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idiots on the loose @ harry.

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Julia Jarsdel
Julia Jarsdel

Messages :  283
Pseudo :  marie, she/her.
Faceclaim :  florence pugh
Crédits :  andthesunrisesagain (ava); x (gif).
Selfie :  idiots on the loose @ harry. 30b594450009c8f14b750c7cd7951568f9215888
Citation :  “I’m under absolutely no obligation to make sense to you.”
Âge :  vingt-huit ans, 19 mai 1995.
Pronom :  féminins.
Statut Civil :  célibataire.
Occupation :  championne de tennis et pain in the ass.
Habitation :  un loft dans west london.
In game :  dispo (0/3 : harry, lery, millie), rp courts (400/500 mots), 3ème personne, dialogues en français - possibilité en anglais, rythme aléatoire.
Triggers :  viol, le reste peut se discuter par mp si nécessaire.
Warnings :  alcool, régime alimentaire, famille dysfonctionnelle, mensonges.

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is it a false alarm




Troisième bouteille de coca à la cerise dans l'estomac, énième bulle de chewing-gum qui claquait contre ses lèvres pour feindre l'ennui mortel. Dans le fond la radio jouait ses meilleurs titres de la saison entre des bribes d'informations qu'elle n'écoutait que d'une oreille. Encore trois heures et elle pourrait foutre le camp chez elle. Il était temps que ce boulot de merde s'arrête mais elle avait besoin d'argent pour payer sa part du loyer en attendant de trouver mieux. Une situation qui n'arriverait jamais puisqu'elle était incapable de tenir sur sa longueur. Entre les rares clients de passage, elle pianotait des lignes de code sur son ordinateur planqué sous le comptoir. C'était principalement ces activités illégales qui rapportaient le plus et qui lui procuraient un sentiment de puissance inexplicable. Depuis qu'elle était dedans jusqu'au cou, elle n'arrivait pas - ne voulait pas - revenir en arrière, Willa vivait pour ces instants où elle risquait tout. Elle avait d'ailleurs failli tout perdre il y a plusieurs mois lors d'un braquage raté en compagnie des siens dont nul n'était revenu indemne. Zane avait disparu et une partie d'elle au passage. S'ils s'étaient tous mis d'accord pour faire profil bas afin de se protéger de représailles éventuelles, les bonnes résolutions n'avaient pas tenu bien longtemps et très vite, elle s'était remise sur le marché. Exit le terrain, il fallait quelque chose de plus sécurisant pour se remettre en selle, or quoi de mieux que ses dix doigts et un écran derrière lequel se cacher. Grâce à Kang et ses propres facultés, elle avait réussi à se faire une place dans les méandres du net sous un pseudonyme bidon qu'elle avait pioché dans un bouquin. « La cinq s'il vous plait. » Perdue dans ses pensées, elle releva brusquement la tête pour toiser le routier en face d'elle alors qu'un message arrivait sur son téléphone. Putain de Deley. Un alias pour un client qu'elle avait débauché en remontant sa trace (trop facile) pour lui vendre ses compétences en terme de sécurité le tout moyennant finance. Elle ne savait pas qui il était et n'en avait strictement rien à foutre, cependant leurs échanges la faisaient sourire quand elle n'avait pas envie de traverser l'écran pour taper cet autre. En l'occurrence il s'agissait précisément de ce cas de figure car il ou elle avait commis une erreur digne d'un débutant qui pouvait leur couter cher. Elle jeta un coup d'œil la pendule, puis au mec qui patientait et enfin à l'adresse qu'on lui avait donnée. L'urgence était de mise, il fallait qu'elle se casse tout de suite. « Profitez, c'est gratuit pour vous on ferme plus tôt ce soir. » Ni une ni deux, elle le congédia et entreprit de tout fermer non sans faire un doigt d'honneur à la caméra pour son patron qui trouverait là l'occasion parfaite de la virer - qu'importe. Sac à dos sur ses épaules avec tout son matos, capuche remontée sur la tête et grosse écharpe autour de cou elle débarqua presque trois heures après à Hampstead. Son contact n'avait pas peur des risques - ce qui lui plaisait - car ni l'un ni l'autre ne savait avec qui il faisait affaire, aucun détail personnel n'avait filtré de leurs conversations relativement professionnelles. Deley pouvait tout aussi bien être un vieux de quarante piges ou une gamine comme elle, ce qui aurait sans doute dû l'effrayer mais l'agacement primait sur tout le reste. Pendant son trajet en métro, elle avait reçu diverses alertes concernant ses pares feux de sécurité; mauvais signe, très mauvais signe. Elle termina sa cigarette d'une bouffée et sonna à la porte, au pire elle avait de quoi lui régler son compte dans sa poche. « C'est moi Nova, magne toi. » On se les caillait dehors et elle commençait à avoir faim.



oh, I'm just a girl, guess I'm some kind of freak,
'cause they all sit and stare with their eyes.
Harry Cholmondeley
Harry Cholmondeley

Messages :  379
Pseudo :  decrescendo, elle.
Faceclaim :  jacob elordi.
Crédits :  ultraviolences <333
Selfie :  idiots on the loose @ harry. 5f44658b2e509bc81c74a967b272d34d63868eaa
Citation :  feel the fire rain down, see the shadows rising all around
Âge :  tout juste 29 ans
Pronom :  il
Statut Civil :  célibataire
Occupation :  il se dit archéologue, est en fait un pilleur de tombes et de ruines de civilisations anciennes, rien d'autre qu'un voleur finalement
Habitation :  Il vit désormais dans le manoir qui l'a vu grandir, dans le nord de Hampstead. Avant ça il avait un appart à Westminster
In game :  J'écris à la 3e pers., mes rp font entre 500 et 800 mots, parfois moins, parfois plus. J'écris par défaut en français, mais je peux écrire les dialogues en anglais (ou tout le rp si vous voulez).
Je rp plutôt le weekend.
Je ne réponds pas dans l'ordre, je réponds en fonction de l'inspiration / mood.
Je n'adapte pas la longueur de mes rps à celle du joueur d'en face, et je n'attends pas qu'on le fasse pour moi non plus.

Triggers :  descriptions graphiques et gore (violences, s*xe), agressions sexuelles, prostitution forcée, personnages sous l'influence de drogues dures, psychophobie, cannibalisme, age gap 15+, inceste
Warnings :  mention d’armes à feu, profanation de tombes, vol d’artefacts anciens appartenant à d’autres civilisations et appropriation/revente de ces artefacts, mention d’homophobie, rejet familial, mentions de deuil

   
TW : aucun
@Willa Rhodes

La sonnerie retentit dans le manoir d'Harry, le tirant de ses pensées. Il décroche son regard de l'écran de son ordinateur, perdu dans ses préoccupations alors que la radio en fond continue à diffuser une musique qui dénote totalement dans le cadre aristocratique anglais du manoir. Il se lève, se dirige vers la porte en criant au majordome qu’il s’en occupe, et qu’il n’a qu’à aller se reposer pour l’après-midi - pas envie d’accumuler les témoins, on sait jamais. “T’as fait vite, je t'ouvre le portail,” fait-il en appuyant sur le bouton qui indique effectivement l’ouverture du portail.

Quelques secondes plus tard, alors qu’il l’entend de l’autre côté de la porte, il ouvre et découvre Nova, la hackeuse avec qui il a échangé de nombreux messages mais dont il n'a jamais vu le visage. Il ignorait tout d’elle - à commencer par le fait que ce soit visiblement une femme, qu’elle semblait avoir à peu près son âge et qu’elle semblait sortie tout droit d’un film de super-voleuses style Ocean’s 8. "Entre," lance-t-il, jetant un coup d'œil derrière lui pour s’assurer que le majordome engagé par son père il y a des années avait bien filé ailleurs. Il laisse la jeune femme le dépasser pour fermer derrière elle, puis revient rapidement devant elle, sans s’attarder pour l’instant sur le fait qu’ils se rencontraient pour la première fois. Elle pourrait décider de le voler ici et maintenant, mais elle pourrait bien essayer après tout, il ne se laisserait pas faire… Donc Harry ne se préoccupait pas de ces ‘et si?’

"C'est chaud. Comme je te le disais, mon VPN a foiré, et j'ai besoin que tu répares ça au plus vite. J'ai des affaires en ligne, des trucs que je ne peux pas me permettre de laisser exposés," explique-t-il, l'urgence teintant sa voix. “Je te paierai le double de d’habitude si tu parviens à me tirer de cette merde sans que j’y laisse des plumes,” et sans doute sans qu’elle n’y laisse des plumes, puisqu’il devait sans doute y avoir un signe, une trace, qui hurlait ‘nova’ sur tout ce qu’elle lui avait installé.

Harry la guide alors vers le premier étage, passant devant des tableaux prestigieux et dans un escalier en chêne massif datant de plusieurs centaines d’années. Là, ils arrivent enfin à son bureau, où l'ordinateur émet un léger bourdonnement et où la radio joue toujours sa musique commerciale qu’il n’écoutait que d’une oreille, comme un bruit de fond nécessaire.

Julia Jarsdel
Julia Jarsdel

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TW : aucun
@Harry Cholmondeley

Dehors il faisait froid – beaucoup trop froid – et son impatience commençait à la démanger en dépit de la nicotine sur le bord des lèvres. Elle ne savait pas où elle mettait les pieds, pas vraiment mais de toute façon elle était un danger ambulant. Un peu plus ou un peu moins n’allait pas changer la donne néanmoins elle devait aller au plus vite pour protéger ses arrières, y compris rencontrer un ou une parfait(e) inconnu(e). La baraque avait l’air cossue ce qui était un indice en soit sur l’identité de son mystérieux bienfaiteur qui tardait à lui répondre. Énième frottement de chaussure agacé sur le bitume, sourcils qui se fronçaient et buée dans la nuit noire jusqu’à entendre une voix grave briser l’accalmie. Il s’agissait donc d’un homme – rien de rassurant. Ses doigts se fermèrent davantage sur son arme de fortune au fond de sa poche et sans prendre le temps de peser le pour ou le contre, elle franchit le portail métallique.

La haute silhouette de la propriété parut l’envelopper dans ses bras un court instant avant qu’elle ne rencontre la première âme qui hantait les lieux. On l’invita aussitôt à patienter dans un hall – putain de riches assistés – elle en profita pour noter autant d’informations que possible. Cette fois l’attente fut de courte durée alors que le pseudonyme prenait désormais forme humaine sous ses yeux suspicieux. « Ok. » Il était aussi immense que son timbre était grave. Pour autant Willa était en position de force, elle le savait dans le besoin ce qu’il ne tarda pas à confirmer. Pas de prélude, il allait droit au but ce qui n’était pas pour lui déplaire car leurs potentiels ennemis avaient déjà une longueur d’avance. En faisant mumuse sur internet sans respecter ses préconisations (pourquoi se faisait-elle chier à insister dessus) il les avait foutus tous les deux dans la merde. « Fallait peut-être y penser avant. » Ronchonna-t-elle en levant les yeux au ciel, c’était bien beau de vouloir faire les choses rapidement mais tout ça c’était de sa faute. « Je suis autant exposée que toi, ça mérite mieux que le double. » Elle pouvait toujours tenter une négociation, ses talents étaient rares et démontraient de nouveau à quel point il était novice. Docile elle le suivit à travers ce dédale de couloirs qui accentuait l'aspect cossu des lieux. Sans prendre la peine de retirer sa veste – uniquement sa capuche – elle s’installa immédiatement derrière son ordinateur tout en branchant le sien. « Tu comptes rester là à me regarder ? J’ai soif et manger un truc ne serait pas de refus. » Elle le traitait avec familiarité comme un ’ami’ de longue date pourtant rien dans leurs conversations ne trahissait de quelconques éléments personnels. Être ici dérogeait à toutes ses règles. Sans quitter des yeux l’écran, elle entreprit de remonter les lignes de codes pour chercher le point d’entrée du belliqueux qui avait osé défaire ses constructions.



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