulations, sir, you've won a Festive Cookie!" Il regrette toutes les décisions qui l'ont amené à cet endroit. "I'm never coming back." Lorsqu'il se retourne, café noir en main, il manque de sursauter face à la frimousse amusée qui l'observe.

Ugh, Ivy.

Il laisse échapper un grognement agacé en guise de salutation. "This day just keeps getting worse, 'makes sense that I'd run into you." Il ne se décale pas, l'empêchant de s'avancer vers le comptoir. D'un geste vif, il lui arrache le livre qu'elle tient entre les mains. Hunter l'analyse avec soin ; il semble neuf. "Is that your gift for Rye?" Contrarié sans savoir pourquoi, il renifle, d'un air dédaigneux. "A book, really? Pfff, how original." Étonnamment, il tait avoir eu la même idée, abandonnée puis reprise environ vingt cinq fois sur la journée. Au fil des librairies, il était à doigt deux de faire le choix tout à fait raisonnable d'acheter toute une étagère, seul moyen de s'assurer que Rye apprécierait au moins un des livres offerts. Face à la connaissance de son ami d'enfance, il ne peut que moyennement masquer son amertume. "It's not even hardcover. That's so lame." Il retourne le livre sous toutes ses coutures, note le titre par inadvertance — rien à voir avec de la curiosité. "But then again, it's you, so that much was to be expected."



Scattered 'cross my family line
God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry. I can run, but I can't hide from my family line. Oh, all that I did to try to undo it. All of my pain and all your excuses. I was a kid but I wasn't clueless. Someone who loves you wouldn't do this.